Navigations du 17 et 18 mai
Samedi dernier les jeunes anciens, désormais intenables en vent d’ouest, ont gouté aux joies calmes du 320 et à celles plus instables de l’open bic en l’absence de victor leur leader retenu par la médecine.
Un vent tranquille remontant la Seine a permis de voir éclore de nouveaux talents plus enthousiasmés par les manoeuvres que par les rangements.
Seul Pierre, a gouté aux joies du dessalage, en digne héritier de ses deux grands frères et fidèle à la malédiction familiale, il a réussi à redresser la situation sans aide extérieure;
Pendant ce temps Claude inaugurait son nouveau bolide sécuritaire , en zigzagant autour d’une flottille de lasers effarée composée de Jean, Cédric et Alan, ce dernier louchant avec concupiscence sur les OPen Bics à la manière d’un enfant trop grand sur une voiture de manège trop petite.
Dimanche les laseristes fanatiques réduits au nombre de deux firent le déplacement pour la régate de ligue laser à Montesson . Le retour l’air hagard de jean que nous n’avons pas reconnu tout de suite en raison de son état d’épuisement, alors que nous sirotions tranquillement une boisson fermentée sur les marches du club, peut raisonnablement laisser penser que les conditions furent difficiles.
Jean est 8eme en standard, Alan 8eme en radial et personne n’a la moyenne après avoir donné le maximum dans cette pénible épreuve, bravo pour leur méritoire participation!.
A La frette , la régate intersérie prévue se transforma avec le vent d’orage en régate de série pour 6 Vent d’ouest.
Suite à une renverse de vent , le dessalage spontanné, amarré à quai, du Fireball de jean Paul découragea ce dernier de poursuivre des efforts annonciateurs de bains inéductables .
Jean Paul 1 et jean paul 2 conclurent donc benoitement une alliance oecuménique pour effectuer leur régate dominicale en Vent d’ ouest .
Une tentative de navigation solitaire de l’intrépide Jacques B. se termina dans les flots suite au passage brutal d’une bome d’un bord sur l’autre au vent arrière, phénomène bien connu sous le nom d’ empannage sauvage par les spécialistes.
l’ami Gonzague inquiet sur la sécurité, déja au chevet de Georges le téméraire, décida après quelques instants d’hésitation entre le contenant et son contenu à la dérive,entre le bateau et le naufragé, de récupérer finalement le tout rapidement grace à une brasse peu conventionelle mais efficace du naufragé.
Une pluie providentielle à l’heure de l’apéritif sonna le glas de ces expériences nautiques malheureuses au profit d’un repas bien mérité .
Le vent plus établi et les équipages recomposés permirent un après midi plus classique en matière sportive pendant 5 manches , malgré un incessant trafic de vente et de rachat de yoles ok propre à cette attachante mais instable série.
Les renforts composés de Nicolas et Cédric, déserteur matinal de la régate laser rallié à la chaude ambiance frettoise à la satisfaction du président heureux de récupérer un équipier talentueux, permirent de lancer les 6 vent d’ouest vers leur traditionnel combat naval .
Gonzague et jacques le miraculé, partirent comme un obus au coup de klaxon de Céline et de Louis, pour remporter la première manche , pendant que Cédric rafistolait avec des bouts de ficelle, et la tête en bas la patte d’oie d’écoute de grand voile du bateau de François qui venait de lacher, illustrant tristement par l’exemple l’expression “péter un cable”. il est à noter qu’aucun mot plus haut que l’autre ne fut prononcé à cette occasion, ce qui n ‘est pas toujours le cas en équipage en cas d’incident.Néanmoins lors de l’escale qui suivit sur le quai entre les manches, certains crurent toutefois relever les expressions “y a t il quelque chose qui ne craque pas sur ton bateau pourri?” et “tiens tu me fais penser que je n’ai pas vérifié l’état des cables e trapèze!” au cours d’une conversation courtoise mais passionnée.
François et Cédric se vengèrent donc dans la 2eme manche,talonnés par Jacques et Gonzague ainsi que le duo des jean paul , nos papes déchainés du VO .La bataille faisait rage dans le 2eme peloton entre Jacques 2 en solitaire, Dominique et Nicolas qui nevoulaient rien lacher et Georges et Antoine survoltés.Le vent toujours fort occasionna à Georges une fatale rupture de drisse avec déchirure de grand voile qui l’obligea à abandonner. Quelques fautes d’inattention marquèrent cette régate dans les manches qui suivirent et soulignèrent les qulités diplomatiques des concurrents , il en fut ainsi lors d’une priorité fort tardivement accordée à la bouée d’empannage, et lors d’une abattée involontaire mais un peu trop voyante d’un bateau au vent avec équipier suspendu au trapèze (dont la résistance n’était finalement pas sujette à cautio) sur un bateau sous le vent. Le résultat des courses fut proclamé par Nicolas sous sa casquette après la fin des hostilités: 1er le 262 de françois et cédric , 2eme gonzague et jacques, 3emes les 2 jean Paul, 4eme dominique et nicolas , 5eme Jacques 2 et 6eme Georges et Antoine. Remerciement tous particuliers à Jacques pour sa cascade,à Gonzague pour le sauvetage, à Dominique pour les lots, aux 2 Jean Paul pour leur bonne entente, à Céline et Louis pour le comité et à Thomas pour son efficace remplacement du mégaphone .