AVIS DE COURSE: COUPE RAYMOND LE 29 MAI
La coupe Raymond, régate intersérie qui se déroulera le 29 mai à La Frette est un hommage à l’un de nos sociétaires qui est allé naviguer dansl’autre monde en 2005.
La fameuse poignée de main de Raymond, qui vous écrasait les doigts, son sourire et sa convivialité nous manquent toujours autant .
La coupe qui porte son nom ne récompense généralement pas le vainqueur de la régate, car la victoire n’était pas la principale préoccupation de Raymond, par ailleurs excellent barreur.
Elle revient à celui ou celle qui s’est illustré , “à l’insu de son plein gré”dans une action nautique objectivement digne de l’intérêt des spectateurs pendant la régate.
Elle est attribuée, après délibération partiale, d’un jury à la composition aléatoire , à un équipage dont le mérite réside plus dans la participation que dans la performance.
Ce splendide trophée, (offert aux SNF par son ami Jean Chevalier) dont le poids avoisine les 5 kilos, pas jean mais le trophée, fait bien des envieux, avec son socle en pur marbre rose et sa déesse allégorique aux ailes en pur laiton doré .
Le vainqueur , qui a bien de la chance, est tenu de la conserver dans son salon pendant un an, avant de devoir se résoudre à la remettre en jeu l’année suivante, le coeur brisé, au plus grand désespoir de ses proches qui ont parfois bon goût.
Après louis, Gaetan, jean Sire , et bien d’autres encore, c’est Amine le dernier détenteur de la coupe depuis 2010 qui remettra le prestigieux trophée au vainqueur de l’édition 2011.
UNE VICTOIRE FRETTOISE EN LIGUE LASER 4.7 A SAINT QUENTIN
Pour cette régate régionale du 22 mai, sur le plus grand plan d’eau d’Ile de France les deux représentants des Sports Nautiques de La Frette en laser 4.7 ont du faire preuve de beaucoup d’endurance pour tenir la distance pendant cette journée bien ventée.
Nicolas et Mael n’ont d’ailleurs disputé que 5 manches sur six, ainsi que la grande majorité de la douzaine de concurrents de cette catégorie décimée par les dessalages, dans les rafales à force 6 qui ont” agrémenté” la régate.
Il n’est pas toujours facile de redresser un laser avec un mat judicieusement planté dans la vase, celà laisse aussi quelques traces, c’est pourquoi , à la fin de la régate, la plage de mise à l’eau pouvait évoquer l’ambiance d’une réunion de lavandières, en regardant les concurrents épuisés essorer à l’unisson la têtière de leur voile .
Mais les résultats sont là, Nicolas THEPAUT vainqueur de 3 manches remporte brillament sa première régate de ligue en Ile d e France et Mael MIGNOT pour sa première participation à un régate de ce niveau, se positionne déja au milieu du peloton en 6eme position, ce qui est de très bon augure pour la suite .
Bravo à nos deux vedettes du jour !
L’organisation d’une régate de ligue de laser qui réunit une trentaine de bateaux à Saint Quentin , c’est quelque chose dont on a pas vraiment idée quand on ne l’a pas vécu .
Le bateau comité reste à poste toute la régate à une extrémité de la ligne de départ, sauf bien sur, dérapage inéductable du mouillage dans les rafales, et mobilise déja 3 personnes .
Sur l’autre extrémité de la ligne de départ mouille un bateau viseur chargé de signaler les départs volés qu’il signale au bateau comité, deux personnes sont chargées de cette délicate mission.
Enfin 3 zodiacs tournent pour la sécurité des concurrents ou les modifications de parcours et c’est du lourd avec des moteurs de 40 chevaux .
Il est arrivé aussi que le bateau viseur soit sollicité pour redresser et dévaser des concurrentes et des concurrents en difficulté .
Un autre bateau comité reste lui aussi à poste, au mouillage, pour les arrivées avec au moins deux personnes.
Après chaque manche les résultats sont communiqués à une personne à terre chargée de la saisie sur ordinateur.
je vous passe les multiples rappels généraux, quelques funboarders égarés au milieu de la ligne de départ dans les 5 minutes, le décollage impressionnant d’un moth papillon aux allures d’hydroptère , des dessaleurs récidivistes dans les roseaux , tout ça pour vous dire que personne ne s’est longtemps croisé les bras , par ce beau dimanche nuageux, sur ce plan d’eau historique.
L’étang de Saint Quentin est un plan d’eau artificiel que nous devons à Louis XIV qui avait besoin d’une grande réserve d’eau pour alimenter “les grandes eaux de Versailles”, le futur étang, (quelques mares à l’époque) fut donc creusé, endigué et relié par un acqueduc au parc du chateau, il avait parait il un niveau supérieur d’un mètre au niveau actuel.23
4ème VICTOIRE EN CHAMPIONNAT avec NICOLAS THEPAUT
La 2ème édition de la régate départementale “made in CV95″ qui se déroulait à Cergy dimanche dernier, restera un de nos grands moments régatiers de l’année. Pour une fois les 12 noeuds de vent annoncés n’étaient pas aux naufragés absents pour la plus grande joie des 21 équipages présents. L’accueil et l’organisation de Tomasz, Christiane, et de leur jeune équipe de bénévoles fut exemplaires et chaleureux.
La participation frettoise avec 7 lasers reste impressionnante, même si les fratries n’étaient qu’à moitié complètes puisque les frères Pin n’étaient représentés qu’à 50% avec Manu, à l’instar des frères Thepaut avec Nicolas, les faux jumeaux Mael et Amine complétaient le tableau. Thomas Pin était présent pour améliorer le pourcentage de présence de la famille, Raphaël était venu seul avec son sourire et François avec le bateau du gros René.
Manu remporta le premier trapèze suivi de François dans un vent établi mais suffisant pour creuser les écarts, cependant cette belle domination des anciens fut de courte durée, les jeunes ne respectant plus rien, dans un vent forcissant au cours des manches suivantes. Les seniors furent surpris de tirer plusieurs bords avant de croiser enfin les jeunots mieux partis qu’eux, quise maintenaient comme des pros au vent de la flotte.
Il devenait aussi évident que Nicolas avait franchi un cap en cherchant enfin des options personnelles et en défendantt chèrement ses acquis par un contrôle implacable de l’adversaire.
Manu n’arrivait pas à se débarasser de ce concurrent , collant comme la glue, qui avait à la même vitesse que lui avec sa voile 4.7, alors que François ne croisait la route de Mael que fort tardivement dans la manche, bref ces deux là avaient la ferme intention de leur “pourrir la vie” dans la régate, des tribords rageurs, “pour l’honneur”, en fin de manche ne changèrent pas grand chose à la situation.
Les radialistes Thomas et Amine, un peu surtoilés dans ces trés bonnes conditions de vent se livraient une bataille un peu moins féroce à portée de voix, en essayant de tenir dans les surventes.
Raphael de son côté, imperturbable dans la facilité comme dans la difficulté, (restons zen!) multipliait les dessalages et les resalages avec son flegme britannique légendaire,pour décrocher le trophée du petit baigneur , mais il progressa bien, techniquement, en poussant le nez de son bateau bout au vent avant de le redresser après un dessalage au vent arrière .
Le vent et les difficultés musculaires augmentèrent lors de la 3eme manche qui reserra les écarts entre lasers de toutes catégorie alors que les doubles commençaient à souffrir avec de multiples bains en couple , facteurs de discorde et le doute dans des équipages jusque là exemplaires au dire des conseillers conjugaux consultés.
Seul un jet au karma favorable échappa au désatre, son gourou apaisant ,des éléments, le courroux .
Manu et François se livrèrent un duel longtemps incertain, sur la longueur du trapèze en essayant de résister aux violentes rafales qui couchaient les bateaux. Sur le bord de vent arrière ils entendirent plusieurs fois , le bruit caractèristique et sinistre ”du laser de derrière qui chavire au vent arrière” sans même tourner la tête, trop concentrés sur leur adversaire favori.
Victime du célèbre roulis rythmique propre à cette allure, Manu ne concrétisa point par un bain pourtant prédit par son horoscope,il était également à la poursuite de Nicolas tout réjoui de dominer enfin ses glorieux ainés
Suivirent quelques incidents sans gravité du genre “la voile du laser au vent me sert de dossier au rappel”, vite enchainé avec la figure imposée dénommée:” le caisson sous le vent du 420 au vent me sert de fauteuil quand je suis au rappel après la bouée “.
A quelques mètres de la ligne d’arrivée François ayant enfin réussi à décramponner Manu fit valoir un tribord à Nicolas pour le devancer au coup de trompe, avantagé par une voile creuse et puissante (qu’il n’avait en réalité pas eu le temps d’aplatir après le bord de largue).
Manu remarqua en discutant entre 2 manches avec son rival que le chapeau de ce dernier avait prit une superbe teinte rouge après un passage rapide de bome au vent arrière, bôme à l’ancienne munie du redoutable pontet coupant à l’origine de tant de points de suture. le propriétaire du chapeau, soucieux de son contenant décida d’aller faire examiner le tout au poste de secours afin de soigner la plaie d’un cuir autrefois chevelu.
L’arrivée de plage vent arrière fut néanmoins négociée correctement dans un vent encore enclin à la diplomatie. Raphael décida lui aussi d’en rester là quelques naufrages plus tard pour réussir son arrivée de plage, aguerri qu’il était par une vie antérieure de barreur d’optimist dans une célèbre mer intérieure, berceau de notre civilisation.
La 4eme manche pré apéritive vit les dessalages se multiplier particulièrement chez les doubles.
Le vent encore un cran au dessus ne facilita pas les arrivées au vent arrière avec son lot de dessalages néfaste aux dérives, et à la cote des bateaux à l’argus. Un violent coup de vent arracha un laser bleu, pourtant voile flottante, de sa remorque, faisant ainsi baisser sa cote à la revente et la bonne humeur retrouvée de son barreur.
La pause repas fut un délice, à l’abri du vent, derrière un cabanon, grâce au fromage et au saucisson généreusement partagés par tonton Manu, les meilleurs moments d’une régate ne sont pas toujours ceux passés sur l’eau.Raphael raconta son affrontement épique et douloureux avec un liston lors d’un dessalage, d’autres évoquèrent des doutes de parcours à des moments fatidiques, puis l’on passa aux naufrages et au dessert.
Bien peu repartirent l’après midi pour les 2 dernières manches, la grande majorité des doubles déclara forfait, Amine, Thomas et Raphael épuisés par leur m2 en radial, ainsi que François faute de casque, commencèrent à remballer… Les ombrelles des dames en crinoline, admiratrices d’un frettois au physique de surfer, s’étaient envolées depuis bien longtemps .Les durs à cuir, Manu, Nicolas et Mael repartirent au combat sur un plan d’eau menacé d’une pénurie de dériveurs mais envahi par des amateurs de fun board avides de sensations.
Lors des deux dernières manches les lasers standards et radiaux continuaient à courir derrière des 4.7 à plein régime, sûrs de leur vitesse et de leur temps compensé.
Une note de mauvaise foi contre le temps compensé des autres séries est toujours la bienvenue dans une régate intersérie, car un vent fort réduit les écarts de vitesse alors qu’un vent faible pénalise les bateaux peu toilés, d’où un % de mécontents d’environ 50% dans les 2 cas, mais sur la moyenne des régates il semble qu’il y ait un équilibre,d’après des études statistiques à paraitre prochainement dans une revue nautique …
Les résultats virent le triomphe de Nicolas Thepaut qui remporte brillament et pour la première fois de sa carrière cette régate de Cergy.Gagner à Cergy est toujours un grand moment dans la vie d’un régatier frettois et c’est l’un des plus jeunes vainqueurs de cette épreuve.Il devance Manu 2eme, Mael 5eme, François 10eme, Thomas 13eme, Amine 16eme, et Raphael 21 eme, vainqueur du trophée du petit baigneur et de l’arrivée de plage.
Nous avons aussi bénéficié du soutien moral de Philippe l’après midi, d’Yves pour la bétaillère, et de Bruno non seulement pour le transport,mais aussi pour la réparation fraternelle et amicale des oublis.
Un premier mai très réussi
Le club de voile du Parisis a réussi sa mobilisation sans se défiler, le dimanche 1er mai, pour assurer à la fois sa participation à la fête de la Seine avec ses traditionnels baptêmes de voile, et défendre son titre de champion de voile du département lors de l’étape de l’Isle Adam sur l’Oise .
Les barreurs des 7 Vent d’Ouest qui évoluaient sur le fleuve ont assuré environ 250 baptêmes de voile l’après midi avec du soleil et du vent, il a même fallu refuser du monde pour ranger les bateaux vers 19 heures . Une trentaine de sociétaires ainsi que nos amis du CYC ont assuré le bon déroulement et l’encadrement de cette journée;
A l’ Isle Adam, sur l’Oise dans le cadre bucolique du CYVIA dont l’accueil fut particulièrement chaleureux , les 10 équipages de dériveurs frettois se sont particulièrement bien comportés pendant les 5 manches âprement disputées.
Ils remportent les 4 premières places en laser et les 4emes et 6emes places en double.au classement général.
Nos juniors ont bataillé ferme en Laser prouvant que l’échelle des valeurs qui paraissait bien établie, peut changer à chaque régate, ce qui est positif pour l’émulation interne dans une ambiance qui reste amicale .
UNE BELLE COUPE ROBERT LEGRAND
La régate du 8 mai a bénéficié d’une organisation particulièrement soignée grâce au dévouement de nombreux sociétaires qui ont permis aux 12 équipages de courir chacune des 5 manches sans faire la pause d’habitude obligatoire afin de conduire un bateau de sécurité à tour de rôle.
Nous remercions entre autre nos amis du CYC pour l’arrivée des renforts en termes de sécurité.
Les conditions météo alléchantes en termes de vent ne se réalisèrent malheureusement pas et le sud-ouest promis se transforma en rafales d’est irrégulières et en tourbillons et risées d’orages.la seule réalisation de la prévision fut un ciel couvert , et une autre personne couverte de moqueries …
Les 5 vents d’ouest du club furent pris d’assaut dès le matin par les équipages frettois et celui de Conflans, les plus courageux des laseristes vinrent compléter la flotte avec le yoliste de rigueur indispensable à notre frettois standing.
Les manches se suivirent et se ressemblèrent avec des vents variables assez faibles propices au creusement des écarts entre bateaux. Les Vents d’ouest furent dominés par les lasers à qui ils devaient du temps compensé, mais les équipages des quillards étaient cependant moins fébriles que ceux des lasers toujours prêts à virer à la moindre dévente alors que les quillards glissaient sur leur élan entre 2 risées.
Sur les quillards la plus part des barreurs faisaient de l’école de voile à leurs novices équipières et équipiers alors que les solitaires faisaient le maximum pour la victoire.
Certains barreurs de vent d’ouest eurent bien du mal à faire démarrer des canots « scientifiquement mous » pour cause de quête avant due à des étais réglés ”un peu courts » quand d’autres qui s’inquiétaient d’un quête un peu trop prononcée, à leur gout avançaient comme des tracteurs.
Dans ces aléatoires risées il y avait cependant une légère dominante de vent descendant le long des berges frettoises, une constante dont profitèrent Gonzague , l’impérial jean Sire, ainsi que François et Raphael , car ce dernier tenait absolument à rapporter chez lui une coupe rutilante de meilleur équipier, allez savoir pourquoi… Seuls 2 équipages osèrent le spi , ce qui est bien dommage , car c’est bien rentable aux allures portantes « et même que ça met un peu de couleurs sur l’eau », merci encore à Raphael et Céline pour avoir hissé les couleurs…
Mais le grand évènement de cette régate très sécurisée, ce ne fut pas la meilleure place frettoise de jean Sire survolté, mais la cascade de Gonzague effectuée devant le comité de course juste ‘après l’arrivée de l’avant dernière manche avec un dessalage effectué au ralenti, suivi d’un superbe chapeau et d’un bain intégral ou l’inverse. Gonzague aurait mérité ce 8 mai la coupe Raymond.
Bravo à Julian pour ses débuts en régate et en laser dans ces vents difficiles , Bravo aux équipiers et équipières de VO qui ont dû subir l’humeur certainement aussi variable que le vent de leurs barreurs , Denis, Joanna, Tommy , et les autres , remarquons la légendaire persévérance des siamois du laser 4.7: Nico et Mael, merci à Dominique, Philippe, Benoit , et Claude pour la sécurité , Georges ,Jacques et Yves pour le comité , jean . Paul pour Freg, Bruno pour son combat contre la quête avant et tous ceux et celles que j’aurais pu oublier et qui se reconnaitront.