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LA COUPE RAYMOND 2012

LA COUPE RAYMOND 2012

En toute objectivité les conditions météorologiques optimales n’étaient pas vraiment réunies pour faciliter les manœuvres nautiques des dix équipages réunis pour disputer la coupe Raymond ce 3 juin 2012.

Le temps de cette fête des mères était couvert de nuages aussi sombres que les tragiques destinées princières relatées par les chroniqueurs mondains télévisuels.

Le vent soufflait d’ouest, c’est-à-dire en rafales incertaines détournées par les arbres de la plaine d’Achères.

Le temps de passage aux bouées d’amont et d’aval frisa parfois le quart d’heure avec ses quotas de ruptures d’engagement faisant perdre leur sang-froid aux bons connaisseurs de la règle 18.Les navigateurs constatèrent même une remontée des eaux d’au moins 20 centimètre sen cours d’après-midi, c’est vous dire s’il y avait du courant .

Néanmoins quelques risées salvatrices vinrent remonter le moral des troupes et rapprocher les voiliers de la ligne d’arrivée, c’est vous dire qu’il y avait quand même du vent quelquefois.

Mais le navigateur ou la navigatrice frettois(se) se joue des difficultés de dame météo  en naviguant sur la Seine pour le simple plaisir d’être sur l’eau et pour la plus grande joie des dames en crinoline qui déambulent le dimanche sur les bords de Seine espérant toujours le retour d’un laseriste au physique de surfer .C’est vous dire si on ne se console pas des départs dans l’ouest.

Car comme vous le savez la coupe Raymond n’est pas attribuée au vainqueur de la régate mais à celui ou celle dont l’action spectaculaire volontaire ou non a marqué les esprits lors de la journée.

Il fallut bien en convenir lors de la pause méridienne, nous n’avions pas grand-chose à nous mettre sous la dent, à part un «  bain de siège jusqu’au nombril » du malheureux Raphael, coincé sous le vent pendant une rafale traitresse lors de l’enroulement de la bouée amont.

Un concurrent frettois, venu baptiser son Solo si british, sur le fleuve, pour cette régate, si particulière affichait même une mine désabusée. C’est vous dire si la coupe Raymond doit être fidèle à sa réputation.

Lors de la reprise, l’espoir revint de façon inattendue. Alain qui participait à l’organisation sur l’un des bateaux de sécurité , voyant un avant de solo aux prises avec un safran de laser, n’écoutant que son courage , embarqua sur le pont du solo en provenance du quai.

Mal lui en prit, car à la différence d’un Vent d’ouest le solo qui est un dériveur solitaire n’est pas lesté et les plus récentes études des spécialistes de l’architecture navale confirment qu’il n’a pas beaucoup de volume à l’avant.

En résumé ce fut une belle cascade, bateau couché, cascadeur mouillé, le tout accompagné d’impressionnants mouvements de roulis, Alain réussit cependant à rétablir la situation sous les applaudissements. C’est vous dire s’il est habile.

Le comité présidé par Dominique lança 2 manches l’après-midi, plus difficiles encore que le matin en raison de l’augmentation du courant. Brice et Nicolas se disputaient la suprématie en laser, alors que le jeu paraissait plus ouvert en Vent d’Ouest, bien que ces derniers soient parfois surpris par les démarrages d’un Open 5.00. C’est vous dire si la guerre entre lasers et Vent D’ouest n’est pas enterrée à la frette.

Par la suite, un jury impartial hâtivement constitué dans la plus pure improvisation en fin de régate décida à l’unanimité de remettre la coupe Raymond 2012 à Alain Delecroix pour sa cascade en Solo.

Nous savons que Céline, lauréate l’an dernier, était très triste de se séparer de son magnifique trophée (à remettre en jeu chaque année, toi aussi chère lectrice, cher lecteur tu peux aussi un jour gagner la coupe Raymond !), mais rassurez-vous, d’après des proches, elle garde toutes ses chances si elle participe en 2013. C’est vous dire si ses proches ont confiance en elle !

Suite au travail de Bruno, sur Freg, il apparait que sur le plan sportif Brice Goineau en laser, l’emporte sur Nicolas Thepaut, devant François et Raphael en Vent d’ Ouest, « vu le type de vent en début de journée » j’aurais parié sur Brice me confia Bruno. C’est vous dire si c’est un spécialiste !

Cette « relation régatière »  est bien entendue dédiée à Raymond qui nous manque sur le quai depuis 2005.

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