Compte rendu de la départementale d’Enghien
Ayant pris, les chemins de traverse pour arriver au lac d’Enghien, en évitant soigneusement le raccourci de saint Gratien centre placé sous la protection de sœur Angèle, la horde frettoise prépara son matériel digne d’une brocante nautique, fort bien accueillie par la SNE.
Nos 10 bateaux ; 8 lasers, le gonzyjet et le fireball occupaient déjà les bonnes places du parking en attendant de pied ferme nos adversaires et néanmoins amis du CYVIA. Mais les équipages engoncés dans leurs fourrures polaires se doutaient déjà que le plus dur restait à faire en écoutant siffler un vent fais bien plus fort que prévu.
Malgré l’absence du maestro Bruno et du facétieux Gaétan, la joyeuse équipe frettoise fut très vite dans le bain. Tous les coureurs sentirent passer le souffle du goulet, cet endroit étroit du lac où furent donnés les départs bénéficiait d’un remarquable effet Venturi provoquant d’emblée plannings et dessalages multiples. Pendant que les acharnés s’en donnaient à cœur joie, les plus prudents profitaient du bras du lac sous venté par l’ile, transformé en espace de relaxation et de méditation sous l’égide de Michel, gourou du CYVIA
Comme d’habitude dans l’hémisphère nord le coin favorablement orienté du parcours se situait à droite et le grand chic consistait à y arriver dégagé, à ce jeu Alan nettement au dessus du lot remplaça brillamment Bruno pendant que Brice Manu et François se livraient à une guerre fratricide un peu plus loin vers l’arrière dans le premier peloton.
Ainsi Manu s’était fixé pour seul objectif de battre François en le doublant systématiquement au largue, tactique qui eut, à la longue, pour effet d’énerver ce dernier , lequel opta pour un marquage sauvage du style vendetta , assez satisfaisant sur le plan intellectuel et moral mais peu concluant d’un point de vue stratégique. Cette guérilla perturba la course de Brice préparée la veille par ordinateur jusqu’à pas d’heure, ce dernier pris entre deux feux ne savait plus trop à quel saint se vouer côté marquage, un bain forcé dans une dévente ne parvint pas à lui rafraichir suffisamment les idées pour trouver une solution satisfaisante.
L’autre victime du duo infernal fut le malheureux Jean pris en sandwich à la bouée de près par l’agressif duo et par une risée traitresse, il effectua un splendide chavirage en touchant la dite bouée sous les yeux hagards du comité de course; Par contagion le laser de François fut aussi couché dans la foulée enlevant désormais tout intérêt à l’affaire.
Plus a l’arrière Jacques et Sébastien rivalisaient en dessalages avec un net avantage esthétique pour Jacques dont le style au vent arrière est nettement plus « rock and roll », mais c’est Sébastien, qui l’emporte pour l’ensemble de son œuvre pour le césar du petit baigneur. La mention du dessalage le plus bruyant est décernée à Cédric, certainement envouté par l’esprit de Mathieu…
François se relaxant tranquillement quelques minutes sur sa dérive après un dessalage entre 2 manches put apprécier la gentillesse des coureurs locaux qui lui donnèrent de très bons conseils, l’un pour le placement des pieds, l’autre pour lui signaler que son mat n’était plus planté dans la vase. Philippe dont le look de surfer fait se retourner les dames en crinoline qui se promènent le dimanche autour du lac, tenait son bateau à plat, jugeant la force du vent un cran au dessus de ses espérances. Le jet et le fireball de jean Paul et Céline (la grâce de la gazelle et la force du tigre sacré), se jouaient des bourrasques.
« Mais comment faites vous au rappel ? » fut il demandé à Gonzague à la vue de son équipier, Nicolas, remarquable athlète qui n’atteint pas encore 1m 95 et 95 kilos. Surprise par un ultime bain de Sébastien lors de la sortie des bateaux, la caravane frettoise remballa son nautique chargement dans l’attente des résultats pour les uns et de ses clés de voiture pour les autres…
Epilogue :Gonzague gagne en double équipé par Nicolas qui possède enfin la coupe dont il rêvait tant, en solitaire, Alan, 3eme, gagne la catégorie laser la plus représentée, le syndicat des François (SNF et CYVIA) obtient une révision de ses résultats après avoir relevé quelques anomalies , malgré les insinuations malveillantes de leurs propres sociétaires, mais quand on a des amis comme eux, on n’a pas besoin d’ennemis…
Régate départementale du 29 juin
Pour cet ultimate récital du championnat départemental du val d’oise du 1er semestre, La Frette avait bien fait les choses, soleil, vent léger remontant la Seine et ambiance de début de vacances.L’ami Christian Ecourtemer assura avec son professionalisme habituel le comité de course, relié par VHF aux 2 conducteurs de bateaux de sécurité, François, amateur de rafraichissants bains de pied après la sieste, et Jean Paul Catherine lequel délaissa pour l’occasion son cher Vent d’Ouest.Merci aussi à Brice et Fleur pour leur patience dans l’installation des drapeaux et à Marc pour leur acrobatique désinstallation.Merci aussi au bateau pompe qui croisait dans les parages pour ses fabuleux passages en fond de toile.
Nous pourrions écrire que seuls 3 équipages des clubs extérieurs avaient fait le déplacement,nous préférons féliciter l’élite du CYVIA pour sa venue: Michel en laser, jean Paul en Europe , Brigitte et Thierry en Fireball .
En fait la participation de 15 bateaux n’était pas si mauvaise pour une régate de rivière et les 4 manches disputées avec de beaux regroupements au vent arrière assuraient largement le spectacle. Bruno Pin domina une fois de plus la régate sur sa yole Louis XV à liston galbé, devant un Alan toujours aux aguets sur son laser accastillé à la dernière mode, mais Bruno ne gagna pas tout car le subtil Michel Hermann du CYVIA,l’autre génie du petit temps,gagna la 3eme manche avec une longueur de parcours d’avance, quel talent ce Michel!.L’équipage féminin frettois constitué par la douce Fleur et l’audacieuse Martine, alliant le charme et la combativité, triompha finalement de la voie d’eau due à une trappe arrière, sans doute sabotée par un concurrent mysogine et envieux, pour terminer la dernière manche en vie et en bonne santé.(A part les bosses de l’équipière dues aux coups de bôme parce que c’est un peu bas la bôme d’un 420).Sébastien dont c’était la première régate, après, s’être désencastré du siège avant d’un 420 victime d’une voie d’eau, prétendument provoquée par le sabotage de la trappe arrière , boucla 2 manches en X4, dont une dernière tout à fait honorable en battant précisément un 420 féministe en train de couler.
Le manque de suspense chez les solitaires , malgré la trés belle manche du gourou du CYVIA, ne fit pas école chez les doubles.Le subtil François Maréchal, l’autre président des SNF , voir rubrique:section belle plaisance, usa de toute sa science de la voile pour propulser son Mousse magnifiquement restauré à la première place en temps compensé devant le Gonzy boat dépité de Gonzague et Mael, pourtant ultra favori chez les parieurs.La lutte fut également serrée entre les 2 Fireball(s) aux équipages mixtes, le modèle frettois de Jean Paul et Céline l’emportant d’un cheveu devant celui du CYVIA.Autre équipage mixte Louis et Camille en 420, terminent 3emes sans que le barreur puisse prétendre, une fois de plus, déposer une candidature crédible pour le Goncourt de la courtoisie en régate.
Le classement final , en double : 1ers François et Yvan Marechal en Mousse, 2emes Gonzague et Mael en Jet, 3emes Camille et louis en 420.4emes : Jean Paul et Céline en FB, 5emes Brigitte et Thierry en FB,6emes Fleur et Martine en 420.
En solitaire : 1 Bruno Pin2. Alan Thepaut, 3 Brice Goineau 4. Michel Hermann5.Jean Paul Hamoignon 6. Philippe Souques. 7. Jean Sire 8eme Jacques Leprovost. 9eme Sebastien Meot.
Toute notre gratitude enfin , pour l’utilisation de Freg et les classements , soigneusement gonzycontrôlés, à Philippe dont le physique de surfer et les longs cheveux blonds font se pâmer les gracieuses promeneuses qui déambulent sur les quais de Seine le dimanche après midi, sous leur ombrelle.
Régate de Vo la frétillante du 22 juin 2006
Pour cette régate de série Vent d’Ouest ,s’ajoutaient aux 5 quillards frettois le renfort de 2 bateaux du CVBS, celui de son président Claude équipé par Patrick et celui des 2 Alains . Un jet , un 420 et un laser radial de dernière minute étaient également invités avec classement spécifique à titre d’entrainement pour la prochaine régate départementale frettoise.
Le comodore du CVBS, Pierre Toureau vint renforcer le comité de course frettoiscomposé de François M (président de la section belle plaisance)et de Martine , la rigueur fut de mise dans un exemplaire usage des drapeaux.La cohérence entre signaux sonores et visuels atteignit une perfection inégalée, dont bien des clubs de voile pourraient s’inspirer.
Il est bien difficile de naviguer dans un vent d’orage par nature variable et capricieux, ce qui exige des équipages une infinie patience sous un soleil de plomb, pour faire face aux sautes de vent et aux tourbillons.
Bref il fallait rester zen dans un vent éprouvant qui fit plusieurs fois modifier le sens du départ.
L’équipage local presqu’habituel du VO 262 de François et Cédric sut tirer partie de sa connaissance du terrain et des fondamentaux du vent d’orage, pour remporter in extremis la première manche devant Claude et Patrick pourtant bien méritants.
Ces derniers avaient passé en avance la bouée en amont, François et Cédric sur le 262 touchèrent allègrement la bouée, réparèrent par un 360°envoyèrent le spi en torche , “détricotèrent” et remportèrent la manche de quelques mètres.C’est dans ces situations que l’on apprécie les équipiers exceptionnels et Cédric fait partie du lot.Au fil des manches , les équipages frettois, mélanges de jeunes et d’anciens Jean Paul et Tommy, Jacques et Gaetan, Alain et Mael , Georges et Nicolas prirent de l’assurance.Après bien des rebondissements , et quelques exercices de l’homme à la Seine de son équipier,le VO 262 gagna les 3 premières manches et laissa la 1ère place de la 4eme pour quelques mètres à Jean Paul et Tommy .
La remise des prix eut lieu sur le quai des SNF où les concurrents purent retracer leur orageo-venteux calvaire nautique, un verre à la main.La sécurité fut assurée avec brio par Claude sous son chapeau de paille et par Philippe , dont les traits burinés de hells angel nautique font se pamer les dames en crinoline qui déambulent langoureusement,le dimanche sous leur ombrelle, le long du fleuve.
Régate de Beaumont
Une quinzaine de bateaux aux couleurs québecquoise ont participé aux innombrables manches courtes de cette régate organisée sur l’ Oise par nos amis d’ ABC Voile.
Les courageux concurrents étaient venus de La Frette avec 6 bateaux et surtout de l ‘isle Adam en voisins avec presque tous les autres bateaux.
Le duel traditionnel La SNF /CYVIA tourna nettement cette fois en faveur de La Frette avec la belle victoire habituelle de Bruno Pin sur sa yole ok louis XV aux listons galbés, devancé seulement 2 fois sur la ligne d’arrivée au cours des 6,7, ou 8 manches de la régate par un trés beau laser bleu de collection.
En 420 le président frettois (le vrai,celui de la section belle plaisance des SNF) François M l’emporta sur un 420 quadragénaire avec Yvan son fils et super équipier motivé devant un fireball.
Mais le véritable évènement de la régate c’était le “comebaque”(en québecquois dans le texte), d’un solide monument frettois du laser Philippe S. remarquable athlète, 1m 95, 95kgs, une légende de la série,dont les longs cheveux blonds de surfer et les yeux bleus délavés font se pamer les promeneuses en crinoline qui déambulent langoureusement sous leur ombrelle le dimanche sur les bords de la zone artisanale de l’ Oise.
Quel talent ce Philippe, dans cet épisode du retour de la vengeance du barreur frettois, guettant la risée , l’oeil aux aguets, évitant les herbes qui s’accrochent par demi tonnes sous le safran et slalommant parmi les concurrents comme dans une équipée sauvage au ralenti cinématographique , faute de vent hélas.
Saluons aussi le retour de Manu et de son bateau à la décoration personnalisée et fleurie si réussie, éternel second comme Poulidor de ce tour de l’Oise nautique. Il se place 2eme simple devant Alan,François et Philippe, dont la jalousie et la rancoeur partagées déformait le visage d’habitude si beau.
Quelques surprises et rebondissements sont à noter dans cette régate aux manches courtes. Ainsi lors de la dernière manche courte,( la 6eme, la 7eme ou la 8eme, je ne sais plus, il y en eut tellement) le président frettois, à la dérive, remonta finalement toute la flotte grace à une habile stratégie venteuse, (définition politiquement correcte du coup de bol)en prenant successivement la risée de droite, puis celle du centre et enfin celle de gauche en rasant la berge pour doubler à la bouée en amont, par l’extérieur, un trio de tête frettois “vachement sympa” qui l’attendait là depuis un bon quart d’heure sans bouger avec une patience méritoire.Ca fait toujours plaisir d’attendre un bon copain n’est ce pas? A la réflexion,ça pourrait à la limite, provoquer une certaine crispation et ça n’a sans doute faire rire que Bruno dans sa barbe. Il devrait donc immortaliser la séquence par ses talents de dessinateur dans le prochain Pourquoi Pas.
Ah, quand on a des amis comme eux ….
Un François frettois à l’ YCIF
Pendant que le gros des troupes frettoise se couvrait d’une gloire méritée, mais tardive pendant la descente de Seine en amont ,un autre frettois François Maréchal président de la prestigieuse section belle plaisance des SNF et son fils Yvan, remportaient le fameux trophée Virginie Hériot en aval sur la Seine à l’ YCIF .Le trophée leur fut remis au terme de deux jours de régate sur leur Mousse en bois magnifiquement restauré,ainsi que le prix bois et coton 2008, récompensant précisément la meilleure restauration.
Bravo président!
DESCENTE DE SEINE LE 8 JUIN
Même si le record de participation de 80 bateaux des années précédentes n’a pas été battu, la présence d’environ 70 voiliers , croiseurs, côtiers, quillards de sport et dériveurs a permis le succès de cette édition 2008 favorisée par la présence du vent et d’un bon courant. Les frettois ont rélisé leur meilleur participation avec 16 bateaux, dont 7 vent d’ouest, 1 fireball, 2 420 et 6 lasers, mais ils ne se sont pas signalé par un record d’exactitude, car le départ prévu à 9 heures n’a finalement eu lieu qu’à 9 h30, la jeunesse laseriste étant difficile à discipliner.Laura, Jean-Olivier,Eloi et Vincent,nos petits nouveaux eurent tout le loisir d’apprécier leur exhubérante bonne humeur pedant tout le trajet. Comme dans un dessin de Haffner c’est en remorque du Neptune l’ancien ravitailleur du capitaine Josian que les frettois sont remontés jusqu’au Pecq où le départ a été donné assez rapidement après leur arrivée pour les 3 catégories de bateaux.Je passe pudiquement sous silence l’absence de noeuds de chaise sur les bouts de remorquage, vous avez aimé les noeuds mouillés, vous adorerez les défaire sous tension après une heure de remorquage dans une mémorable pagaille.Succédant au départ des croiseurs à peine remis de leur barbecue légendaire et traditionnel de la veille, ce fut le tour des dériveurs un peu mieux réveillés et enfin des Vent d’ Ouest de partir vers Montesson la lointaine. Espérant protéger son incognito sous son chapeau australien et ses lunettes noires afin d’échapper aux inévitables questions relatives au retard de son club sur la ligne, le président frettois équipé par Halvard Savary décida d’arriver le plus vite possible à Montesson en prenant la tête de la première manche après l’ile du Pecq pour ne plus la lâcher jusqu’à Montesson.
Mais ce genre d’arrivée en tête n’est jamais trés discret avec la rivalité historique dans cette série qui oppose les clubs de La Frette et de Montesson depuis la nuit des temps. Rajoutons y le retour en force d’une légende vivante de la série, par ailleurs comodore du CVBS, le toujours jeune Pierre Toureau qui prit un malin plaisir à laisser planer le suspense sur l’ordre de l’arrivée jusque dans les dernières secondes.Vint ensuite la cérémonie du mouillage et des navettes, vaillament assurée par Claude et Georges sur leurs bateaux de sécurité, ce qui permit une rapide piquenique sur les berges.
L’après midi , ce fut une autre paire de manches dans le plus pur style “sauvons les meubles” , pour nos vaillants frettois vainqueurs du matin en VO.Fred et Georges, voiles blanches et coque beige, partirent au galop vers Maisons Lafitte au baisser du drapeau sur le VO 263, bien décidés à garder le cap et la tête froide, virant à la refusante comme à la parade.François et Halvard malgré plusieurs tentatives ne parvinrent pas à les passer pendant une bonne moitié de trajet.Hélas revigorés par un légitime désir de revanche bien compréhensible 2 bateaux du CVBS dont celui de Claude son président et de Patrick , deux ami mais néanmoins adversaires, doublèrent comme des fleurs les 2 bateaux frettois trop occupés par leur fratricide duel .Après un nouveau quart d’heure de positions inchangées, le 262 se décida à doubler son compatriote le 263, en profitant d’une risée connue de lui seul qui trainait par là depuis la plus haute antiquité, pour terminer 3eme de cette ultime étape et remporter la coupe VO.Plus à l’arrière du champ de bataille, d’autres VO s’attaquaient vaillament aux piles de pont tout en remontant la flotte des dériveurs et des croiseurs.
je passe pudiquement sous silence les prises de coffre un peu “rock and roll” de la ligne de mouillage scientifiquement posée derrière les péniches à fin d’être à l’abri des regards indiscret des spectateurs massés sur le quai des SNF transformé en port de plaisance.
Remerciements sincères et chaleureux à tous ceux qui ont participé à la préparation et au bon déroulement de cette mémorable journée, à la sécurité à l’accueil et au ravitaillement des concurrents , aux photographes amateurs au regard professionnel, aux équipes des clubs de Montesson et du Pecq ainsi qu’au comité de course.Résultats complets de toutes les séries bientôt sur les sites officiels.
Régate départementale d’Enghien 1er juin 2008
Les 9 équipages des bateaux frettois qui avaient fait le déplacement à Enghien avaient sans doute vendu la peau de l’ours un peu vite face aux 8 bateaux du Cyvia et aux onze de la SNE.
Ce fut une belle régate de lac,en 4 manches disputée par un vent faible et orageux favorisant sans surprise les barreurs légers des yoles ok et des Europes .
Vents tournants, risées traitresses, tourbillons orageux, s’ils ne mirent pas le feu au lac, mirent à rude épreuve les nerfs des concurrents.
Si les barreurs de solitaires ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes dans des situations difficiles, les équipages de double ont parfois tendance à se renvoyer la balle au lieu de s’appliquer à faire avancer leur fireball.
Ce plan d’eau difficile ou tout peut être remis en cause d’une manche à l’autre finit quand même par favoriser les équipages locaux .
Ainsi alliant la grace de la gazelle et la force du tigre sacré(proverbe japonais)les redoutables seurs Scheiwiller battent en double le gros des troupes frettoise en devançant le gonzyboat de Gonzague et Halvard, à la dernière meilleure manche.
En solitaire, Alan 4eme, maitre du monde le matin et meilleur laseriste frettois du moment, n’a pas réussi à conforter sa domination du matin à l’heure de la sieste, il est devancé par Gautier 3eme lancé comme un diesel et fidèle à sa tactique de vampire consistant à rattrapper ses concurrents sau fil d’une manche après un départ scientifiquement raté.Devant Gautier, on trouve Gwenael de la SNE, le local de l’étape en Europe, sauveur des perche-mobiles égarées, enfin, le vainqueur est Bruno sur sa comode louis XV retrouvée par hasard samedi dernier en fouillant au fond du hangar des SNF.Comme quoi, en cherchant bien..
François 5eme en bagarre avec louis toute la journée finit par devancer ce dernier en profitant de quelques joyeuses risées de traverse , rallongeant le parcours mais augmentant la vitesse. Le grément radial n’est désormais plus adapté au grand Cédric dont les kilos de muscles et le mètre 80 laissent espérer une rapide et salutaire reconversion au standard.Après les embouteillages habituels de l’heure de pointe au ponton flottant,corsés par une lutte présidentielle sans merci contre les branches d’arbre, les visiteurs épuisés attendirent tranquillement les résultats de la mystérieuse martingale des temps compensés.Merci à la SNE, pour son accueil et l’organisation, et meilleurs voeux de rétablissement à Mathieu car même avec quelques passages de bouées particulièrement animés, le plan d’eau sans lui nous a paru bien silencieux.
Navigations du 17 et 18 mai
Samedi dernier les jeunes anciens, désormais intenables en vent d’ouest, ont gouté aux joies calmes du 320 et à celles plus instables de l’open bic en l’absence de victor leur leader retenu par la médecine.
Un vent tranquille remontant la Seine a permis de voir éclore de nouveaux talents plus enthousiasmés par les manoeuvres que par les rangements.
Seul Pierre, a gouté aux joies du dessalage, en digne héritier de ses deux grands frères et fidèle à la malédiction familiale, il a réussi à redresser la situation sans aide extérieure;
Pendant ce temps Claude inaugurait son nouveau bolide sécuritaire , en zigzagant autour d’une flottille de lasers effarée composée de Jean, Cédric et Alan, ce dernier louchant avec concupiscence sur les OPen Bics à la manière d’un enfant trop grand sur une voiture de manège trop petite.
Dimanche les laseristes fanatiques réduits au nombre de deux firent le déplacement pour la régate de ligue laser à Montesson . Le retour l’air hagard de jean que nous n’avons pas reconnu tout de suite en raison de son état d’épuisement, alors que nous sirotions tranquillement une boisson fermentée sur les marches du club, peut raisonnablement laisser penser que les conditions furent difficiles.
Jean est 8eme en standard, Alan 8eme en radial et personne n’a la moyenne après avoir donné le maximum dans cette pénible épreuve, bravo pour leur méritoire participation!.
A La frette , la régate intersérie prévue se transforma avec le vent d’orage en régate de série pour 6 Vent d’ouest.
Suite à une renverse de vent , le dessalage spontanné, amarré à quai, du Fireball de jean Paul découragea ce dernier de poursuivre des efforts annonciateurs de bains inéductables .
Jean Paul 1 et jean paul 2 conclurent donc benoitement une alliance oecuménique pour effectuer leur régate dominicale en Vent d’ ouest .
Une tentative de navigation solitaire de l’intrépide Jacques B. se termina dans les flots suite au passage brutal d’une bome d’un bord sur l’autre au vent arrière, phénomène bien connu sous le nom d’ empannage sauvage par les spécialistes.
l’ami Gonzague inquiet sur la sécurité, déja au chevet de Georges le téméraire, décida après quelques instants d’hésitation entre le contenant et son contenu à la dérive,entre le bateau et le naufragé, de récupérer finalement le tout rapidement grace à une brasse peu conventionelle mais efficace du naufragé.
Une pluie providentielle à l’heure de l’apéritif sonna le glas de ces expériences nautiques malheureuses au profit d’un repas bien mérité .
Le vent plus établi et les équipages recomposés permirent un après midi plus classique en matière sportive pendant 5 manches , malgré un incessant trafic de vente et de rachat de yoles ok propre à cette attachante mais instable série.
Les renforts composés de Nicolas et Cédric, déserteur matinal de la régate laser rallié à la chaude ambiance frettoise à la satisfaction du président heureux de récupérer un équipier talentueux, permirent de lancer les 6 vent d’ouest vers leur traditionnel combat naval .
Gonzague et jacques le miraculé, partirent comme un obus au coup de klaxon de Céline et de Louis, pour remporter la première manche , pendant que Cédric rafistolait avec des bouts de ficelle, et la tête en bas la patte d’oie d’écoute de grand voile du bateau de François qui venait de lacher, illustrant tristement par l’exemple l’expression “péter un cable”. il est à noter qu’aucun mot plus haut que l’autre ne fut prononcé à cette occasion, ce qui n ‘est pas toujours le cas en équipage en cas d’incident.Néanmoins lors de l’escale qui suivit sur le quai entre les manches, certains crurent toutefois relever les expressions “y a t il quelque chose qui ne craque pas sur ton bateau pourri?” et “tiens tu me fais penser que je n’ai pas vérifié l’état des cables e trapèze!” au cours d’une conversation courtoise mais passionnée.
François et Cédric se vengèrent donc dans la 2eme manche,talonnés par Jacques et Gonzague ainsi que le duo des jean paul , nos papes déchainés du VO .La bataille faisait rage dans le 2eme peloton entre Jacques 2 en solitaire, Dominique et Nicolas qui nevoulaient rien lacher et Georges et Antoine survoltés.Le vent toujours fort occasionna à Georges une fatale rupture de drisse avec déchirure de grand voile qui l’obligea à abandonner. Quelques fautes d’inattention marquèrent cette régate dans les manches qui suivirent et soulignèrent les qulités diplomatiques des concurrents , il en fut ainsi lors d’une priorité fort tardivement accordée à la bouée d’empannage, et lors d’une abattée involontaire mais un peu trop voyante d’un bateau au vent avec équipier suspendu au trapèze (dont la résistance n’était finalement pas sujette à cautio) sur un bateau sous le vent. Le résultat des courses fut proclamé par Nicolas sous sa casquette après la fin des hostilités: 1er le 262 de françois et cédric , 2eme gonzague et jacques, 3emes les 2 jean Paul, 4eme dominique et nicolas , 5eme Jacques 2 et 6eme Georges et Antoine. Remerciement tous particuliers à Jacques pour sa cascade,à Gonzague pour le sauvetage, à Dominique pour les lots, aux 2 Jean Paul pour leur bonne entente, à Céline et Louis pour le comité et à Thomas pour son efficace remplacement du mégaphone .