LES SNF CHAMPIONS DU VAL D’OISE: 9ème succès
Les Sports nautiques de la Frette viennent de remporter en 2010 pour la neuvième fois de leur histoire le championnat départemental de voile du Val d’Oise-Challenge Legrand Théry .
Les jeux étaient déja faits dans la catégorie solitaire avec le barreur frettois qui a dominé de bout en bout ce championnat départemental: Alan Thepaut qui avait déja remporté 4 régates à L’isle adam, Enghien, Cergy et La Frette.
Le suspense demeurait pour le classement par équipe , la participation et le classement en dériveur double .
Les SNF remportent largement , cette année le championnat par équipe et la participation, même s’ils doivent se contenter d’une trés honorable deuxième place en double.
De jeunes barreurs sont venus remplacer la génération précédente, chez les juniors , les frères Thepaut sont désormais en bonne voie pour accéder en notoriété aux frères Pin , les participations régulières et la progression de Nicolas Thepaut, Mael Mignot, Thomas Pin et Amine Khetim sont un signe de bonne santé et encouragent notre politique de formation des juniors.
Les anciens sont toujours là pour transmettre leur expérience et assurer les points comme Jean Sire, Brice Goineau ,François Perche, Bruno et Emmanuel Pin, jacques Leprovost en dériveur solitaire ainsi que Gonzague Thery en dériveur double. Dans cette catégorie , un équipage familial mixte en Fireball succède d’ailleurs à Gonzague et Halvard sur le podium. bravo à Céline et jean Paul Chrismann.
Voici le classement des meilleurs frettois après 5 régates, chacune d’entre elle ayant été gagnée par un frettois : 4 par Alan, une par Emmanuel à Beaumont : Catégorie solitaires: tous les coureurs étaient en laser à l’exception de Bruno Pin en yole ok
1: Alan Thepaut 2: François Perche 4: Nicolas Thepaut 5. Brice Goineau 7:Mael Mignot 8: jean Sire
9: Emmanuel Pin 10: Thomas Pin 14: jacques Leprovost 16 Bruno Pin ,19 Amine Khetim
Catégorie double: 2eme Jean Paul et céline Chrismann en Fireball .
Le championnat s’est déroulé dans de trés bonnes conditions de vent cette année.
REGATE DE LA DERNIERE CHANCE
Il y a des jours où on se contenterait bien d’une régate virtuelle, au coin du feu, façon route du rhum, mais en raccourcissant le trajet du rhum au maximum, entre le récipient et le consommateur, histoire de ne pas trop perdre de temps avec le routage.
En débarquant sur le quai vers 9h30 le comité de course désabusé, qui espérait naivement finir la journée au sec, aperçut sur déjà quelques fanatiques en trains de gréer leurs frêles esquifs dans les glaciales bourrasques de pluie du 11 novembre.
Cette régate de la dernière chance aurait d’ailleurs pu s’appeler la route du rhume.
Mais Il ne fallait pas décevoir le Morbihan et son représentant du Foyer laïc de Lanester au physique de surfer (pas le foyer, le représentant) qui faisait jadis, sur le quai de Seine se pâmer les dames en crinoline, ainsi que les 11 autres équipages équitablement répartis entre doubles et solitaires.
Le comité de course, sensible aux arguments plein de bon sens des coureurs (chantage, insultes, menaces de mort) décida spontanément, d’aligner les manches pour éviter l’épisode tant redouté du renfilage de combinaison mouillée après la pause traditionnelle de midi.
Le vent qui sifflait, laissait présager une régate musclée, et les présages se vérifient parfois.
La première manche fut lancée vers 11 heures sur une Seine sans péniches, mais avec 2 conducteurs de sécurité encore plus motivés qu’à l’accoutumée.
Les Vents d’Ouest abondamment chargés sur l’avant d’une cargaison de personnes de petite taille, vraisemblablement issues de l’école de voile, alternaient les coups de gite et les remises à plat dans un beau mouvement de balancier, tandis que les laseristes s’efforçaient de rester à bord de leurs chers bateaux.
Bientôt, Georges put étrenner efficacement sa mission de sauveteur en repêchant Philippe dont le regard désabusé en disait beaucoup sur le confort de la régate virtuelle comparé à la présente furie des éléments, François assisté de Raphael vint achever de redresser la situation du laser dont la dérive était scientifiquement coincée dans la bôme. Après un ultime regard consterné vers une rive désertée par les dames en crinolines Philippe décida d’en rester là pour reprendre ses esprits son souffle et sa dignité.
Vers l’avant alors que les laseristes et yolistes survivants bataillaient avec le 420 de Jean et Bruno et le PACS régatier reconstitué du Gonzyboat, la promenade romantique en couple de l’équipage du Fireball finit par prendre l’eau sur un bon coup de tangage, fidèle , en celà,à une tradition virant à la malédiction.
Vous avez aimé le premier épisode de” Promenade romantique en Fireball 1 : Le naufrage”, vous allez adorer le deuxième épisode : “le chavirage” .
En connaisseur l’équipage de la 2eme sécurité admira la courbure de la dérive lorsque le barreur rejoignit l’équipière, invariablement au sec sur cette même dérive, pour redresser la situation sans aide extérieure. En jargon de moniteur de voile celà s’appelle : redresser à la voix. Prétextant des craquements de bois sinistres,(on les croit sur parole) l’équipage romantique décida d’en rester là.
En laser Nicolas tournait comme une horloge alors qu’ Amine s’accordait une courte escale, trahi par un nœud d’écoute volatile (traduisez la phrase :l’écoute s’est défaite par : j’ai mal fait mon nœud en .
Laissant le 420, la Yole OK, le jet et les lasers survivants régler leur comptes, les Vents d’Ouest poursuivaient leur route, impassibles, chargés de personnes jeunes et de petite taille, sans crainte du dessalage à l’image de Dominique de Benoit et de Jacques qui fermait la marche avec opiniatreté .
La deuxième manche fut envoyée avec trois concurrents en moins et un long passage couché du bateau dérivant de Manu , mais lors de cette manche fatale, il apparut après un autre dessalage, que faute d’hélitreuillage, Manu n’arriverait pas à regagner son bord, Georges (le Saint Bernard de la régate) après application de la procédure usitée en pareil cas ( quel est ton code de carte bleue ?) récupéra donc le contenant et le contenu , c’est à dire le barreur et le bateau.
Pendant ce temps Bruno continuait à martyriser aux écoutes de foc l’heureux équipier et propriétaire du 420 rouge privé de gants et de poulies (même qu’il avait les mains en sang), mais qu’est ce que Jean n’aurait pas fait pour arriver devant Bruno?,Il est vrai que sa position de focquier judicieusement placée devant le barreur lui accordait un avantage certain dans l’ordre physique des arrivées. …En Jet Gonzague et Halvard avaient tenté un envoi de spi téméraire (osons le caviar,osons le champagne, osons le spi!), mais un empannage imprévu eut des conséquences déstabilisantes.L’ inoubliable séance de baignade qui s’en suivit laissa planer quelques doutes sur la pérennité du” come back de la dream team”..(en anglais dans le texte), le port de la polaire imbibante est d’ailleurs déconseillé en régate en dériveur.
Et pourtant Gonzague qui est à la régate frettoise, ce qu’Alain Prost est à la formule 1 , mérite bien son surnom de « Professeur » .
La troisième manche fut envoyée sans Manu en proie à une période de doute intellectuel et moral bien compréhensible.
Il semblait évident pour un observateur attentif que la yole vautrée sur le flanc en train de se remplir le long du quai pauserait quelques problèmes à Jean Paul, au démarrage de la manche.Il parvint malgré tout à redresser la yole et la situation, Dieu sait comment.
Parallèlement au remplissage de la Yole ok tragique, le quai se remplissait d’observateurs attentifs un peu plus nombreux à chaque manche. L’observateur attentif, en régate, cumulegénéralement cette fonction avec celle de commentateur sportif.
la voile qui est un sport visuellement peu rapide, est un régal pour le commentateur qui n’a pas besoin d’accélérer son débit verbal, je connais ainsi 2 copains laseristes au phrasé plutôt lent qui sont cependant d’excellents commentateurs…
Succédant à Jacques, François, opposé au rappel pour d’obscures raisons médicales, équipé de Raphael opposé au trapèze avec ceinture pour des raisons de mémoire,entreprit de faire une dernière manche avec le VO 127, une lutte sournoise les opposa donc, en temps réel au Gonzy Jet et au VO de Benoit , mais le Ville de Cormeilles franchit toutefois la ligne avant le Paul Fischesser qui avait tiré son avant dernier bord un peu trop loin croyant à une manche de 2 tours, enfin c’est ce qu’on dit après dans ces cas là….
L’expression barrer comme un pied parut conçue pour le barreur du 127, qui tenait ainsi la barre avec le pied arrière,après chaque rafale pour reborder tranquillement l’écoute à deux mains .
Le vent forcissant ainsi que l’appétit des concurrents, on en resta là, à l’unanimité .
Jamais la chaude ambiance du bar des SNF ne parut si conviviale aux équipages transis après leurs exploits du matin.
Lors de la remise des prix, Jean qui remporta la coupe avec Bruno, fit une déclaration solennelle très émouvante au cours de laquelle il remercia ses parents, son barreur, le metteur en Seine et la foule frettoise pour son soutien, il fut très applaudi par une salle éblouie mais il est vrai conquise d’avance.
Nicolas, mort de fatigue, bien décidé à dépasser la gloire de son aîné termine second de la régate, et l’équipage historique labellisé du Jet, 3eme, Dominique remporte la médaille de l’école de voile.
Cette régate SNF du 11 novembre est tout spécialement dédiée au petit Louis, un nouveau sociétaire frettois, né sous le signe du Laser, ascendant Vaurien, qui a choisi ce jour historique pour commencer sa navigation parmi nous. Le bébé et ses heureux parents se portent bien. Pourquoi ne pas transformer cette régate de la dernière chance l’an prochain en “Louis biberon’s cup”qui correspondra au 1er anniversaire de Louis ?
LES SNF , CHAMPIONS DU VAL D’OISE EN 2010
Pour la neuvième fois depuis 1999, les SNF remportent le championnat de voile du Val d’Oise après 5 régates, dont 4 trés ventées, disputées sur les lacs et les rivières du département en 2010.
Cette édition 2010 a vu monter en puissance nos juniors malgré la bonne résistance de nos anciens, Alan Thepaut a dominé ce championnat 2010 en s’adjugeant 4 régates, n’en laissant qu’une à Emmanuel Pin .
Les 3 meilleurs frettois sont : Alan Thepaut, 1er, François Perche 2eme et Nicolas Thepaut 4eme, en laser.
En double , l’équipage frettois Jean Paul et Céline Chrismann monte sur la 2eme marche du podium en fireball.
Les SNF, vainqueurs par équipe , remportent aussi la coupe de la participation.
La participation de nos juniors, Nicolas Thepaut, Mael Mignot , Thomas Pin et Amine Khetim est particulièrement satisfaisante et gageons qu’ un podium ne devrait pas leur échapper en 2011maintenant qu’ils ont un peu “de bouteille”.
COUPE FISCHESSER
La coupe Fishesser ainsi baptisée , en l’honneur de notre fondateur, s’est déroulée dans de très bonnes conditions météorologiques le dimanche 17 octobre grâce à un vent du nord de force 3 remontant la Seine, sous un ciel chargé mais pas encore pluvieux.
Une bonne douzaine de bateaux étaient inscrits,harmonieusement répartis entre quillards et dériveurs .
Avec cette météo particulière, un régatier historique expérimenté, aurait pu dès le matin inscrire les résultats présumés de la régate avant le départ , les enfermer dans une boîte hissée en haut d’un mat, sous contrôle d’huissier, et les ressortir le soir , sans que l’on constate une grande différence avec les résultats avérés issus des savants calculs de FREG.
En effet en rivière, en régate intersérie, si les quillards sont favorisés par un vent descendant qui met à profit l’inertie de leur lest, (pour simplifier la réserve d’élan,procurée par leur poids), en revanche,un vent montant qui gomme les effets du courant , favorise les dériveurs légers aux dépends des quillards;
Ce phénomène réduit les écarts en temps réel, et avantage logiquement les dériveur en temps compensé sur des manches brèves, il est accentué quand le niveau des barreurs en solitaire est fort et quand les spis ne sont pas forcément montés sur les quillards , dont les barreurs dévoués font souvent de l’école de voile en embarquant de novices équipiers.
Celà dit, l’intersérie a pour avantage de faire naviguer tout ce qui flotte, donc d’améliorer la participation, et d’obliger les barreurs d’une série à respecter les priorités des concurrents d’autres séries , de plus une coupe est toujours attribué au meilleur bateau de chaque série à La Frette, et souvent , les conditions météo varient, bien fol est qui s’y fie. (c’est pour la rime).
Ces considérations n’enlèvent rien au mérite des barreurs de laser et de yole ok qui dominèrent la régate et ses 5 manches .
Emmanuel Pin pour son grand retour en laser standard ne fit pas le détail, dominant presqu’à chaque manche en temps réel le gros de la troupe (ce n’est pas une attaque pour les victimes de surcharge pondérale),toujours souriant et décontracté, la classe quoi, il prit même le temps de se recoiffer en pleine manche pour les photographes.
Bref , à toutes les allures , et sous toutes les coutures, Manu était en tête, admiré par les dernières dames en crinoline qui, persistant à porter leur ombrelle en dépit des frimas,effectuaient leur ultime promenade dominicale de la saison sur le quai de Seine. (Ceci est un clin d’oeil à un transfuge frettois au physique de surfer désormais inscrit au Foyer laic de Lanester, Fifi si tu nous lis…) Jean Sire, son, grand rival du jour peinait à le suivre entouré par une compacte flotte de quillards, “remplie de bonnes intentions” (tu parles), mais desservi par sa malédiction (comprendre: une irrésistible tendance au dessalage) .
Raphael en laser 4.7, profitant de l’absence de ses rivaux historiques et néanmoins amis, Mael et Nicolas (ce dernier étrennant brillament les régates de ligue à Vigneux , 2eme dans sa catégorie SVP !) décida de frapper un grand coup en laissant de côté sa gestion habituellement plus pointilleuse de la récupération physique.
Il s’accrocha à chaque manche , comme un koala à sa branche , laissant souvent plusieurs bateaux derrière lui , en appliquant scrupuleusement et fructueusement les consignes techniques du samedi.
Jean-Paul 1er fut brillant sur sa yole ok labradorisée , ferraillant furieusement avec Manu , mais sans exploiter l’avantage de son chien d’attaque, hélas, allergique à l’eau .
Thomas Pin, arriva un peu tard pour compenser avec seulement 3 bonnes manches post méridiennes son absence du matin, mais son laser radial fut souvent trés proche de son brillant et encourageant tonton , prolixe en judicieux conseils sur l’assiette latérale ( tiens ton bateau à plat!).
En quillard les choses s’annonçaient moins évidentes entre les 6 concurrents, avec toutefois une distinction entre 2 équipages habituels et le reste des équipages improvisés, constitués de barreurs équipés par des débutants , les juniors du samedi pour ne pas les nommer .
Le grand évènement fut le retour en régate du 168, vent d’ouest historique, remis à flot après deux ans de travaux bénévoles, un bateau qui reste à ce jour le plus titré du club de 1976 à 1996. Philippe et Brigitte firent quelques belles manches à son bord, prouvant que sa restauration était de bonne augure pour la suite.
Benoit se sacrifia pour une manche le matin ,pour la gloire du CYC et de ses débutants à la barre du 233.
Alain et Joanna, dont c’était la première régate menèrent la vie dure à leurs concurrents sur le Ville d’ Herblay, tandis que Gonzague et Jacques,sur le ville de Cormeilles, les rois du plus près, peinaient au vent arrière à maintenir leur avantage sur l’équipage aguerri du Ville de La Frette , Jean Paul 2 et Tommy en grande forme.
Il faut dire qu’à la Frette les régates se gagnent souvent au vent arrière, avec de drôles d’effets de regroupement en accordéon, alors qu’au près , on contrôle bêtement ou pas ….Dominique , restait dans la course, équipé par un Yohann ravi issu lui aussi de l’école de voile du samedi.
Le comité de course assuré par François sonna la fin des hostilités vers cinq heures, avant le déluge, pendant que les dévoués conducteurs de sécurité, (merci Claude , Guillaume, Jacques ,et merci aux équipages qui ont sacrifié une manche , les Jean Paul et Gonzague)rangeaient les panneaux de signalisation de manifestation nautique et les bouées; Gonzague vint à bout de Freg et sponsorisa les résultats grace à un lot de fort belles coupes, glorieusement glanées, et remises en jeu trés sportivement .
Résultats: 1er Manu PIn, 2eme Jean SIre, 3eme Rahael , en laser, 4eme JEan Paul Chrismann en yole ok, 5emes et premier double JP et Tommy Catherine devant, Gonzague et jacques , Philippe et Brigitte, Alain Joanna et Gautier, Dominique Johann et Georges, en vent d’ouest .
Et pendant ce temps Nicolas Thepaut se classait second en régate de ligue de laser à Vigneux dans la catégorie 4.7 (7 concurrents, mais il bat aussi quelques radiaux en temps réel), il semblerait que la victoire lui ait échappé suite à un ensablement imprévu .
Médite bien ce proverbe breton Nico: “Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer!”
Prochain rendez vous le 11 novembre.
REGATE COLLECTOR DU 10 octobre à VERNEUIL
Comment naviguer à l’ancienne sur des dériveurs des années 60?
Nicolas et Mael, les 2 juniors qui représentaient La frette, se classent , 10 emes sur 15 (mais le classement n’est pas vraiment primordial dans ce genre de rassemblement convivial) à l’issue d’une belle journée ensoleillée et ventée, en Mousse.
Ce cousin élégant du vaurien avait été dessiné par Eugène Cornu pour des équipages d’adolescents à la fin des années 50.
.Astucieux et technique, ses larges caissons ne laissaient pas embarquer d’eau en cas de dessalage et ses deux lattes forcées donnaient à sa voile un rendement supérieur aux voiles de surface identique qui se fabriquaient à l’époque .
Mael et Nicolas ont navigué sur le bateau de François Maréchal, organisateur de la 2eme édition de cette régate collector sur le plan d’eau d ela BNO , un bateau familial refait complètement à neuf avec professionalisme , il y a 2 ans par son propriétaire .
Ils ont pu apprécier le charme rétro de ces “chères vieilles choses” ainsi que les progrès techniques accomplis dans les matériaux depuis cette vénérable époque du contrplaqué marine, les gestes techniques, eux n’ont guère évolué depuis.
ils ont aussi apprécié l’ambiance conviviale qui règne au sein de ces rassemblements d’amateurs passionnés de vieilles coques à l’instar d’un phénomène comparable à celui des collectionneurs de voitures anciennes .
POT DES 50 ANS DES SNF LE SAMEDI 2 OCTOBRE A 19 H
Après leurs activités traditionnelles de voile sportive du samedi , les sociétaires des SNF étaient invités à 19 heures au club house “salle Paul Fischesser” à l’apéritif donné en l’honneur du 50eme anniversaire du club de voile.
Le club de voile de la Frette qui a en effet été fondé en 1960 par M. Paul Fischesser, poursuit depuis un demi siècle déja ses activités d’initiation, de régate et de promenade avec ses voiliers en plein coeur du village.
Le recrutements de nouveaux adhérents a été particulièrement bon chez les juniors et les adultes cette année après les salons des associations de septembre , mais quelques inscriptions suplémentaires demeurent encore possibles à partir de 13 ans chez les plus jeunes pour la pratique du dériveur.L’encadrement est assuré par des moniteurs diplomés pâr la FFV.
La soirée fut particulièrement réussie avec une centaine de personnes , sociétaires actuels, anciens, sympathisants en présence des représentants de la municipalité .
Au cours de l’apéritif , le président actuel des SNF retraça les 50 années de vie du club de voile, avec les étapes de construction du quai et des locaux ainsi que de la vie du club., Vauriens,470, vent dOuest et lasers en ont tour à tour été les séries dominantes, malgré la présence constante des irréductibles yoles ok.
Après une grande période de dériveur double de 1960 à 1978, le s SNF devinrent un club de quillards de sport avec le vent d’ouest . Depuis 1997 un virage stratégique a réorienté les activités vers le dériveur, le championant du Val d’Oise et des activités d’entrainement et d’initiation le samedi . De 2004 à 2010 les SNf ont renforcé la puissance de leur flotte collective qui compte désormais 26 bateaux essentiellement VO, lasers – X4 et Open bics . l’encadrement de l’initiation est assurée grace à une association avec le CYC.
M. Chevigny, maire de la frette sur Seine,vivement applaudi, évoqua le présent et l’avenir , en présentant le cadeau d’anniversaire des 50 ans du club, :”l’extension de la zone de voile sur notre zone de navigation de la Frette jusqu’au pont de Maisons lafitte ”. Cette nouvelle zone de voile fut obtenue de haute lutte par les élus, après 8 ans de démarches, au milieu du mois d’aout 2010 .
Les SNF remercient chaleureusement tous leurs sociétaires qui se sont impliqués dans la préparation et l’organisation des évènements festifs de leurs 50 ans lors du premier mai et lors de ce week end d’octobre 2010, ils gardent le souvenir amical et reconnaissant de tous ceux qui ont contribué à leur existence, les ont soutenu et ont fait leur histoire.
REGATE DES MUNICIPALITES LE DIMANCHE 3 OCTOBRE
Comme chaque année à cette époque, les SNF “le club de voile du Parisis” organisaient ce dimanche 3 octobre 2010 la régate des municipalités qui concerne les villes de La Frette sur Seine , Herblay et Cormeilles en Parisis.
le départ de cette régate intersérie a été donné vers 11 heures avec un vent bien soutenu qui a donné du fil à retordre aux 15 courageux équipages engagés et particulièrement aux barreurs de dériveurs solitaires.
Les équipages des 5 vent d’ouest gardaient un calme olympien dans les bourrasques alors que ceux des dériveurs sortaient au trapèze ou se tordaient le dos au rappel, toujours à la merci d’une dévente.
Les spectateurs comblés,en avaient plein la vue avec les dessalages acrobatiques des laseristes et fireballistes dans les rafales, sans toutefois que les sécurités soient obligées d’intervenir , le resalage rapide étant la caractéristique principale de “l’ école frettoise”.
Dans une régate intersérie, il y a bien souvent plusieurs courses dans la course et la
” municipalités” cru 2010 ne dérogea point à la tradition.
Brice en laser et Bruno en yole ok, se livrèrent un nouveau duel (20 ans que ça dure)sans merci en temps réel sans jamais réussir à creuser un écart supérieur à une longueur d’une demi coque de bateau à l’arrivée de chaque manche.
N’en rajoutons pas d’ailleurs sur leur style fluide et professionnel de barreurs aguerris qui fait l’admiration des dames en crinoline qui se pament sous leur ombrelle en les regardant avec admiration, lors de leur dominicale promenade sur le quai de Seine.
Un peu plus en arrière,Mael et Nicolas en laser 4.7,se livraient un duel à couteaux tirés alternant dépassements et croisements, dans un style un peu plus brusque et heurté que leurs idoles et ainés précédemment cités et tant admirés. Il faut vous préciser que le vent descendait la Seine , contrairement à la semaine précédente, et que dans ces conditions, c’est beaucoup plus dur de remonter le courant au plus prés et de battre les “historiques”.Malgré leurs souvenirs nostalgiques de la dernière régate dominicale où ils étaient les rois du pétrole, ils ne laissèrent aucune chance à Jean qui n’arrivait pas à les rattrapper , d’où moultes réflexions sur ces jeunes qui ne respectent rien.
Au palmarès de la baignade, il semble que Jean soit une nouvelle fois vainqueur , dans cette catégorie devant Mael, Nicolas et Brice pourtant discret, Bruno refusant absolument , pour des raisons qui ne regardent que lui de sacrifier aux joies d’un bon bain. La trop brève prestation de jean Marc le matin ne lui permet pas de figurer à ce podium, malgré une manifeste bonne volonté et des aptitudes unanimement reconnues.
Le 470 de Philippe et d’Amine entendait bien faire concurrence aux Vent d’ouest, mais il résistait moins bien aux rafales de vent descendant , faute de lest suffisant , je vous passe les réflexions du genre: “j’ai pourtant repris deux fois du pâté!”après un coup de gîte mal controlé ou un virement bancal, Eux qui sont pourtant si bons à l’entrainement d’habitude,n’en restèrent pas là et firent une remarquable dernière manche sauvant l’honneur de leur équipage pour la plus grande joie des dames en crinoline qui le dimanche et caetera………Le duel tant attendu entre le 470 et le Fireball n’eut hélas pas lieu , le transfert d’un jeune barreur de laser vers le Fireball , et le dessalage d’icelui au départ transformant “le plan navigation romantique en couple”, en naufrage digne du petit baigneur.De pathétiques avis de recherches d’écopes plus volumineuses furent même lancés par des voix fatiguées.
Pierre en 420 osa lancer le spi avec Raphael , ce qui leur apporta un surcroit de vitesse ainsi qu’une touche de couleur , trés appréciée de Michel Moreuil qui est un irréductible partisan du spi au vent arrière et qui a bien raison . Joana qui avait commencé la voile la semaine précédente remplaça Raphael en 420 pendant ses phases de récupération qui consistaient à renforcer efficacement le comité de course .
Seul Claude Herbillion du CVBS , passant par hasard en vélo et en ami le matin , lança le spi en VO le matin, sauvant ainsi l’honneur de la série et les couleurs d eal régate.
Le duel de gros bras en VO opposait Fred et Frank sur le 262 l’ancien bateau de Michel Moreuil au VO Paul Fishesser équipé par les redoutables athlètes que sont jacques et Gonzague .
Ces derniers étaient venus à bout de la bôme du VO 127 le matin même sans autres explications que l’expression de leur force herculéenne et peut être d’une certaine usure voire d’une usure certaine de la dite bôme au bout de 35 ans de bons et loyaux services.
Toutefois les passages de bouées furent plus “propres ” (en français dans le texte) que la semaine précédente, le bluff du barreur du 262 qui réclama une place indue à labouée au VO 263 fut courtoisement mais fermement contesté, le barreur du 262 manoeuvra donc en conséquences à la satisfaction générale, de même après avoir gaillardement emporté la bouée , l’équipage du 263 effectua fort sportivement et spontannément sa pénalité de 360 degrés dans les délais et les réflexions de rigueur , des autres concurrents. (rendez nous notre bouée!, sur l’air des lampions)
Le comité de course , François, Yves, Laurence, Martine, Anne -Marie,et Raphael en intermitence , sonna la fin des hostilités après 5 manches vers 16 heures afin de préparer la remise des prix et la proclamation des résultats.
Merci à Bruno pour la saisie du classement par Freg ,ce qui n’a aucun rapport avec sa place de premier malgré les rumeurs persistantes propagées par les jaloux “qui -n’ont -qu’à faire- la saisie à sa -place- ou régater- aussi bien- que lui” , merci à Claude et Jacques pour la sécurité le matin, à Bruno,Jean -Paul et leurs assistants pour la même activité l’après midi;
Cette régate avait une importance particulière cette année puisqu’elle correspondait au cinquantième anniversaire des sports nautiques de La Frette. La paternité en revient à Michel Moreuil , président des SNF de 1985 à 1992.C’était la 25eme régate des municipalités du club.
La proclamation des résultats en présence de M.et Madame Chevigny pour La Frette , de madame Borokov pour Cormeilles en Parisis et de Michel et Jeanette Moreuil ( les fondateurs de la régate des municipalités)fut particulièrement conviviale . Nous remercions les 3 municipalités de la Frette de Cormeilles et d’Herblay pour leurs magnifiques coupes .
1er: Bruno Pin,2eme : Brice Goineau , 3eme Mael Mignot, 4eme Nicolas Thepaut devant jean SIre et jean Marc. En double Frederik Delecroix et Frank sont devant Gonzague Thery et Jacques Bousquet, Philippe et Amine en 470 , Pierre, Raphael et Joana en 420.et les autres VO
Du vent dans les voiles, le 25 et le 26 septembre 2010
Un samedi bien venté a permis aux jeunes de 7 à 77 ans du quai de Seine de s’initier aux joies du planning au largue , du resalage et du vent arrière instable, dans le désordre.
Les moniteurs et les entraineurs ont bien travaillé pour redresser avec professionalisme de délicates situations, et on peut dire que tout le monde était dans le bain.
Benoit a magistralement initié sa troupe de jeunes navigantes et navigants en laser double, Equipe et 320, tandis que François entrainait les laseristes 4.7 dans de trés beaux runs avec jibes, euh pardon, empannages. Certains apprirent à leurs dépends que l’usage du stick est parfois prohibé au vent arrière pour d’évifentes raisons de stabilité , mais il y en a qui sont têtus.
Pendant ce temps 6 vents d’ouest lancés comme des diesels profitaient enfin d’un vent à leur mesure sans trop se soucier du ramassage des algues fort nombreuses cette année avec leurs jeunes et moins jeunes équipiers (’ère) ravies de sacrifier aux joies du trapèze .
Halvard fort bien accompagné inaugura notre cinquième VO de club au glorieux passé régatier , le VO 168 enfin sorti de notre chantier nautique favori, remerciements émus à tous les artisans bénévoles du club qui ont assuré son come back..
Le lendemain jour de la coupe Legrand la flotte composée de 18 bateaux la veille se retrouva réduite à 8, il y a toujours un petit creux en septembre en régate .
Le rêve de Robert Legrand est aujourd’hui réalisé avec la constitution d’une bonne flotte de lasers.
Les 3 laseristes, le jeune jean Sire et les 2 anciens nos vieux grognards de Nico et Mael,, remarquables athlètes, 1m 90 et 90 kgs, ne laissèrent pas une miette aux vent d’ouestiste avec leur temps compensé et leur expérience de tant d’années de régate, il faut toutefois préciser que le vent remontait la Seine , ce qui favorise les dériveurs et que les cadors Brice, Manu, Bruno, François et Gonzague ne naviguaient pas non plu en laser ou en yole. Et puis ça n’enlève rien à la qualité de leur performance, ilsn’avaient qu’à être là!
Jean fit “péter une manche”, sous les yeux admiratifs des dames en crinoline qui se promènent sous leur ombrelle ,sur le quai de Seine le dimanche, éblouies par son physique de surfer au longs cheveux blonds. Il es tloin le temps des soupirs alanguis provoqué par l’absence dde Philippe . De toute façon dès qu’il y a un type en laser avec un coupe vent décathlon….. Nico jusqu’à la manche 3 tournait avec la régularité d’un métronome mais l’endurant Mael, finit par le battre à la dernière , car Mael ne renonce jamais!
La situation fut aussi trés disputée côté VO qui faisaient leur régate dans la régate, empannages sauvages, passages de bouées assez disputés, voir même beaucoup , provoquant de longues conversations ultérieures un tantinet passionées …
En résumé Alain voulait doubler Jean Paul qui voulait aussi doubler Jacques équipé avec un luxe technique inoui par le maestro Gonzague . Le matin Raphael au pied meurtri équipa le 263 .On ne vit malheureusement pas ces voiles coloriées toutes rondes qui s’appellent des spis au vent arrière, mais les équipages s’étaient sans doute donné le mot .
François , vouant actuellement un culte à Minerve, plutot qu’à Neptune , prit les commandes du comité de course pour 5 manches , avec l’aide d’Yves et de Raphael, Gonzague et Philippe assurèrent la sécurité ave courage malgré le froid , la pluie et les embruns.Venu en touriste Brice versa quelques larmes en apprenant la triste vie d’ Alan à Brest avec ses régates obligatoires, le pauvre…
Au final les lasers gagnent devant les VO après remarquable utilisation de Freg par Gonzague notre nouveau fregmaster. Nicolas Thepaut remporte sa première intersérie frettoise devant Mael Mignot en laser 4.7, jean est 3eme, viennent ensuite Alain, Jean-Paul et jacques devant les 233 et 263.