UN FRETTOIS: NICOLAS THEPAUT SUR LE PODIUM A SAINT QUENTIN
Nicolas Thepaut a brillamment représenté son club de voile sur l’étang de Saint Quentin ce week end à l’occasion de la régate inter régionale de lasers qui s’y déroulait .
Dans des vents légers qui demandent à la fois concentration et subtilité dans le choix des bords, Nicolas a su ce dimanche, pour sa première grande régate de laser de l’année en ile de France conserver le dimanche sa 3eme place acquise le samedi .
Nicolas monte sur la troisième marche d’un podium que visaient 15 concurrents dans cette catégorie des lasers 4.7 , au total avec les catégories “radial”s et “standard”, une cinquantaine de lasers participaient à cette compétition.
Nicolas est aussi bien placé au classement des jeunes du championnat départemental du val d’ Oise qui se déroule en intersérie , le niveau 2011 de cette compétition est par ailleurs très relevé cette année avec une participation d’équipages de 420 de niveau championnat de france, des vétérans qui ont disputé des mondiaux en yole ok, et d’autres participants qui affichent plusieurs dizaines d’années de régates.
UN FRETTOIS VAINQUEUR A CERGY LE 13 MARS
Mention particulière pour les essais des nouveaux gilets de sauvetage entrainant de curieux dialogues :
“je veux celui la, la couleur est trop bien”
” c’est la couleur qui te boudine, ou t’es trop grand pour la taille?”
Les frettois s’étaient déplacé en force pour cette première régate départementale 2011 avec 9 lasers , une yole ok , un fireball et un 4.70.
Une fois réglés les diverses questions existentielles liées à une reprise de navigation du style
“Comment fais tu le noeud de cabestan pour le cunnigham ?”
“J’ai confondu mon laser avec un autre parce qu’ils se ressemblent tous!”
“Qui a bien pu ébrécher ma superbe dérive amoureusement entretenue ?”
“Ou est affiché le parcours ?”
“je ne comprends rien à l’affichage du parcours .”
“j’ai menti toute la semaine à mon équipière en lui disant qu’il y aurait du soleil.”
27 voiliers s’élancèrent pour disputer 4 manches sur un parcours tribord dans un vent d’abord agréable puis faiblissant .
Une incertitude subsistait à propos de la position de la ligne de départ dont beaucoup de concurrents en double ne semblaient avoir trouvé qu’une seule extrémité : c’est à dire le bateau comité. tous les experts s’accordent d’ailleurs pour constater qu’un bateau comité se repère mieux sur l’eau qu’une petite bouée avec un drapeau rouge .
A la question inquiète d’un équipage de double , un régatier historique , facétieux mais mal inspiré, expliqua qu’il s’agissait surement de la bouée peu fréquentée à pavillon bleu mouillée en face du bateau comité .Malheureusement son rectificatif moins sonore, du fait d’un virement rapide ne fut visiblement pas entendu, ce qui eut pour effet de propager avec insistance la fausse nouvelle à d’autres équipages convaincus par tant d’assurance.
La désinformation initiale, propagée de bonne fois entraina par la suite une certaine suspicion entre les équipages de double , moins habitués que les solitaires à ce genre de mauvaise plaisanterie. S’en suivirent des remarques désabusées à la pause du style « : Avec eux bonjour l’ambiance dans la régate, t’as vu le coup de la ligne? »
Je ne vous cache les trésors de diplomatie qu’il fallut déployer pour ramener une ambiance raisonnablement courtoise parmi les concurrents après l’arrivée.
Pour ceux qui l’ignoreraient ,un pavillon bleu doit marquer systématiquement une ligne d’arrivée , et pour les hésitants , en cas de doute quand une bouée est mouillée de chaque côté du bateau comité lors d’un départ ,il faut savoir que, la ligne de départ est toujours la plus large des deux ,que l’agglutinement d’un certain nombre de bateaux constitue aussi un indice précieux pour trouver l’extrémité, et qu’une ligne imaginaire entre la première bouée à virer et le bateau comité donne en principe le bon côté .(toi aussi ami lecteur, tu peux acheter mon ouvrage :” Comment régater sans rien connaitre au parcours ?” qui te fera éviter les erreurs basiques, (en vente dans toutes les bonnes librairies et sur le net ).
Il apparut dès la première manche que la régate se jouerait entre le fantastique Bruno Pin, de retour sur sa superbe yole ok et les talentueux équipages de 420 de la SNE , venus en force .Mais dans les faits la domination de la yole ok en temps réel fut très vite contestée par les barreurs de lasers standard au niveau très proche malgré les différences stratégiques soigneusement décortiquées par nos spécialistes.
Il s’agissait pour François de s’assurer une place correcte en suivant simplement le meilleur laseriste habituel du club , c’est-à-dire Brice.
Ce dernier après plusieurs nuits consacrées à élaborer d’imparables programmes informatiques pour gagner la régate, voyait ses prévisions bousculées par le paramètre « dérive ébréchée »qu’il n’avait pas introduit dans ses fichiers, ce qui le condamnait à des bords extrêmes.
Manu,restait irréductiblement fidèle à son principe de précaution afin de ne pas abimer la décoration fleurie de son laser, d’où son choix de partir systématiquemen t le le dernier afin d’orienter sa course serainement en fonction des vents favorables et surtout non perturbés.
Louis, désormais au top, avait décidé de ne pas lacher Bruno d’une semelle : “s’il vire je vire, s’il empanne j’empanne, s’il dessale, je dessale !”
Cette imparable planification fut balayée par une réalité bien différente, conformément à la célèbre formule de John Lennon « la vie, c’est ce qui arrive quand on a d’autres projets».
François se retrouva parfois devant Brice, à l’insu de son plein gré, du fait de ses bords extrêmes, Manu en raison de départs précautionneux moins rentables que prévu , n’arriva pas à dominer plus d’une manche, Brice perturbé psychologiquement , par son problème de dérive marchait moins bien ,quant à Louis, toujours dans le sillage de Bruno, il affichait toujours un temps de retard sur le maitre .
Une manche n’est gagnée qu’une fois la ligne d’arrivée franchie, et vouloir la passer babord au terme d’une belle ou chanceuse remontée n’est pas sans risque , François en fit l’expérience quand Bruno lui fit valoir un tribord à 3 mètres de l’arrivée .
Si le virement fut immédiat, Bruno en régatier expérimenté, devina la fraction de de seconde d’hésitation de son concurrent, tenté de poursuivre sa route tout en voulant éviter un refus de tribord fatal sous les yeux du comité de course .
Une autre arrivée , au grand largue sur parcours réduit , à la dernière manche fut l’occasion d’un duel épique entre un secrétaire et un président du même club sous les yeux effarés d’un comité de course , le tout illustré d’arguments plus techniques les uns que les autres permis par une lente progression.
“Arrête d’abatttre tu dois faire route directe !”
“Tu passeras pas, c’est une question de principe! ”
“je n e compte pas passer sur le bateau comité!”
“Je suis rattrappé!”
“Enlève ton ignoble bôme de mon beau cockpit! ”
“T’es sur que t’es à jour de ta cotisation ?”
Mettons fin à l’insoutenable suspense , le secrétaire courtois l’emporta sur le président fair play,d’une demi main et ce dernier évita largement le bateau comité d’au moins 5 centimètres..
Un peu plus loin sur l’arrière de la régate les doubles avaient bien du mal dans le vent déclinant ; Philippe tenait à Brigitte sa promesse de ne pas dessaler tout en pestant sur “les informations bidons de la ligne de départ colportées par certains concurrents” .
Le karma positif du Jet barré par le Gourou du CYVIA perturbait les tentative de retour de Jean Paul et Céline , injustement accusés de propagation de fausses nouvelles. Pour comble de malheur l’équipage maudit choisit de ne pas courir la dernière manche, (c’est pas grave , y’en a une qui saute), alors que toutes comptaient dans le classement.
Nicolas menait de main de maitre la troupe des lasers 4.7 suivi de Mael, une main sous le menton frustré par la calmasse; et d’Amine possédé par l’esprit zen de Gaétan dont il avait récupéré l’ancien bateau. En fait leurs options stratégiques étaient plus raisonnables que cellles de leurs ainés et bien plus professionnellesbef, conformes aux sondages : Raphael suivait Amine qui suivait Mael qui suivait Nicolas quelle que soit la manche.
Seul en radial Thomas menait son embarcation à sa guise, un peu comme dans la publicité, mais toujours avec un œil sur son papounet en cas d’option géniale, pour s’en inspirer.
Raphael dont c’était la première régate extérieure en laser avait décidé de mettre les bouchées doubles en commençant par redoubler curieusement son premier triangle , mais il revint à une interprétations plus stricte du parcours olympique lors des manches suivantes, améliorant du même coup considérablement ses performances, son classement et son moral .
Au final en catégorie solitaire Bruno Pin l’emporte devant un 420 d’Enghien, Manu, François, Brice et , louis
Au classement des jeunes Nicolas devance , Thomas , Mael , Amine et Raphael .
Chez les doubles, Philippe et Brigitte devancent Jean-Paul et Céline.
Un grand merci au CV95 pour son accueil,ainsiqu’à à tous les transporteurs et paticulièrment à Yves pour la conduite et la gestion de la bétaillère et de son précieux chargement.
LES SNF CHAMPIONS DU VAL D’OISE: 9ème succès
Les Sports nautiques de la Frette viennent de remporter en 2010 pour la neuvième fois de leur histoire le championnat départemental de voile du Val d’Oise-Challenge Legrand Théry .
Les jeux étaient déja faits dans la catégorie solitaire avec le barreur frettois qui a dominé de bout en bout ce championnat départemental: Alan Thepaut qui avait déja remporté 4 régates à L’isle adam, Enghien, Cergy et La Frette.
Le suspense demeurait pour le classement par équipe , la participation et le classement en dériveur double .
Les SNF remportent largement , cette année le championnat par équipe et la participation, même s’ils doivent se contenter d’une trés honorable deuxième place en double.
De jeunes barreurs sont venus remplacer la génération précédente, chez les juniors , les frères Thepaut sont désormais en bonne voie pour accéder en notoriété aux frères Pin , les participations régulières et la progression de Nicolas Thepaut, Mael Mignot, Thomas Pin et Amine Khetim sont un signe de bonne santé et encouragent notre politique de formation des juniors.
Les anciens sont toujours là pour transmettre leur expérience et assurer les points comme Jean Sire, Brice Goineau ,François Perche, Bruno et Emmanuel Pin, jacques Leprovost en dériveur solitaire ainsi que Gonzague Thery en dériveur double. Dans cette catégorie , un équipage familial mixte en Fireball succède d’ailleurs à Gonzague et Halvard sur le podium. bravo à Céline et jean Paul Chrismann.
Voici le classement des meilleurs frettois après 5 régates, chacune d’entre elle ayant été gagnée par un frettois : 4 par Alan, une par Emmanuel à Beaumont : Catégorie solitaires: tous les coureurs étaient en laser à l’exception de Bruno Pin en yole ok
1: Alan Thepaut 2: François Perche 4: Nicolas Thepaut 5. Brice Goineau 7:Mael Mignot 8: jean Sire
9: Emmanuel Pin 10: Thomas Pin 14: jacques Leprovost 16 Bruno Pin ,19 Amine Khetim
Catégorie double: 2eme Jean Paul et céline Chrismann en Fireball .
Le championnat s’est déroulé dans de trés bonnes conditions de vent cette année.
REGATE DE LA DERNIERE CHANCE
Il y a des jours où on se contenterait bien d’une régate virtuelle, au coin du feu, façon route du rhum, mais en raccourcissant le trajet du rhum au maximum, entre le récipient et le consommateur, histoire de ne pas trop perdre de temps avec le routage.
En débarquant sur le quai vers 9h30 le comité de course désabusé, qui espérait naivement finir la journée au sec, aperçut sur déjà quelques fanatiques en trains de gréer leurs frêles esquifs dans les glaciales bourrasques de pluie du 11 novembre.
Cette régate de la dernière chance aurait d’ailleurs pu s’appeler la route du rhume.
Mais Il ne fallait pas décevoir le Morbihan et son représentant du Foyer laïc de Lanester au physique de surfer (pas le foyer, le représentant) qui faisait jadis, sur le quai de Seine se pâmer les dames en crinoline, ainsi que les 11 autres équipages équitablement répartis entre doubles et solitaires.
Le comité de course, sensible aux arguments plein de bon sens des coureurs (chantage, insultes, menaces de mort) décida spontanément, d’aligner les manches pour éviter l’épisode tant redouté du renfilage de combinaison mouillée après la pause traditionnelle de midi.
Le vent qui sifflait, laissait présager une régate musclée, et les présages se vérifient parfois.
La première manche fut lancée vers 11 heures sur une Seine sans péniches, mais avec 2 conducteurs de sécurité encore plus motivés qu’à l’accoutumée.
Les Vents d’Ouest abondamment chargés sur l’avant d’une cargaison de personnes de petite taille, vraisemblablement issues de l’école de voile, alternaient les coups de gite et les remises à plat dans un beau mouvement de balancier, tandis que les laseristes s’efforçaient de rester à bord de leurs chers bateaux.
Bientôt, Georges put étrenner efficacement sa mission de sauveteur en repêchant Philippe dont le regard désabusé en disait beaucoup sur le confort de la régate virtuelle comparé à la présente furie des éléments, François assisté de Raphael vint achever de redresser la situation du laser dont la dérive était scientifiquement coincée dans la bôme. Après un ultime regard consterné vers une rive désertée par les dames en crinolines Philippe décida d’en rester là pour reprendre ses esprits son souffle et sa dignité.
Vers l’avant alors que les laseristes et yolistes survivants bataillaient avec le 420 de Jean et Bruno et le PACS régatier reconstitué du Gonzyboat, la promenade romantique en couple de l’équipage du Fireball finit par prendre l’eau sur un bon coup de tangage, fidèle , en celà,à une tradition virant à la malédiction.
Vous avez aimé le premier épisode de” Promenade romantique en Fireball 1 : Le naufrage”, vous allez adorer le deuxième épisode : “le chavirage” .
En connaisseur l’équipage de la 2eme sécurité admira la courbure de la dérive lorsque le barreur rejoignit l’équipière, invariablement au sec sur cette même dérive, pour redresser la situation sans aide extérieure. En jargon de moniteur de voile celà s’appelle : redresser à la voix. Prétextant des craquements de bois sinistres,(on les croit sur parole) l’équipage romantique décida d’en rester là.
En laser Nicolas tournait comme une horloge alors qu’ Amine s’accordait une courte escale, trahi par un nœud d’écoute volatile (traduisez la phrase :l’écoute s’est défaite par : j’ai mal fait mon nœud en .
Laissant le 420, la Yole OK, le jet et les lasers survivants régler leur comptes, les Vents d’Ouest poursuivaient leur route, impassibles, chargés de personnes jeunes et de petite taille, sans crainte du dessalage à l’image de Dominique de Benoit et de Jacques qui fermait la marche avec opiniatreté .
La deuxième manche fut envoyée avec trois concurrents en moins et un long passage couché du bateau dérivant de Manu , mais lors de cette manche fatale, il apparut après un autre dessalage, que faute d’hélitreuillage, Manu n’arriverait pas à regagner son bord, Georges (le Saint Bernard de la régate) après application de la procédure usitée en pareil cas ( quel est ton code de carte bleue ?) récupéra donc le contenant et le contenu , c’est à dire le barreur et le bateau.
Pendant ce temps Bruno continuait à martyriser aux écoutes de foc l’heureux équipier et propriétaire du 420 rouge privé de gants et de poulies (même qu’il avait les mains en sang), mais qu’est ce que Jean n’aurait pas fait pour arriver devant Bruno?,Il est vrai que sa position de focquier judicieusement placée devant le barreur lui accordait un avantage certain dans l’ordre physique des arrivées. …En Jet Gonzague et Halvard avaient tenté un envoi de spi téméraire (osons le caviar,osons le champagne, osons le spi!), mais un empannage imprévu eut des conséquences déstabilisantes.L’ inoubliable séance de baignade qui s’en suivit laissa planer quelques doutes sur la pérennité du” come back de la dream team”..(en anglais dans le texte), le port de la polaire imbibante est d’ailleurs déconseillé en régate en dériveur.
Et pourtant Gonzague qui est à la régate frettoise, ce qu’Alain Prost est à la formule 1 , mérite bien son surnom de « Professeur » .
La troisième manche fut envoyée sans Manu en proie à une période de doute intellectuel et moral bien compréhensible.
Il semblait évident pour un observateur attentif que la yole vautrée sur le flanc en train de se remplir le long du quai pauserait quelques problèmes à Jean Paul, au démarrage de la manche.Il parvint malgré tout à redresser la yole et la situation, Dieu sait comment.
Parallèlement au remplissage de la Yole ok tragique, le quai se remplissait d’observateurs attentifs un peu plus nombreux à chaque manche. L’observateur attentif, en régate, cumulegénéralement cette fonction avec celle de commentateur sportif.
la voile qui est un sport visuellement peu rapide, est un régal pour le commentateur qui n’a pas besoin d’accélérer son débit verbal, je connais ainsi 2 copains laseristes au phrasé plutôt lent qui sont cependant d’excellents commentateurs…
Succédant à Jacques, François, opposé au rappel pour d’obscures raisons médicales, équipé de Raphael opposé au trapèze avec ceinture pour des raisons de mémoire,entreprit de faire une dernière manche avec le VO 127, une lutte sournoise les opposa donc, en temps réel au Gonzy Jet et au VO de Benoit , mais le Ville de Cormeilles franchit toutefois la ligne avant le Paul Fischesser qui avait tiré son avant dernier bord un peu trop loin croyant à une manche de 2 tours, enfin c’est ce qu’on dit après dans ces cas là….
L’expression barrer comme un pied parut conçue pour le barreur du 127, qui tenait ainsi la barre avec le pied arrière,après chaque rafale pour reborder tranquillement l’écoute à deux mains .
Le vent forcissant ainsi que l’appétit des concurrents, on en resta là, à l’unanimité .
Jamais la chaude ambiance du bar des SNF ne parut si conviviale aux équipages transis après leurs exploits du matin.
Lors de la remise des prix, Jean qui remporta la coupe avec Bruno, fit une déclaration solennelle très émouvante au cours de laquelle il remercia ses parents, son barreur, le metteur en Seine et la foule frettoise pour son soutien, il fut très applaudi par une salle éblouie mais il est vrai conquise d’avance.
Nicolas, mort de fatigue, bien décidé à dépasser la gloire de son aîné termine second de la régate, et l’équipage historique labellisé du Jet, 3eme, Dominique remporte la médaille de l’école de voile.
Cette régate SNF du 11 novembre est tout spécialement dédiée au petit Louis, un nouveau sociétaire frettois, né sous le signe du Laser, ascendant Vaurien, qui a choisi ce jour historique pour commencer sa navigation parmi nous. Le bébé et ses heureux parents se portent bien. Pourquoi ne pas transformer cette régate de la dernière chance l’an prochain en “Louis biberon’s cup”qui correspondra au 1er anniversaire de Louis ?
LES SNF , CHAMPIONS DU VAL D’OISE EN 2010
Pour la neuvième fois depuis 1999, les SNF remportent le championnat de voile du Val d’Oise après 5 régates, dont 4 trés ventées, disputées sur les lacs et les rivières du département en 2010.
Cette édition 2010 a vu monter en puissance nos juniors malgré la bonne résistance de nos anciens, Alan Thepaut a dominé ce championnat 2010 en s’adjugeant 4 régates, n’en laissant qu’une à Emmanuel Pin .
Les 3 meilleurs frettois sont : Alan Thepaut, 1er, François Perche 2eme et Nicolas Thepaut 4eme, en laser.
En double , l’équipage frettois Jean Paul et Céline Chrismann monte sur la 2eme marche du podium en fireball.
Les SNF, vainqueurs par équipe , remportent aussi la coupe de la participation.
La participation de nos juniors, Nicolas Thepaut, Mael Mignot , Thomas Pin et Amine Khetim est particulièrement satisfaisante et gageons qu’ un podium ne devrait pas leur échapper en 2011maintenant qu’ils ont un peu “de bouteille”.
COUPE FISCHESSER
La coupe Fishesser ainsi baptisée , en l’honneur de notre fondateur, s’est déroulée dans de très bonnes conditions météorologiques le dimanche 17 octobre grâce à un vent du nord de force 3 remontant la Seine, sous un ciel chargé mais pas encore pluvieux.
Une bonne douzaine de bateaux étaient inscrits,harmonieusement répartis entre quillards et dériveurs .
Avec cette météo particulière, un régatier historique expérimenté, aurait pu dès le matin inscrire les résultats présumés de la régate avant le départ , les enfermer dans une boîte hissée en haut d’un mat, sous contrôle d’huissier, et les ressortir le soir , sans que l’on constate une grande différence avec les résultats avérés issus des savants calculs de FREG.
En effet en rivière, en régate intersérie, si les quillards sont favorisés par un vent descendant qui met à profit l’inertie de leur lest, (pour simplifier la réserve d’élan,procurée par leur poids), en revanche,un vent montant qui gomme les effets du courant , favorise les dériveurs légers aux dépends des quillards;
Ce phénomène réduit les écarts en temps réel, et avantage logiquement les dériveur en temps compensé sur des manches brèves, il est accentué quand le niveau des barreurs en solitaire est fort et quand les spis ne sont pas forcément montés sur les quillards , dont les barreurs dévoués font souvent de l’école de voile en embarquant de novices équipiers.
Celà dit, l’intersérie a pour avantage de faire naviguer tout ce qui flotte, donc d’améliorer la participation, et d’obliger les barreurs d’une série à respecter les priorités des concurrents d’autres séries , de plus une coupe est toujours attribué au meilleur bateau de chaque série à La Frette, et souvent , les conditions météo varient, bien fol est qui s’y fie. (c’est pour la rime).
Ces considérations n’enlèvent rien au mérite des barreurs de laser et de yole ok qui dominèrent la régate et ses 5 manches .
Emmanuel Pin pour son grand retour en laser standard ne fit pas le détail, dominant presqu’à chaque manche en temps réel le gros de la troupe (ce n’est pas une attaque pour les victimes de surcharge pondérale),toujours souriant et décontracté, la classe quoi, il prit même le temps de se recoiffer en pleine manche pour les photographes.
Bref , à toutes les allures , et sous toutes les coutures, Manu était en tête, admiré par les dernières dames en crinoline qui, persistant à porter leur ombrelle en dépit des frimas,effectuaient leur ultime promenade dominicale de la saison sur le quai de Seine. (Ceci est un clin d’oeil à un transfuge frettois au physique de surfer désormais inscrit au Foyer laic de Lanester, Fifi si tu nous lis…) Jean Sire, son, grand rival du jour peinait à le suivre entouré par une compacte flotte de quillards, “remplie de bonnes intentions” (tu parles), mais desservi par sa malédiction (comprendre: une irrésistible tendance au dessalage) .
Raphael en laser 4.7, profitant de l’absence de ses rivaux historiques et néanmoins amis, Mael et Nicolas (ce dernier étrennant brillament les régates de ligue à Vigneux , 2eme dans sa catégorie SVP !) décida de frapper un grand coup en laissant de côté sa gestion habituellement plus pointilleuse de la récupération physique.
Il s’accrocha à chaque manche , comme un koala à sa branche , laissant souvent plusieurs bateaux derrière lui , en appliquant scrupuleusement et fructueusement les consignes techniques du samedi.
Jean-Paul 1er fut brillant sur sa yole ok labradorisée , ferraillant furieusement avec Manu , mais sans exploiter l’avantage de son chien d’attaque, hélas, allergique à l’eau .
Thomas Pin, arriva un peu tard pour compenser avec seulement 3 bonnes manches post méridiennes son absence du matin, mais son laser radial fut souvent trés proche de son brillant et encourageant tonton , prolixe en judicieux conseils sur l’assiette latérale ( tiens ton bateau à plat!).
En quillard les choses s’annonçaient moins évidentes entre les 6 concurrents, avec toutefois une distinction entre 2 équipages habituels et le reste des équipages improvisés, constitués de barreurs équipés par des débutants , les juniors du samedi pour ne pas les nommer .
Le grand évènement fut le retour en régate du 168, vent d’ouest historique, remis à flot après deux ans de travaux bénévoles, un bateau qui reste à ce jour le plus titré du club de 1976 à 1996. Philippe et Brigitte firent quelques belles manches à son bord, prouvant que sa restauration était de bonne augure pour la suite.
Benoit se sacrifia pour une manche le matin ,pour la gloire du CYC et de ses débutants à la barre du 233.
Alain et Joanna, dont c’était la première régate menèrent la vie dure à leurs concurrents sur le Ville d’ Herblay, tandis que Gonzague et Jacques,sur le ville de Cormeilles, les rois du plus près, peinaient au vent arrière à maintenir leur avantage sur l’équipage aguerri du Ville de La Frette , Jean Paul 2 et Tommy en grande forme.
Il faut dire qu’à la Frette les régates se gagnent souvent au vent arrière, avec de drôles d’effets de regroupement en accordéon, alors qu’au près , on contrôle bêtement ou pas ….Dominique , restait dans la course, équipé par un Yohann ravi issu lui aussi de l’école de voile du samedi.
Le comité de course assuré par François sonna la fin des hostilités vers cinq heures, avant le déluge, pendant que les dévoués conducteurs de sécurité, (merci Claude , Guillaume, Jacques ,et merci aux équipages qui ont sacrifié une manche , les Jean Paul et Gonzague)rangeaient les panneaux de signalisation de manifestation nautique et les bouées; Gonzague vint à bout de Freg et sponsorisa les résultats grace à un lot de fort belles coupes, glorieusement glanées, et remises en jeu trés sportivement .
Résultats: 1er Manu PIn, 2eme Jean SIre, 3eme Rahael , en laser, 4eme JEan Paul Chrismann en yole ok, 5emes et premier double JP et Tommy Catherine devant, Gonzague et jacques , Philippe et Brigitte, Alain Joanna et Gautier, Dominique Johann et Georges, en vent d’ouest .
Et pendant ce temps Nicolas Thepaut se classait second en régate de ligue de laser à Vigneux dans la catégorie 4.7 (7 concurrents, mais il bat aussi quelques radiaux en temps réel), il semblerait que la victoire lui ait échappé suite à un ensablement imprévu .
Médite bien ce proverbe breton Nico: “Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer!”
Prochain rendez vous le 11 novembre.
REGATE COLLECTOR DU 10 octobre à VERNEUIL
Comment naviguer à l’ancienne sur des dériveurs des années 60?
Nicolas et Mael, les 2 juniors qui représentaient La frette, se classent , 10 emes sur 15 (mais le classement n’est pas vraiment primordial dans ce genre de rassemblement convivial) à l’issue d’une belle journée ensoleillée et ventée, en Mousse.
Ce cousin élégant du vaurien avait été dessiné par Eugène Cornu pour des équipages d’adolescents à la fin des années 50.
.Astucieux et technique, ses larges caissons ne laissaient pas embarquer d’eau en cas de dessalage et ses deux lattes forcées donnaient à sa voile un rendement supérieur aux voiles de surface identique qui se fabriquaient à l’époque .
Mael et Nicolas ont navigué sur le bateau de François Maréchal, organisateur de la 2eme édition de cette régate collector sur le plan d’eau d ela BNO , un bateau familial refait complètement à neuf avec professionalisme , il y a 2 ans par son propriétaire .
Ils ont pu apprécier le charme rétro de ces “chères vieilles choses” ainsi que les progrès techniques accomplis dans les matériaux depuis cette vénérable époque du contrplaqué marine, les gestes techniques, eux n’ont guère évolué depuis.
ils ont aussi apprécié l’ambiance conviviale qui règne au sein de ces rassemblements d’amateurs passionnés de vieilles coques à l’instar d’un phénomène comparable à celui des collectionneurs de voitures anciennes .
POT DES 50 ANS DES SNF LE SAMEDI 2 OCTOBRE A 19 H
Après leurs activités traditionnelles de voile sportive du samedi , les sociétaires des SNF étaient invités à 19 heures au club house “salle Paul Fischesser” à l’apéritif donné en l’honneur du 50eme anniversaire du club de voile.
Le club de voile de la Frette qui a en effet été fondé en 1960 par M. Paul Fischesser, poursuit depuis un demi siècle déja ses activités d’initiation, de régate et de promenade avec ses voiliers en plein coeur du village.
Le recrutements de nouveaux adhérents a été particulièrement bon chez les juniors et les adultes cette année après les salons des associations de septembre , mais quelques inscriptions suplémentaires demeurent encore possibles à partir de 13 ans chez les plus jeunes pour la pratique du dériveur.L’encadrement est assuré par des moniteurs diplomés pâr la FFV.
La soirée fut particulièrement réussie avec une centaine de personnes , sociétaires actuels, anciens, sympathisants en présence des représentants de la municipalité .
Au cours de l’apéritif , le président actuel des SNF retraça les 50 années de vie du club de voile, avec les étapes de construction du quai et des locaux ainsi que de la vie du club., Vauriens,470, vent dOuest et lasers en ont tour à tour été les séries dominantes, malgré la présence constante des irréductibles yoles ok.
Après une grande période de dériveur double de 1960 à 1978, le s SNF devinrent un club de quillards de sport avec le vent d’ouest . Depuis 1997 un virage stratégique a réorienté les activités vers le dériveur, le championant du Val d’Oise et des activités d’entrainement et d’initiation le samedi . De 2004 à 2010 les SNf ont renforcé la puissance de leur flotte collective qui compte désormais 26 bateaux essentiellement VO, lasers – X4 et Open bics . l’encadrement de l’initiation est assurée grace à une association avec le CYC.
M. Chevigny, maire de la frette sur Seine,vivement applaudi, évoqua le présent et l’avenir , en présentant le cadeau d’anniversaire des 50 ans du club, :”l’extension de la zone de voile sur notre zone de navigation de la Frette jusqu’au pont de Maisons lafitte ”. Cette nouvelle zone de voile fut obtenue de haute lutte par les élus, après 8 ans de démarches, au milieu du mois d’aout 2010 .
Les SNF remercient chaleureusement tous leurs sociétaires qui se sont impliqués dans la préparation et l’organisation des évènements festifs de leurs 50 ans lors du premier mai et lors de ce week end d’octobre 2010, ils gardent le souvenir amical et reconnaissant de tous ceux qui ont contribué à leur existence, les ont soutenu et ont fait leur histoire.