2eme acte du championnat departemental : 1er avril 2012
2ème Régate Départementale du Challenge Legrand-Théry du 1er avril
En ce 1er avril 2012, une trentaine d’équipages de tout le Val d’Oise (et même au-delà avec un représentant du CYC) se sont retrouvés sur le plan d’eau de Cergy Neuville et ont vérifié que l’avis de course d’ABC Voile n’était pas un de ces célèbres poissons qui hantent la France et la Navarre en ce jour.
Cependant, les poissons étaient bien présents et d’ailleurs celui du meilleur grément a été attribué à Amine pour sa voile radiale installée sur un mat standard à l’insu de son plein gré :
“Pourtant j’étais venu la veille et j’avais posé le bon mat sur mon bateau !”
“le problème c’est que tout le monde avait posé son mat sur ton bateau!”
Merci encore à Christiane pour le prêt d’un bas de mat pour la régate.
De son côté le comité de course a respecté la tradition en exécutant quelques mouvements de pavillonnerie adéquates lors des procédures de départ.
En revanche, le soleil et le vent étaient bien présents (une tradition hospitalière de Cergy), et trop sérieux pour se plier à ces facéties, il a permis de disputer six belles manches entrecoupées d’une pause repas où chacun a pu discuter bateau. Open Bics et autres dériveurs ont su jouer avec les refusantes et les adonnantes abondantes sur le plan d’eau,Eole choisissant tour à tour de rendre favorable la ligne bâbord ou tribord.
Cependant les concurrents avertis ont tué dans l’œuf toute velléité de départ bâbord en se regroupant tribord amure pour descendre sur la bouée de départ. Ceci n’empêchant pas certains de virer de suite après le départ pour croiser, bâbord amure, la flotte tribord.( vous me suivez?)
Après quelques virements de bord opportunément déclenchés lors d’une adonnante ou refusante, les comptes se soldaient à la bouée au vent, à l’issue d’un trop court demi-bord de près (parcours commun avec les Open Bics oblige).
Une flotte compacte arrivait ensuite sur la deuxième marque suscitant de nombreux engagements agrémentés de discussions connexes sur leur bien-fondés avec des protagonistes vedettes comme Jean et François, mais pas Manu qui allait tout droit.
Lors des descentes des deux bords de largue, Eole nous a gratifié de risées surprises ou de variations de direction transformant prématurément le bord de largue en bord de vent arrière.
Le spectateur, amoureux des voiles de couleurs, aura noté la présence de trop rares spinnakers, signe d’équipages en rodage. Un certain laser bleu frustré par l’absence de ces voiles rondes décida de transformer sa propre voile en spi grâce à la rupture d’un précieux bout de tension de bordure. Cet excellent calcul, très rentable sur la descente, procura quelques déboires à son occupant chapeauté, mais également au malheureux Nicolas coincé sous son vent qui n’apprécia que très modérément le partage des joies du spi au près en laser. Il en résulta, après quelques noeuds hativement souqués lors de très belles figures de style, moultes difficultés pour remonter les trois quarts de la régate vers l’arrivée.
Les premiers s’enquirent alors des derniers. Cédric Bontemps, entraineur de Cergy qui retrouvait avec plaisir la ligne de départ, distillait ses conseils à ses jeunes en 4.7 et radial. Le joyeux Ferréol du CV 95 en laser 4.7 et en pleine forme tint plusieurs fois la dragée haute à Nicolas le frettois. Ce dernier était aussi marqué à la culotte par ses amis frettois Mael pour son grand retour et Amine tout heureux de le dépasser parfois en temps réel en radial.
A mon grand regret je suis contraint de censurer les phrases typiques d’ auto-satisfaction “en langage de djeunes” qui suivent ces arrivées.
Bruno habituellement aux avant-postes, avait troqué sa légendaire yole ok contre un vaurien magnifiquement restauré, mais un peu moins véloce dans une phase de mise au point:
” Alors, Bruno t’es pas calé ?”
” Bah, non en partant rapidement, les cales sont restées dans la voiture donc tu voies le mat…. “
La pause déjeuner lui permit de se recaler, alors que Jean-Paul, l’autre représentant de la marine en bois frettoise, équipé par Thomas se réjouissait de ne plus entendre de craquements sinistre sur son Fireball rouge après sa restauration hivernale de grande ampleur.
En fin de régate le Ponant d’ABC Voile qui avait envier de tout laisser tomber commença involontairement par le mat, ce qui contraignit son équipage à demander de l’assistance pour finalement rentrer grâce aux risées motorisées japonaises… Heureusement, le bateau n’a pas subi de dommages.
Une fois, les bateaux rangés, nous nous retrouvons tous pour la proclamation des résultats autour d’un pot convivial. Les premiers Open-Bics masculin et féminin (Benjamin et Tiphaine) sont acclamés, l’abominable Georges des neiges du CYC termine gelé mais second.
En intersérie, Cédric le laseriste extra terrestre du jour, montre le chemin à ses disciples en s’adjugeant la coupe devant deux 4.7 toujours présent, Nicolas le frettois et Ferreol, son élève, ce trio s’adjudant toujours les 4 voire 3 premières places.
En double, Gwenhaël et Raphaël qui avaient des ailes, gagnent en 470. En étant devant en temps réel et en ayant effectué de belles batailles avec Cédric, le rating les descend à la douzième place du classement.
A noter également l’aisance et la bonne humeur de Logan qui pour sa première régate en équipier naviguait avec Philippe en 470. Mais les dix dériveurs doubles ont eu bien du mal à exister en temps compensé face aux hordes de Laser…
Pour conclure, un petit mot du classement du challenge où François, un président dans le vent, si je puis dire, vire en tête de ses deux premières régates. En Open-Bics, Benjamin et Tiphaine occupent logiquement les deux premières places. Rien n’est joué puisque le classement s’effectue sur les quatre meilleures régates et que seules deux des sept régates ont été courues. J’espère vous retrouver nombreux pour la prochaine à l’Ile-Adam le 1er mai.
Dernière information, on me signale que le classement de cette régate du 1er avril affiché sur la porte du club frettois où figurent en toutes lettres les noms de Franck Cammas, Florence Arthaud, n’est peutêtre pas le bon.