AVIS DE COURSE : REGATE DEPARTEMENTALE SNF LE 20 JUIN
La régate départementale frettoise du championnat départemental de voile du Val d’ oise a bien eu lieu le dimanche 20 juin à la Frette.
Les conditions bien ventées (force 3à 4) ont bien souvent mis à mal l’équilibre instable des concurrents, mais les barreurs des solitaires, bien entrainés ont pu se passer sans problèmes des secours des vigileants conducteurs des bateaux de sécurité,(Jérome, Fred, Bruno , Georges, Bruno) ce qui ne fut pas toujours le cas des doubles.
Cette régate dériveurs de dériveurs interséries, c’est désormais le treme pour une régate de lasers qui admet d’autres concurrents, a vu la participation de 15 bateaux , ce qui suffisait amplement pour assurer le spectacle.Les 11 lasers, standards, radiaux et 4.7 étaient accompagnés par une splendide yole ok de collection , deux 470, 1 420 et un fireball.
Les invités du val d’ Oise étaient représentés pour le CYVIA par Brigitte et Thierry en FB, Michel en laser , Arnaud et Gwenhael pour la SNE, Gille Gluck représentait la méditerranée et Benoit Thibert le CYC .
Avant de passer aux choses sérieuses, Brice qui avait consulté windguru toute la nuit s’offrit un bon bain avec la réalisation des prédictions d efortes rafales, tandis que les 3 mousquetaires , Mael, Nicolas et Thomas perchés sur leur dérive, de laser 4.7 attendaient la suite .
Une embarcation baptisée Pamela Genaker donna quelques soucis à Fernando , par son obstination à rester couchée, mais avec un nom pareil…
Dans sa grande mansuétude le comité de course offrit même une manche gratuite aux concurrents à titre d’entrainement, ce qui n’était pas inutile pour s’échauffer, et ce qui n’échauffa pas les esprits car à la voile on sait se tenir , et ceux qui ne font jamais d’erreur n’ont qu’à faire le comité de course .
Quelques bains plus tard, il apparut que les manches subissaient une domination variée des laseristes présents, avec toutefois une domination plus particulière d’ Alan, de G.G., de Brice, d e Manu et de François dans le plus grand désordre. On ne pouvait pas trop deviner les performances des 4.7 , et des effets du temps compensé avec des manches assez brèves.
Mais enfin après 5 courses chacun pouvait se gratifier d’une bonne manche, la satisfgaction le disputait donc à la fatigue sur le plan d’eau .
Bruno , notre yoliste de référence avait accepté de sacrifier une manche pour conduire le bateau de sécurité , ainsi que Gonzague et Philippe, mais Bruno doubla la mise suite à des problèmes de calage de mat, ce qui lui coutaqueslques places, alors qu’il faisait jeu égal avec les lasers.
François après sa première brillante manche de la journée , effectua un départ de quai trés rock and roll, écoute coincée sur un piquet du quai, un pied sur un pneu, et une main sur le laser chaviré, hésitant visiblement entre 2 solutions, il fut hissé par une main secourable vers le quai pour redémarrer vent arrière .
Manu , choisit le dessalage au vent arrière , jugeant cette option beaucoup plus “class” que le pneu, après un choc familial avec son neveu, quelques propos fort vifs prononcés à grand renfort de décibels firent même fuir les cygnes à cette occasion.
La bataille entre les présidents des 3 clubs SNF,CYC, CYVIA fut longtemps incertaine, Benoit voulait absolument battre François (avec ce vent…) qui ne le perdait pas de vue, sous son chapeau et ses lunettes noires, et Thierry au foc du Fireball barré par Brigitte, trouvait les bords frettois un peu trop vaseux pour justifier une hypothétique adonnante . Mais à l’usure François finit par l’emporter.
Les concurrents ont tendance à s’exprimer beaucoup plus quand il y a du vent et des paroles bien senties peuvent marquer durablement nos souvenirs de régatiers :vous n’aurez qu’à chercher les auteurs:
“anticipe pour les tribords, regarde où tu vas!”
“c’est un miracle, j’suis d’vant Bruno!”
”mauvais karma ! aujourd’hui!”,
,”j’étais non manoeuvrant”_”t’avais qu’à manoeuvrer!”,
aie! aie! aie!
“il se peut qu’on ai mordu la ligne, mais y’ a pas eu de rappel!”
“pourquoi ai je fait un 360 alors que j’ai mordu la ligne? ”
Après la saisie des résultats par Bruno et Christian, la victoire revint à Alan Thepaut toujours inspiré et régulier, devant G. Gluk , Brice , Nicolas Thepaut meilleur quatrepoinseptiste , François , Arnaud et gwenhael meilleur double et tous les autres concurrents bien courbatus.
La DESCENTE DE SEINE du 13 JUIN 2010 COMME SI VOUS Y ETIEZ
La Descente de Seine qui réunit chaque année au mois de juin , les flottes de croiseurs côtiers, de quillards de sport et de dériveurs des clubs de La Frette, de Montesson et du Pecq,est toujours un grand moment pour manifester la présence de la navigation de plaisance sur la Seine.
L’édition 2010 a été trés bonne en terme d’organisation, les lignes d’arrivée déplacées vers l’amont ont simlplifié le travail du comité de course qui a été exemplaire de plus l’accueil dans les clubs a été particulièrement apprécié par les participants .
La participation avec environ 55 voiliers a été sans doute un peu inférieure aux années précédentes, mais la qualité des concurrents et leur combativité compense cette légère baisse.Les 9 bateaux des SNF et le 420 de la SNE ont été remorqués efficacement par le Neptune ,de la Frette jusqu’au Pecq sans trop d’incidents liés habituellement à la rupture des bouts de remorquage.
Rien n’a changé depuis les années 30 et les frettois auraient pu se retouver dans un tableau de Léon Haffner pendant ce remorquage.
Le vent léger a été présent sans discontinuer dans la première manche, par contre son absence s’est cruellement fait sentir pendant les 3/4 du parcours de la 2eme manche et les bateaux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont réussi à échapper à la récolte des algues et des branchages, charriés par les orages des jours derniers. les concurrents ont toutefois bénéficié d’un temps agréable pour cette régate de type parcours cotier.
Les quelques frayeurs du départ au Pecq ont vite été oubliées à l’arrivée à Montesson pour un apéritif suivi d’un agréable pique-nique.
Côté frettois, en quillard de sport, les résultats ne sont pas vraiment à la hauteur de nos espérances car nos amis et rivaux historiques du CVBS nous ont tout de même dominé en Vent d’Ouest cette année en nous montrant bien souvent l’arrière de leurs tableaux.
Néanmoins le Ville de La Frette barré par Jean PAul Catherine, équipé par le jeune Tommy , sauve l’honneur en s’adjugeant la 3eme place du podium, de plus,il manque, d’un rien la première place de l’arrivée dans ses terres, enfin dans ses eaux frettoises, ralenti par une récolte impromptue d’algues traitresses. Goémonnier ou régatier, il faut choisir…..La récolte en algues fut bien meilleure à l’arrière, pour François et Raphael, Fred et Annelyse, Alain et Tiphaine , Jacques et Antoine.
Une mention spéciale doit être attribuée à Benoit et Guillaume, l’équipage made in CYC , qui ne lésinant pas sur l’équipement de survie avait embarqué une lourde caisse de vivres sûrement indispensable en cas de naufrage ou de pique nique, toutefois le temps qu’il mirent à vider leur bateau , à l’issue de la course laisse craindre un légerproblème d’étanchéité sur ce dernier , de l’avis unanime des experts présents. On sait bien qu’un régatier transformé en videur fait toujours triste mine,et devient facilement irritable, (Amine si tu me lis…)
Les équipages de VO frettois étaient d’ailleurs pour moitié composés de brillants jeunes sociétaires passionnés de voile et de technique nautique. Leur curiosité intellectuellle lors de cette longue régate s’est d’ailleurs manifestée par de nombreuses et pertinentes questions relatives à la durée de l’épreuve, l’heure d’arrivée, le nombre de kilomètres restant à parcourir et aussi des considérations météorologiques comparant le faible vent du jour avec les bourrasques des autres jours de la semaine.
En dériveur, Alan Thepaut sur un Finn sponsorisé par Jean Loup ,se classe 3eme, mais c’est un équipage invité d’Enghien , Gwenhael Biliotte et Arnaud Scheiwiller qui sauve l’honneur du Val d’ Oise en s’adjugeant la première place en dériveur.
Nous avons aussi un équipage trés prometteur qui finit 5eme en 420 de collection: Nicolas Thepaut et Mael Mignot, deux rivaux pour une fois réunis .Un autre équipage nouvellement composé de Philippe et d’Amine,(pour une fois réveillé et d’attaque pour affronter les videurs pour un duel aquatique lors de l’arrivée), a exprimé un potentiel intéressant lors de la première manche , deux équipages à suivre….hors de portée d’écope, on ne sait jamais.
Pensez dès maintenant aux offrandes à Eole pour qu’il nous accorde du vent et une arrivée sous spi à La Frette l’année prochaine..
La descente, c’est aussi un gros travail de préparation, d’accompagnement sur l’eau et d’accueil , que tous nos sociétaires qui se sont impliqués dans sa réussite en soient félicités. Ah , la saveur de la première gorgée de bière à l’arrivée.
On ne rendra jamais assez justice aux dévoués conducteurs des bateaux de sécurité qui avec leurs tours et détours ont effectué plusieurs fois la descente de Seine dans la même journée, patienté encore plus que nous dans les sautes de vent, et joué les taxis pour des équipages en escale.Ils ont aussi du faire face aux récriminations des équipages virant tardivement à l’approche des péniches et j’en passe , un grand merci à Georges et Claude de la part de tous les coureurs frettois pour leur participation!
Un samedi en régate le 29 MAI A CERGY
Une régate un samedi, vous n’y pensez pas?
Heureusement Gwenhael et Jacques y avaient pensé car le plan d’eau de Cergy n’était pas disponible le dimanche et la participation fut tout à fait correcte avec 16 bateaux et un un bon vent.
Disputer des triangles à Cergy est toujours un bonheur pour des équipages de rivière qui peuvent enfin gouter aux longs bords de largue et savourer des passage de bouée “pacifiés”, tout celà sans prêter attention aux péniches, extêmement rares, il faut bien en convenir sur le lac.
Maintenir l’échelle des valeurs au classement est une autre affaire pour les vieux briscards du championnat départemental talonnés par la génération frettoise montante qui a les dents qui rayent les listons .
Nicolas, Mael et Thomas qui commençaient à déborder de leur Open Bic pour des raisons de croissance propre à leur âge, ont donc remplacé, sans plus attendre en laser 4.7, la génération précédente partie dépenser sa vitalité dans d’autres activité plus ou moins studieuses.
Au cours d ela journée, les anciens comprirent vite que les premières baignades de la jeune génération dans les rafales n’étaient qu’un vil stratagème , destiné à tromper l’ennemi .
Les frettois n’étaient pas loin de la dizaine et constituaient à peu près la moitié de la flotte majoritairement composée de lasers, 10 ans après sa disparition prématurée, le rêve de Robert Legrand est aujourd’hui réalisé.Seul un bateau cher à son coeur, mais au temps compensé scandaleusement favorable était susceptible de croquer la victoire à un laser. Mathieu (et s’il n’en reste qu’un, ce sera celui là) était donc présent en yole oK pour le CYVIA .
Les Fireballs étaient dignement représentés par Jean Paul et Céline pour La frette et par Brigitte et Thierry pour l’Isle Adam .
Le vent souffla en rafales pendant les 6 manches du parcours judicieusement concocté en simple triangle par l’équipe d’ ABC VOILE .
le passage de la bouée de près dans une zone de turbulence fut particulièrement sélectif, sans gacher un bord de largue qui valait bien un bord de vent arrière, mais les vents de nord-est sont capricieux …
Je crois me souvenir, en résumant que Brice s’attribua la première manche en temps réel suivi de François et Mathieu, que Mathieu et Alan se disputèrent les manches suivantes en naviguant fort proprement. De leur Jean et François se tenaient à l’oeil alors que Nicolas, toujours à l’affut d’un leader historique à la dérive, dessalait un peu moins que Mael et Thomas.
Je garde aussi le souvenir d’un beau planning impressionnant du Fireball blanc de Brigitte et Thierry qui opérèrent, peut être à l’insu de leur plein gré, un recentrage efficace en jouant sur la vitesse au près.Je revois aussi la tête ébourrifée de Mael bien trempé,riant comme un bossu après un dessalage, mais l’évènement de la régate fut sans contestation possible la brillante dernière manche de Nicolas toujours accroché à un favori en perdition .
“T’as vu comment j’ai approché Mathieu”, ” je finis pas loin de Brice”, “j’ai dépassé Jean”, mais tout celà ne constituait qu’un prémice avant son ultimate récital, son chef d’oeuvre final, son quart d’heure nautique de gloire dominicale.
François n’avait pas senti le vent tourner , d’ailleurs il n’avait plus senti de vent du tout, scotché lamentablement dans le périmètre de la dernière bouée de près , incapable de se relancer au grand largue dans une période de calmasse désespérante où le pire succède au mauvais et où l’erreur de choix alterne avec le choix systématique de l’erreur .
Nicolas en laser 4.7, survolté par l’effet d’ une risée bien venue, entreprit donc de doubler , sans trop de discrétion, en commentant chaque instant de l’action à grands renforts de décibels, un François désemparé en laser standard.
Le maitre , dépassé par les évènements et par son élève , finit tout de même par retrouver, cette denrée rare qu’on appelle le vent pour retrouver la marche avant , mais un peu trop tard, pour rattraper la demi longueur qui lui manquait sur la ligne d’arrivée .
Les vieux régatiers sont orgueilleux et les jeunes n’ ont pas vraiment le triomphe modeste.
La légende raconte qu’au passage de bouée d’un laser bleu, les passagers médusés d’un bateau de sécurité crurent entendre un grand type au rappel marmonner qu’il n’allait quand même pas se laisser battre par un nain à qui il avait tout appris de l’art de la voile .
De son côté le barreur, fou de joie du laser 4.7, ne manqua pas de propager la nouvelle de son exploit (T’as vu j’ai battu François!) à tous les frettois qui tiraient les bords dans les parages, si bien que du régatier au col vert et de la carpe au ragondin, tout l’étang fut bienôt au courant de sa gloire nouvelle .
Arrivés à terre les protagonistes de ce glorieux combat naval firent le point avec l’esprit sportif et le fair play qui caractérisent habituellement les discussions courtoises et dépassionnées entre régatiers:
“Alors tu ne te remets pas de ta défaite?”
“Faut relativiser, c’est ma plus mauvaise manche qui va sauter!”
De tout celà , il résulte qu’Alan gagne la régate devant Mathieu, Brice, et François suivi de trés près par Nicolas, Jean termine 8eme suivi de Thomas et Mael enfins secs, alors que chez les doubles Brigitte et Thierry l’emportent cette fois sur Jean-Paul et Céline.
L’équipe frettoise et ses nouveaux talents , vous donne rendez vous à Enghien et La Frette pour la suite du championnat départemental.
RESULTATS ENGHIEN DIMANCHE 6 JUIN
Votre club favori a encore fait fort pour la régate d’Enghien , en participation, en amenant 8 bateaux, c’est à dire 50% des inscrits, avec donc 7 lasers et un fireball ainsi qu’au classement.
Nous étions malheureusement le seul club du Val d’ Oise à nous déplacer .
La moisson est bonne pour les SNF, honnêtement propulsés, eux au moins , au classement du championnat du Val d’ Oise.
Alan qui survola la régate avec une remarquable stabilité d’assiette latérale, lui au moins, rapporte aux frettois une nouvelle première place en solitaire, devant François , Nicolas , Jean, Mael et Amine .
Nicolas ne renouvelle pas son exploit historique de Cergy ou il battit François en temps réel lors de la dernière manche, même que tout l’étang était au courant..Mais il a rejoint le peloton des coureurs surlesquels il faut désormais compter.
Jean en l’absence toujours cruelle de Philippe et de son fan club en crinoline n’a pas résussi non plus à battre François, et celà malgré 2 manches à suspense, où tout s’est joué “à l’arrache” dans le dernier bord , timidité, respect , fatigue, lourdeur du terrain, stress, son fan club s’interroge et les pom-pom girls (pourtant largement rémunérées par ses soins pour un soutien spontanné) agitaient piteusement leurs plumeaux à chaque arrivée.
Mael , en net progrès, et sans montre , renonça sagement aux bains d’Enghien, trouvant meilleure l’eau de Cergy pourtant non souffrée, il se fixait Nicolas comme objectif, mais comment égaler son inégalable controle d’écoute qui lui permet d’amortir les risées, bateau à plat et sa bonne vision du plan d’eau ?
Amine pour sa 1ere régate en laser 4.7 sans girouette et sans montre, s’améliora au fil des manches pour arriver à doubler Mael , il laissa même quelques concurrents derrière lui, après quelqus bains régénérants..
En double, Le Pacs vélique Gonzague-Halvard en Jet est seulement 3eme, battu par Les talentueux 420 d’Enghien. le beau fireball rouge de jean Paul et Céline avait un peu de mal au plus près et au fur à mesure que le vent montait , un mauvais réglage de pied de mat semble en être la cause.
Mais l’évènement de la régate, le vrai, l’unique, le seul, ne fut pas la règle 42, mais le combat naval féroce et sans merci qui opposa les menbres du conseil d’administration du CDV, pourtant pacifiquement réuni la veille sur l’ile des cygnes, : tribords, lofs agressifs , marquages bêtes et méchants, remarques assasines du genre “double moi ce vieux laser ”, l’équipage du 420, les barreurs du laser et du finn ne se firent pas de cadeaux pendant toute la régate.
le prochain épisode “du retour de la vengeance des équipages du CDV” se déroulera à La frette le 20 juin.
Enfin Patrick , maitre du comité de course nous a stupéfié par la justesse de ses prévisions météo, le déluge se produisit à l’heure dite,( séquence tous aux abris) , le vent léger du matin permit tout de même de disputer 2 manches, et le vent augmenta l’après midi.
L’opération bétaillère de la fin d’après midi fut particulièrement éprouvante pour les survivants.