NOUVEAU BUREAU ELU AU SEIN DES SNF
Après la réunion du comité directeur des sports nautiques du 13 janvier 2013, la composition du bureau de l’association est ainsi modifiée :
Jean_Paul CHRISMANN est le nouveau président des SNF en remplacement de François PERCHE qui ne se représentait pas après 9 années à ce poste.
Nadia KHETIM est la nouvelle secrétaire générale de l’association en remplacement de Brice GOINEAU qui ne se représentait pas.
Jean_Loup VISEUX devient trésorier de l’association en remplacement de Jean_Paul CHRISMANN élu président.
Tous ont été élus à l’unanimité au premier tour de scrutin . Le nouveau bureau sait qu’il peut compter sur le soutien er l’amitié de ses prédécesseurs pour la période de transition administrative et pour la suite de la vie associative .
La fameuse galette des rois des SNF a réuni une cinquantaine de sociétaires anciens et actuels dans une atmosphère conviviale dans la salle Paul Fischesser qui a presque retrouvé son aspect habituel débarassé de son usage provisoire de ratelier à voiles.
Notre grand ancien Michel Moreuil président des SNF de 1985 à 1991 nous a fait l’amitié d’une visite à cette occasion.
LES GRANDES COURSES VIRTUELLES DES SNF
Je vous souhaite une excellente année et de nombreuses adonnantes dans votre vie personnelle
ainsi que sur l’eau (enfin, pas trop quand même).
Sachez aussi que les concurents des Vendée Globe Challenge réel et virtuel ont pris le départ le 10 novembre dernier des Sables d’Olonnes pour leur circumnavigation quadriennale d’environ 95 jours.
Le succés du jeu virtualregatta est désormais reconnu, ainsi, nous partimes 250.000 de Vendée, mais par un prompt renfort nous nous vîmes 440.000 en arrivant au Cap Horn.
A l’heure ou nous mettons sous presse, une dizaine de sociétaires des SNF défendent les couleurs de leur club dans les mers du sud.
A ce jeux de stratégie, de technique, et parfois de bluff, “la vicoignette”, skippée par un frettois d’adoption, plusieurs fois champion du monde du Val d’Oise, a doublé le Cap Horn au petit matin de ce 01/01/2012 en 555eme position (l’évènement a été consigné dans le livre de bord).
Après 7 semaines de course acharnée, la tête de la flotte virtuelle s’est ressérée à proximité du Cap Horn, les 600 premiers se tiennent en moins de 150 milles nautiques sur les 7300 restant à parcourir.
Il reste environ 3 semaines de course pour rallier les Sables d’Olonnes à condition d’éviter les écueils constitués par :l’anticyclone de Saint-Hélène, ses chaleurs étouffantes et ses prévisions météo fantasques durant l’été austral (un peu comme la descente de la seine au mois de mai).
le Pot au noir, succeptible d’imposer un “pitstop” aux effrontés qui chercheraient à raccourcir la distance à parcouriret finalement, l’anticyclone des Açores, dont l’oeil est capable de disparaitre pour se reconstituer 1000 kilomètres plus loin.
La faute probablement au réchauffement climatique, nous n’avons pas eu beaucoup de vent dans les mers du sud.
Plusieurs fois, avant de me connecter, j’ai enfilé ma veste de quart et capelé mon harnais à mon étagère suédoise “e-quai@” (attention… ne pas citer de marque, surtout ne pas citer de marque …) mais pour un résultat décevant. Je n’ai pu profiter qu’une seule fois d’un surf enivrant à 24 noeuds obtenu à l’aide d’une dépression à 42/45 noeuds.
De même, le Cap Horn a été doublé ce matin dans des conditions fraiches et humides ainsi que des vents mollissants (un peu comme la régate de la dernière chance du mois de novembre).
Pour ceux d’entre vous qui hésiteraient encore à se lancer dans l’aventure, par appréhension des embrunts glacés ou des récits terrifiants des “Tabarly, Kersauson et Riguidel”,
sachez que le comité de course n’a pas hésité à envoyer plusieurs centaines de milliers de concurents dans les mers du sud, y compris de frêles esquifs, tel que des lasers et même “Un Grand Optimist”, le tout sans canot de sécurité.
Autant dire que cela est à la portée de tout le monde et qu’un Vent d’Ouest devrait franchir tout cela sans encombres.
Si en plus, on considère que tout cela se manoeuvre du bout du doigt grace à l’électronique coréène, je ne comprend vraiment pas ce qui vous retient.
A bientôt sur l’eau, la vraie …, ou l’autre, enfin … “je ne sais pas , je ne sais plus, je suis perdu”.
Gonzague.