UNE REGATE DES MUNICIPALITES REUSSIE A LA FRETTE
La régate des municipalités dans sa version 2013 s’annonçait un peu difficile à organiser en raison d’une météo bien grise et d’un vent un peu absent le matin.
Mais les prévisions ne sont jamais que des prédictions qui ne se réalisent pas toujours au moment prévu.De pluie il n’y en eut guère et un petit vent suffisant nous permit de disputer 5 manches .
Tiphaine et Faustine, deux passionnées de l’école de voile étaient là dès 9H02 pour préparer leur bateau, enfin leur laser, sous les yeux ébahis du présidentémergeant péniblement de son sommeil présidentiel .
Elles furent bientôt imitées par Hugo et Georges autres piliers de l’école de voile,du même métal,accaparés par d’autres lasers.
Le quai, comme le samedi, était bien occupé par les équipages de dériveurs simplement avec un peu avec un niveau de professionalisme un peu supérieur à la veille (dire qu’on parle de navigateurs du dimanche).les équipages de quillards, plus aguerris et moins pressés étaient déja bizarrement déja sur l’eau avec un peu moins d’exhubérance que leurs jeunes concurrents à dérive .l’avaleur (de spi) n’attend pas le nombre des années….
Le matin prolongé jusqu’à treize heures permit au comité de course de lancer deux manches de petit temps.
La première fut dominée par le célèbre Fireball présidentielrouge vif de Jean_Paul équipé par Eric qui délaissait pour une fois VO , bâches, coton , couvée.Le Vaurien de Bruno et Sylvie (le même que celui de Mylene Farmer dans son dernier clip) réalisa une très bonne place, l’équipière eut alors le droit de discuter avec un adversaire mais néanmoins ami .(Aux SNF sur l’eau on est des ennemis mais à terre on est des amis!)
Quelques concurrents eurent bien du mal à terminer, mais déja on sentait chez les quillards une légère domination de l’ Open 5.0 Claudien face aux Vent D’ouest de Jacques et Alain qui accueillaient des petits nouveaux grisés par la vitesse.
Chez les solitaires Jean, le laseriste qui monte, devançait Georges l’abominable homme de Seine et François sur sa Yole ok collector, plus proche du meuble de cuisine années 60 que de la comode Louis XV de Bruno, hélas.
(On sait apprécier les beaux e tmoins beaux bateaux anciens à La Frette)
La deuxième manche, plus ventée vit les 2 ainés des solitaires Jean et François tenter le départ babord avec un certain bonheur jusqu’à la première bouée, après quoi s’en suivit une certaine confusion, ou plutôt une confusions certaine qui ruina les espoirs des 2 échappés.
Poussé par un risée enjouée,la totalité de la flotte remontait au vent arrière formant un mur de toile minant les espoirs fous des 2 compères qui s’y voyaient déjà.
( on sait vivre d’espoir aux SNF)
De belles couleurs de spi sur fond d’arbre aux couleurs de l’automne firent la joie des dames en crinoline nostalgiques des surfeurs à longue chevelure blonde partis près d’ Ethel..
( on sait cultiver la nostalgie aux SNF)
Jean Paul reprit la tête, epruntant la route directe la plus courte vers la bouée,Jean tenta la berge et François prit le boulevard extérieur en rallongeant la route pour garder le vent , suivi comme son ombre par Hugo qui le dépassa par l’intérieur. L’allonge du cercle, avec élan, fut payante pour passer la bouée et l’avance de la yole ok et du laser jaune fut conséquente sur ce parcours réduit .
(on sait faire de belles arrivées détachées du peloton à La Frette)
Après la pause repas, (on sait profiter de la vraie vie aux SNF quand on a apporté son manger), la troisième manche fut l’occasion pour Jean de devancer son grand rival en yole ok avec, intercalé Georges auteur, d’un très beau dessalage particulièrement applaudi sur la ligne de départ.
(on sait apprécier les belles manoeuvres acrobatiques qui font rire à La Frette)
La quatrième manche tourna,chez les solitaires à l’avantage de François qui osa la traversée de la Seine, à la bouée aval, porté par une risée inespérée alors que jean qui venait de gagner un tribord se trainait sur l’autre rive le long du quai.
(on sait profiter des risées providentielles aux SNF)
A noter lors de cette manche l’arrivée de l’ Open 5.0 magnifique avec son spi bleu, mais déja de lourds nuages s’accumulaient sur ses performances face aux dériveurs…
La dernière manche vit la poursuite du duel entre la laser de jean et la yole ok de François , jean mena sa barque en tête un bon moment, en tirant de subtilms bords le long de al berge frettoise mais vira un peu trop tôt pour doubler la bouée, erreur que ne commit pas son adversaire qui prit son temps afin de remonter suffisament la Seine pour passer sur l’élan.
(on sait jouer de son expérience aux SNF.)
Les coureurs ont apprécié le professionalisme du comité de course et des conducteurs de sécurité, les sociétaires ont aussi apprécié la présence amicale de Claude jolly pionnier du club et de Michel Moreuil ancien président des SNF .
Grace à la maitrise présidentielle de Freg les résultats furent rapidement calculés.
Lors d ela remise des prix jean Paul Chrismann souligna dans sa présentation aux élus le dynamisme de la vie du club et les investissements récents en bateaux d’occasion,un nouveau laser pour les plus jeunes (la flotte des SNF compte désormais 11 unités) et un autre Vent d’ Ouest pour les familles et les moins jeunes.
Les nombreuses récompenses pour chaque catégorie des 13 équipages furent remises avant l’orage,par Nelly Leon pour le département, Maurice Chevigny pour La Frette, Patrick Barbe pour Herblay; et Bernard Duranton pour Cormeilles.
François (dans son trip retour vers le futu) remporte la régate sur sa yole préhistorique devant Jean en laser et Jean Paul en Fireball , le meilleur jeune est Georges, la meilleure féminine Tiphaine le meilleur quillard les 2 Claudes .
Une telle régate mobilise une trentaine de personnes, à peu près 20 coureurs, 5 personnes sur les sécurités et 5 au comité de course , pas loin de 2 équipes de rugby, le nombre de voiliers inscrits n’est pas tout.