Régate du 11 novembre : Le trophée Fischesser&Legrand
La dernière régate frettoise de la saison bénéficia de conditions exceptionnelles avec du soleil, du vent et une forte participation de 18 voiliers.
Le président frettois en était encore à pester en démêlant une pavillonnerie réticente quand accostèrent sur le quai frettois les deux bateaux du CVBS emmenés par leur dynamique et ponctuel président Claude Herbillion vers 9 h10.
La tradition veut en effet les frettois souffrent toujours d’un léger retard dans leur organisation.
Le temps de mettre en branle les 14 équipages frettois et les deux de Conflans, il était bien 10 heures 30 lorsque Georges Hagnere, président du comité de course lança le départ.
Le 11 novembre est un jour favorable aux régatiers car il ya peu ou pas de péniches, ce qui « agrandit » considérablement le plan d’eau, un luxe inespéré pour 8 Vent d’Ouest, 6 lasers, 2 yoles Ok, 1 X4 et un Ponant.
Ce dernier, méticuleusement « savarysé », prenait presqu’autant de place sur la ligne que dans le hangar, et à la réflexion, heureusement que le gros de la troupe n’était pas en Ponant malgré de possibles et bien légitimes erreurs d’interprétation littérale….
D’ailleurs la tradition veut que les équipages de Ponant soient pondéralement imposants.
Pour une fois nous avions un beau et long parcours dans un vent régulier, descendant la Seine avec peu de courant, le rêve du régatier représentatif de moins de 50 ans, cible des annonces publicitaires dans les revues nautiques.
Un tel vent aurait du profiter aux Vent d’Ouest, la coutume voulant en effet que les quillards remontent mieux au près dans ce genre de conditions en rivière, hélas, il faut bien constater que les barreurs de solitaires se fichent pas mal de la coutume, et je ne suis pas prêt à tenter le moindre échange de verroterie avec eux.
Au fil des manches 4 bateaux étaient souvent en tête en temps réel, le VO 262 de François et Amine, celui de Jean Paul 2 et de Tommy, l’imposant Ponant de nos vieux routiers sympas et la commode louis XV de Bruno, qui reste un exemple pour nous tous. (Bruno, pas la commode)
Les autres équipages profitaient du beau temps sans se décourager car à 18, il ya toujours un bateau à doubler et c’est bien agréable de naviguer dans ces conditions avec un coteau frettois habillé de couleurs automnales. (Cet intermède de poésie bateau vous était offert gratuitement par l’auteur.)
En VO Alain et Thierry se battaient calmement avec l’équipage ultra zen composé de Jacques et de Nicolas 2, les bateaux des 2 Claude de Montesson beaucoup plus motivés, et celui de Dominique et Laurence.
Benoit et Guillaume trop influencés par d’amicaux conseils techniques ne se remirent pas d’un subtil réglage de hale-bas qui eut pour conséquence néfaste de faire exploser ce dernier, en dépit de leur frêle constitution.
J’en profite pour dire qu’à la Frette quand on a des amis comme nous, on n’a pas besoin d’ennemis.
Cet incident fut à la base, pendant le reste de la régate, d’une rancune tenace envers le président frettois qui leur avait assuré qu’ils disposaient du « bateau le plus rapide du club ».
Et je vous passe les réflexions désagréables du style « il était pourri ton hale bas …»
En solitaire, loin derrière Bruno, François M. bataillait ferme avec Jean, Alan.et jean Paul premier, sans se préoccuper de la beauté du paysage (se référer à la poésie gratuite précédemment évoquée).
Moins toilés, Nicolas premier lâché sur le flamboyant X4. Rouge ressuscité par Dominique, Jérôme en laser radial et Thomas en 4.7 fermaient la marche sans se faire le moindre cadeau, mais heureux de naviguer enfin les pieds au sec.
C’est scientifiquement reconnu, il ya plus de risques de faute de barre quand on navigue nombreux alors que curieusement une régate est plus intéressante quand on est beaucoup.
Ainsi, le barreur du présidentiel VO apprécia mal la distance de croisement vis-à-vis du Ponant dont l’équipage lui faisait alors valoir un tribord avec une arrogance jugée déplacée.
Le Ponant à l’étrave renforcée comme un char Leclerc, vira prudemment de bord pour éviter la collision à ce moment là en même temps que le VO.
(« A terre ce sont des amis, sur l’eau ce sont des ennemis ! » disait mon guide spirituel Michel Moreuil à son équipier.)
Bruno sur sa Yole ok, qui régatait par hasard dans les parages en voisin (et qui est un peu notre conscience en matière de navigation courtoise) suggéra que le dit refus de tribord devait entrainer une réparation, ce qui obligea le barreur trop optimiste du VO à effectuer spontanément un 720 °. Malgré cela le VO 262 réussit à passer la ligne d’arrivée avant le Ponant.
Bruno ne manqua pas de féliciter l’équipage du 262 pour son strict respect des règles, ce qui poussa l’équipier de ce dernier, à s’interroger sur la mauvaise foi ambiante chez les barreurs.
Les deux autres manches matinales dominées par Bruno furent plus favorables au Ponant et au VO de Jean Paul 2.
Après trois manches il est de coutume d’aller manger, autour d’un barbecue ce que nous fîmes en fêtant au passage les 74 bougies de Jacques. Le repas fut joyeux à part quelques tentatives de gavage de l’équipier présidentiel jugé trop léger par deux concurrents rancuniers d’un VO réputé rapide, mais un peu faiblard côté hale-bas.
Il est en effet de coutume d’essayer de gaver les équipiers des bateaux rapides à défaut de parvenir à les faire boire à midi.
L’après midi se poursuivit avec une lutte au couteau entre le Ponant, la Yole d e Bruno et le VO 262 pour être le premier arrivé en temps réel.
L’équipage du Ponant savarysé connut quelques problèmes d’étanchéité, suite à un vice en fait une visse mal implantée, il eut aussi quelques difficultés au vent arrière pour doubler le VO 262 qui affichait quelques réticences à se laisser faire. Cela entraina un subtil jeu d’alliances, volatil et compliquée entre le Vent d’ouest et la Yole OK de Bruno qui régatait en voisin dans les parages, jusqu’à à la bouée de vent arrière. En résumé le Ponant qui voulait prendre l’intérieur de la bouée gaillardement, se trouva bel et bien bloqué, dans son élan, en ratant la courbe parfaite qui permet de passer la bouée au prés serré avec vitesse, ce que réussirent le VO et la yole.
Jean toujours détenteur de al coupe Raymond décida de marquer les esprits lors de l’avant dernière manche.
Cinq secondes avant le départ un VO incognito à contre sens, en évitant de justesse un concurrent lui fit un merveilleux refus de priorité.
En l’abordant, il prit, son étrave dans la boucle de l’écoute du laser de Jean.
La tradition voulant que l’inertie d’un quillard soit assez efficace, le malheureux solitaire fut contraint à une exemplaire marche arrière de plusieurs mètres.
Jean, comme de coutume, passa donc la ligne de départ avec une bonne quinzaine de secondes de retard en maudissant les quillards en général et ce VO en particulier.
Jacques prit son bain annuel de Seine en débarquant, entre 2 manches, entre son bateau et le quai, un espace traditionnellement rempli d’eau selon toutes les observations relevées jusqu’ici par les spécialistes…..
Cependant, l’enquête n’a pas pu prouver la moindre responsabilité de Nicolas 2 dans l’affaire en dépit de lourds soupçons de ses amis du club, mais quand on a des amis comme eux…
La sécurité de la régate fut assurée successivement par Patrick, puis Bruno, Dominique et Jean Paul 2 qui sacrifièrent une manche très sportivement, mais elle n’intervint qu’une seule fois pour désenvaser le VO d’un club voisin, adversaire mais néanmoins ami.
Les passages de bouées furent dans l’ensemble corrects malgré les hurlements habituels, car il est de coutume de hurler aux bouées depuis la nuit des temps pour prévenir les chocs.
Le jeu consistait simplement à éviter l’étrave blindée du Ponant de Ray Charles et Gilbert M. qui emportés par un enthousiasme lancer de spi négligeaient quelque peu la surveillance visuelle d’un plan d’eau bien encombré.
La coutume veut en effet qu’en rivière les voiliers vent arrière croisent les bateaux au près.
Au final Bruno Pin l’emporte avec sa classe habituelle et une manche sacrifiée à la sécurité collective, il gagne le trophée Robert Legrand 2009 en catégorie solitaire devant Alan Thepaut et François Maréchal.
Le Ponant d’Halvard et Gonzague 4eme remporte le trophée de la dernière chance pour son lancement.
En VO la série la plus représentée avec 8 bateaux, la Coupe Fischesser revient à l’équipier du VO 262 Amine Khetim, désormais émérite lanceur de spi.
Tous nos encouragements à Nicolas 1 qui court désormais dans la cour des grands, à Jérôme pour sa première régate et à Thomas Pin toujours aussi fier de son papounet .
Dominique qui ne finit plus dernier, voit toutefois ses chances sérieusement compromises pour la prochaine coupe Raymond.
Retour vers le futur de la plaisance : régate des bateaux de collection à la BNO le 11 octobre 2009
Dans le cadre de sa formation de moniteur de voile, l’ami François Maréchal, président honoraire de la section belle plaisance des SNF a eu la bonne idée d’organiser une régate de bateaux de collection, à savoir de dériveurs conçus avant 1975 à Verneuil sur Seine.
L’idée a eu du succès puisque 25 équipages propriétaires passionnés de ces chères vieilles choses flottantes ont répondu à son appel le dimanche 11 octobre sur le plan d’eau de la BNO. Il y avait en grand nombre des « Vaurien » et leurs cousins les « Mousse », quelques 420 (un peu traficotés parfois), et 470, un superbe caneton d’Eugène Cornu modèle 1957, quelques raretés en polyester typiques des années 60 au design plus ou moins réussi, mais aussi 2 splendides Sharpies, un magnifique Snipe, un incomparable « Flying Dutchman » sans compter les inoxydables « Yole Ok « et autres « Europe ».
Le tout représentait une bonne cinquantaine de passionnés venus parfois de fort loin car il y avait là par exemple l’élite des navigateurs collectionneurs de l’Auvergne toujours demanderesse depuis la plus haute antiquité de façades maritimes.
Le beau temps était au rendez vous, enfin, cela veut dire que les nuages n’ont pas amené la pluie, et un petit vent sympathique fut au rendez vous pour assurer un déroulement correct des 4 manches à suivre de cette régate très sixties mâtinée d’années 30.
Naviguer sur des bateaux anciens, c’est d’abord une affaire de passionnés qui ne rechignent pas à manier les outils traditionnels tout en utilisant sans vergogne les outils de communication électronique les plus modernes pour assouvir et partager leur passion.
Généralement le collectionneur qui est d’abord un bricoleur, puis au fil du temps un artisan, passe plus de temps à réparer ou restaurer son bateau qu’à naviguer avec une fois ce dernier presque terminé. Dans ce genre de régate ou de rassemblement ce n’est donc pas la performance qui est d’abord recherché, mais la satisfaction de faire revivre un bateau que l’on juge exceptionnel, ou qui a une histoire qui vous est chère.
L’amateur occasionnel de ce genre d’évènement peut retrouver des sensations ou des absences de sensation d’autrefois et mesurer la chance qu’il a de naviguer sur des bateaux plus évolutifs en savourant ainsi les progrès de l’architecture navale.
Ce fut le cas de quelques barreurs de vauriens un peu dépités par leur robuste lenteur dans les virements de bords.
Qu’importe, après tout, la vitesse et les sensations n’étaient pas vraiment le but du jeu. Les 4 manches furent âprement disputées sans incidents notables, excepté quelques échouages.
Les tentatives de spi furent rarement payantes sur des bords un peu courts avec des équipages dont l’avenir olympique appartenait au passé.
Les jeunes équipiers étaient très étonnés par ces vieilles carènes : « comment que j’avancerais avec mon Open Bic » me suggéra Maël, et « comment ça se fait qu’il n’y a pas de caissons ? » à propos du Vaurien.
De mon côté j’avais parfois l’impression de vivre au ralenti dans un remake « de retour vers le futur » dans une version régatière.
Le vaurien a son caractère, il n’aime pas être gité, il n’aime pas qu’au près le bout de sa bôme soit ailleurs qu’au coin du tableau arrière, il n’aime pas les virements de bord et les dessalages, il ne donne des sensations qu’au rappel dans la brise, et heureusement il y en eu un peu dans la dernière manche.
Et les frettois dans tout ça, me direz-vous ? François Maréchal et Julie se classent 9emes en Mousse, François Perche et Maël Mignot 11emes en Vaurien et notre super star frettoise Jean Paul Chrismann rafle la première place en Yole OK.
Et l’on discuta longuement entre passionnés après les résultats de cette épreuve originale qui se révéla être un joli succès…..
Régate des municipalités du 04 octobre
Initialement prévue le 25 septembre sur notre calendrier cette régate fut décalée le 04 octobre en raison d’une cérémonie exceptionnelle concernant Brice et Fleur qui avaient décidé de s’engager en double pour une longue et heureuse navigation.
Une quinzaine d’équipages se réunirent de fort bonne heure pour démarrer vers 11 h 30 seulement cette compétition dédiée aux municipalités d’Herblay de la Frette et de Cormeilles.
En effet quelques incidents informatiques, pavillonnaires, ainsi que le bain de Seine mensuel du jeune Benjamin vinrent retarder notre programme.
La vieille rivalité entre les quillards, c’est-à-dire nos chers Vent d’Ouest et les solitaires, nos vieilles yoles OK et nos fameux lasers, aurait du logiquement se conclure en faveur des premiers dans un vent tournant et capricieux venu de l’ouest.
Il suffit en effet en quillard de profiter de l’inertie produite par la moindre risée aléatoire pour se propulser jusqu’à la suivante, alors que les dériveurs s’arrêtent aussi facilement qu’ils ont démarré et se perdent en virements inutiles dans les tourbillons.
Les équipages de quillards doivent simplement adopter une attitude zen sans toucher à la barre, tranquillement assis au fond de leur bateau en se tenant simplement prêt à régler leurs écoutes.
Cette belle théorie se vérifia bel et bien à la première manche ou le VO de François équipé par Amine fit la différence, mais les barreurs aux nerfs fragiles de dériveurs ne s’en laissèrent pas compter lors de la deuxième manche.
Un combat rapproché opposait Bruno à Gautier et Louis peu désirer de laisser passer ses légendaires ainés sur la ligne d’arrivée.
En VO Thierry coiffa Jean Paul 2 sur la ligne alors que l’équipage ultra Zen composé par Jacques et Nicolas 2 laissait passer sa chance, harcelé par Dominique et Laurence aux aguets.
Nicolas 1, sans complexe sur son parcours réduit, se faisait une joie, sur son modeste Open Bic, emporté par l’enthousiasme et par une risée providentielle, de faire valoir de sonores tribords sur de gros quillards arrêtés, envasés et non manœuvrant, qui prenaient la chose avec une dose de philosophie toute relative.
La pause repas fut la bienvenue pour assurer le repos nerveux de tous les concurrents, comme c’était la saint François, ce dernier réussit à casser sa bôme de Vent d’ouest suite à une erreur d’appréciation dans le réglage des voiles pendant la pause, et ce malgré une remarque pleine de bon sens de Frederik , la morale de l’histoire est qu’il faut toujours faire confiance au bon sens de l’ami Frederik .
Les 2 manches de l’après midi ressemblèrent curieusement à celle du matin avec cependant 5 minutes d’un vent constant qui traumatisèrent la flotte frettoise.
Grace à une bonne connaissance de la gestion des stocks du club François put récupérer une bôme inutilisée en état ainsi que Cédric son équipier fétiche qui assura les 2 dernières manches au foc avec brio, de nos jours on doit se contenter d’équipiers à mi temps à cause des anniversaires qui font une concurrence terrible aux régates, c’était le bon côté de la saint François. Ce dernier est d’ailleurs soupçonné d’alimenter en douce la caisse noire du syndicat des équipiers, mais allez savoir …
Le club de voile fut particulièrement gâté cette année pour cette régate puisque les 3 maires des villes de Cormeilles, la Frette et Herblay avaient fait le déplacement pour remettre une coupe aux concurrents les plus méritants : Delphine en équipière de vent d’Ouest, Bruno en yole ok et Louis, meilleur laser, car nous fêtions aussi l’arrivée d’un nouveau laser, le 6eme cofinancé par le conseil général du Val d’Oise. Nous remercions d’ailleurs chaleureusement les représentants des collectivités pour leur aide. Le pot qui suivit les résultats fut particulièrement convivial.
Championnat départemental 2009 : l’ultimate récital
La dernière régate de notre championnat départemental est souvent marquée par la malédiction des brumes automnales et d’un anticyclone, alors que la veille : « y’avait un vent vachement bien ! »
Pourquoi modifier les traditions et traumatiser les coureurs qui s’étaient déplacés en grand nombre, enfin suffisamment pour faire naviguer 16 bateaux ce qui est tout à fait honorable par les temps qui courent ?
L’élite frettoise, enfin, tous les frettois présents pour résumer, avait fait le déplacement :
Bruno avec sa commode louis XV, Gautier avec une copie carbonée d’icelle, jean Paul premier et son bahut breton, voilà pour les yolistes, en laser c’était le retour de la vengeance du Fanch après une escapade focquière en Jet, la chaleureuse présence de Jean et les grands débuts de Thomas en 4 .7 chaperonné par son papounet.
Côté double le PACS Gonzague Halvard, reconstitué pour la circonstance arborait un sourire carnassier après le succès laborieux de l’opération « déchaine ton cœur pour aider Halvard à rentrer dans sa combinaison de voile qui datait de quand il était moins…. musclé ».
Les 7 mercenaires frettois étaient accompagnés par deux joyeux compagnons du CYC, Benoit et Guillaume venus en laser, et en camionnette munie de tout le nécessaire de survie indispensable au confort et à la bonne humeur du régatier qui sait savourer l’existence.
Ah, cet excellent café fabriqué sur place le matin !
Nos adversaires héréditaires et néanmoins amis du CYVIA, se réduisaient à un trio composé du Gourou laseriste à l’immense sagesse, d’un yoliste mondialement labellisé désormais, et d’un percutant équipage de Fireball.
Le président du CV 95 géra, et ce en famille (bravo les enfants !) sa régate avec brio et professionnalisme, raccourcissant les parcours ou les modifiant quand il le fallait.
Le premier acte démarra vers midi sans trop de vent et le parcours bâbord dut être réduit, il fut dominé par un Bruno impérial en yole ok suivi de près par Michel doté d’un karma très favorable, pendant ce temps notre PACS frettois dominait le 420 d’Arnaud et Gwénael ainsi que le percutant équipage du fireball.
Le deuxième acte sans grand changement dans l’ordre d’arrivée se déroula dans de meilleures conditions de vent sur un parcours tribord, François n’arrivait toujours pas à doubler le Gourou déchainé du CYVIA et Jean n’arrivait toujours pas à doubler François alors que Thomas ne pouvait toujours pas dépasser Jean.
C’est un peu la même histoire du côté des yoles Ok ou personne n’arrivait à doubler Bruno, quant au Jet il avait une telle avance à l’arrivée que son barreur a du passer plus de temps le chronomètre à la main pour estimer son temps compensé qu’à barrer.
La troisième manche fut à peu près identique, sans réduction de parcours me semble t il, et sans grand incident notable sauf aux bouées où c’est quand même mieux de respecter les règles pour la fluidité de la circulation aux heures de pointe et la bonne humeur de tous .
La dernière manche, elle aussi suffisamment ventée fut celle la revanche des barreurs maudits au karma jusque là douteux, et sans atteindre le nirvana …on s’en rapprocha.
Bruno fut doublé par un autre yoliste, le gourou fut doublé par François en laser, Jean en progrès malgré sa rage de dents, redoubla d’attention pour remonter sa dérive au vent arrière.
Au final les frettois avec 7 bateaux présents, terminent en beauté ce championnat 2009 un peu décevant, avec la meilleure participation sur la régate, les premières et deuxièmes places en solitaire avec Bruno et Gautier, la première place en double avec Gonzague et Halvard , les place de 5, 6, 7 et 8 avec François, Jean Paul 1er, Jean, et Thomas tout fier de son papounet.