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Fin de semaine bien ventée aux SNF les 16 et 17 mai 2009

Le temps était maussade mais venteux le samedi 16 et dimanche 17 mai sur le plan d’eau frettois.

En prévision de la régate départementale du lendemain 17 équipages étaient sur l’eau le samedi après midi enchainant les exercices et les manches d’entrainement sous un ciel menaçant et les directives d’un entraineur « patrickbruelien » à la voix cassée, efficacement secouru par Sandrine et le grand Nicolas.

Le lendemain nos adversaires et néanmoins amis de l’Isle Adam étant venus en force avec une dizaine de bateaux, 24 équipages s’affrontèrent pendant 4 manches.
Afin de limiter les risques d’une ligne de départ trop encombrée, 2 départs furent donnés à chaque manche, l’un pour les 18 dériveurs de l’inter série, et l’autre pour les grands Vent d’Ouest et les Open bics, ces derniers bénéficiant d’un parcours réduit mais sélectif correspondant à une longueur de quai.
Les conditions étaient techniquement très difficiles, avec le vent dans le sens du courant assez puissant suite aux récentes pluies.

En dériveur, le gros des troupes fut dominé par le Jet de Gonzague et Halvard, qui sont un peu au dériveur double ce que sont Simon et Garfunkel à la chanson.
En Yole Ok, (le dériveur « vintage » qui fait fureur au CYVIA), Mathieu l’emporta sur Gautier, Jean Paul 1er, Guillaume et Christian. Ils ne laissèrent aucune chance à Alan, l’idole (dépitée) du laser frettois ainsi, qu’à Michel le gourou du CYVIA, Camille toujours à l’écoute, l’indémoralisable Jean, Jacques le baigneur, Laurent l’historique, et tant d’autres figures mythiques de cette série dominante du solitaire. Jean Paul du CYVIA avec son Europe apporta la touche de finesse qui manque tant à tous ces rustiques bateaux solitaires.
Victor, l’un de nos grands espoir en solitaire, boucla son parcours en X4, ce que ne firent pas 2 de ses aînés laseristes un peu, mais noctambules fatigués aux plans hasardeux, beaucoup.
Le trio infernal des Open-bics fut cette fois dominé par Thomas le musclé, devant le petit Nicolas et Maël (se reporter pour ce dernier aux nuits tapageuses précédemment évoquées).

C’est scientifiquement prouvé la fête et les privations de sommeil nuisent aux performances sportives, et véliques en l’occurrence.
En VO, Fred et Georges firent une tranquille démonstration de force devant Jean Paul 2 et Dominique.
La sécurité assurée par François, Bruno et Jean Paul 2 n’eut pas à intervenir devant des barreurs experts en resalage ;
Le comité de course très pro présidé par Christian Ecourtemer assisté par Martine sut gérer habilement ses 2 régates et les utilisateurs de Freg : Gonzague, Bruno et Jean en tirer la quintessence pour imprimer les résultats dans les temps.

En conclusion, le soleil daigna enfin briller après les résultats et le pot convivial qui s’en suivit.

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Un 1er mai 2009 exceptionnel sur le quai de Seine

Après un barbecue convivial qui a réuni une quarantaine de sociétaires sur le quai du club de voile, les SNF ont réalisé environ 260 baptêmes de voile lors de l’après midi particulièrement ensoleillé du 1er mai 2009. Une quinzaine de voiliers ont animé le plan d’eau tout au long de l’après midi à cette occasion, dans une ambiance estivale .

Un grand Merci à tous ceux qui ont travaillé à la réussite de cet évènement important sans ménager leur peine !

Pendant ce temps 4 équipages représentaient les SNF à l’ Isle Adam sur l’Oise  pour la première régate départementale homologuée de la saison. Pour une fois, le club frettois doit se contenter des places d’honneur avec Alan Thépaut 2ème, Gautier Aribaud 4ème, François Maréchal 6ème, en dériveur simple, alors que Céline et Jean Paul Chrismann terminent 3èmes en double.

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Régate ABC Voile Cergy du 26 avril

La première régate du championnat départementale du Val d’Oise prévue le dimanche 26 avril n’a pas répondu aux espérances sportives de la quinzaine de coureurs qui s’étaient déplacés à Cergy ce jour là.
La flotte frettoise comportait un nombre limité de 4 lasers en cette fin de période de vacances scolaires peu propice à la compétition.
Le point positif c’était que la pluie prévue scientifiquement par dame Météo était aux abonnés absents, le point négatif c’était que son compère le vent l’avait rejoint sur cette déplorable liste.
Les bateaux furent tout de même gréés dans une atmosphère pleine d’espérance le matin avant la longue attente nécessaire à leur mise à l’eau.
Quelques tentatives téméraires illustrèrent une navigation au ralenti de laseristes pourtant déchainés habituellement, mais cette fois avachis dans leur cockpit, la tête dépassant d’un côté du bateau et les pieds de l’autre.
Philippe s’offrit une belle et ultime échappée sur le côté bucolique et boisé du lac à la poursuite de deux cygnes et d’une oie sauvage dépourvus de combinaison de l’équipe de France de natation, larguant ses adversaires et néanmoins amis gagnés par une inexorable baisse de détermination.
Tout cela alors que les kayakistes, eux, s’éclataient joyeusement sur la rivière artificielle.
Les conversations dans ce manque de vent lors de la pause repas ne peuvent bien évidement pas porter sur les exploits nautiques et tactiques du jour et dévient donc vers les nouveautés ou retards techniques du style mon nouveau hale bas, mon ancien stick, le raccord de gel-coat ou le vide-vite qui fuit.
Bref dans ces cas là, on s’occupe comme peut, certains attendent un concurrent, écope à la main sur un ponton pour le rafraichir, avec ce liquide qu’on appelle de l’eau alors que le dit concurrent ne rêve que de l’apéritif bien frais gracieusement offert par le club organisateur si accueillant.
D’autres attendent l’évacuation du banc de pique-nique « avec vue panoramique idéalement placé sur la jetée » mais squatté par un couple d’amoureux en pleine action, cher au regretté Brassens.
Ultime sortie des voiliers doublés par les cygnes, nuages désespérément sans vent, risées éphémères, le comité de course mit fin aux dernières illusions vers 14 heures et tout le monde remballa.
Une régate sans vent c’est un peu comme une valise sans poignée, un rhume sans mouchoir, un concours de patinage artistique sans Nelson Montfort…
J’arrête là pour ne pas être accusé de plagiat par les Inconnus.
Mais quels régatiers et quels organisateurs n’ont pas connu cette triste, mais pas si terrible tout de même, situation ?
Goutons donc le charme ambigu d’un moment de calme improvisé au soleil et remercions Nelly et son équipe pour leur bon accueil.30

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1er Mai

Comme chaque 1er mai, les SNF participent à la fête de la Seine organisée par la commune. Nous reprendrons l’essentiel du programme de l’an dernier.
A cette occasion le club de voile sera ouvert à partir de 9 heures.
Le matin sera consacré à la préparation des bateaux et à la navigation des sociétaires présents.
A midi les sociétaires sont invités à participer à un piquenique-barbecue, (selon la formule traditionelle, chacun apporte son repas et ses grillades, le club offre l’appéritif et met à disposition les barbecues ainsi que le charbon de bois).
A partir de 14 h30 des baptêmes de voile seront organisés en Vent d’ouest exclusivement, mais un parcours sera aussi mouillé pour les amateurs de dériveurs qui veulent naviguer.

Information complémentaire : Le quai de Seine est sans voitures de 10 h à 19 h, vendredi 1er mai. Pour se garer tranquillement près de nos installations il est donc logiquement préférable de venir avant 10 H. Les autres stationnements possibles sont la rue Jean Lefèbvre , la rue de la Gare ou la rue Pasteur en descendant du plateau.

Pour la régate départementale à l’ isle Adam qui ne fait pas concurrence à ces activités festives, ( baptêmes en VO), cette dernière commence vers 10 heures au CYVIA sur l’Oise, et nous encourageons les amateurs de laser, yole ok , fireball et jet à s’y rendre pour défendre les couleurs du club pour cette 1ère départementale (celle d’ ABC Voile Cergy ayant été annullée faute de vent).

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Ca commence fort !

Après une participation méritoire à Poses, il y a deux semaines, pour une régate régionale en laser, deux de nos sociétaires se ont particulièrement brillé ce dimanche 8 mars 2009 lors d’une régate de ligue sur la Seine à CORBEIL.
En catégorie laser radial, Alan Thepaut gagne la régate grâce à sa régularité au cours des 2 manches courues (un place de 3 et une place de 2 ), il devance Un autre concurrent frettois, président de la section belle plaisance des SNF, François Maréchal qui termine 4ème dans la même série.
Les réflexes acquis en rivière à La Frette ne sont sans doute pas étrangers à ce succès.
C’est une performance prometteuse pour la suite sur les parcours en triangle des lacs et des sablières de la région

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Coupe des mousses

« Il faudrait une régate spécifique  pour les plus jeunes, enfin une  sorte  de régate vraiment à eux en fin de saison » déclara le trésorier du club.
« J’adorais, autrefois, l’ambiance détestable qui régnait chez les Optimists ! » lui répondit le président.
« Il me semble bien que tu avais marqué quelque part, régate d’Open Bic sur le calendrier ? » renchérit le secrétaire, prompt à débusquer la contradiction chez son interlocuteur.

Le président soupira, achevé par tant de mauvaise foi, avec des amis comme eux…

C’est ainsi qu’il fut  décidé d’organiser la coupe des mousses un samedi 8 novembre à La Frette, on aurait pu l’appeler la coupe Eddy Mitchell, mais la dernière séance d’une saison n’est jamais définitive.

L’organisation fut vaillamment prise en main par les membres du comité de direction, des parents et les plus dynamiques de nos sociétaires, tout ce monde apportant quelque chaleur  dans cet après-midi d’automne sombre frais et venteux.

4 Open Bic, un 320 et un 420 bravaient donc les éléments pour un parcours réduit à peine plus long que le quai avec un vent  assez fort parfois dans le sens du courant aggravant les difficultés, sous l’œil goguenard des Vent d’ouestistes et des laseristes.
Les jeunes navigateurs frettois s’ils maitrisent parfaitement leurs embarcations, sont un peu plus spontanés  dans l’expression de leurs réactions et leurs émotions, (c’est normal, ce sont des enfants.)
Cette particularité permet de les caractériser relativement facilement, un peu comme les Schtroumpfs, une référence que les plus cultivés d’entre vous sauront apprécier.

Ainsi le Schtroumpf acrobate qui dominait facilement toutes les manches d’entrainement était visiblement dans un jour sans, après avoir heurté, bille, en tête une porte du garage familial. Que faisait la cette porte ? les historiens frettois se perdent en conjectures.
Quoiqu’il en soit, le Schtroumpf acrobate rata scientifiquement toutes ses manœuvres et tous ses bords ; il réussit bien sur quelques acrobaties (c’est normal c’est un acrobate), applaudies par la foule des parents et des admirateurs en dessalant er redressant sans se mouiller les pieds, à de nombreuses reprises, mais ses performances sportives s’en ressentirent cruellement au classement.

Le Schtroumpf  hyper stable, celui qui ne dessale jamais, sut, cette fois ci, tirer son épingle du jeu grâce à sa position assise, en, toutes circonstances et à son extraordinaire contrôle d’écoute dans ce vent à rafales. (C’est normal il déteste l’eau) quelle que soit sa position de départ, il virait presque toujours en tête la bouée amont, particulièrement sélective, creusait l’écart au vent arrière et finissait toujours premier Open Bic à l’arrivée.

Le Schtroumpf musclé au mental d’acier ne se laissait jamais décourager, par l’adversité en général et les rafales en particulier. Il alternait les départs aux plannings et les dessalages suivis d’un bain glacial, sans effort apparent (c’est normal, il est très musclé) talonnant sans arrêt le Schtroumpf hyper stable, sans toutefois réussir à le doubler pour gagner.

Le Schtroumpf artiste, ayant chanté tout l’été, fait un bœuf à la batterie avec ses copains et ayant oublié l’heure, « personne m’a prévenu », débarqua en retard.
Il boucla de mauvaise grâce sa première manche, attaqua sans trop y croire la deuxième et prit un bain après une rencontre un peu brutale avec le bateau de  sécurité du grand Schtroumpf qui se trouvait sur sa trajectoire très « rock an d roll » au vent arrière, (c’est normal, c’est un artiste). Enfin, il décida d’aller se rhabiller, transi de froid malgré son scaphandre, pendant que le Schtroumpf hyper stable tournait comme une horloge suisse.

Le Schtroumpf silencieux associé au  Schtroumpf novice avait prudemment choisi le 320 en double réputé pour son confort et sa stabilité afin d’éviter les bains, il se retrouva même en tête quelques temps  sans réussir à conclure.

A la faveur de l’abandon du Schtroumpf   acrobate gelé et mal remis de sa rencontre brutale avec sa porte de garage, le Schtroumpf silencieux reprit silencieusement (c’est normal, il n’est pas expansif) la barre d’un Open Bic, alors que le  grand Schtroumpf prenait la barre du 320 avec son mètre 85 et ses 80 kilos.

Le  grand Schtroumpf put être désencastré à temps, déplié, et remplacé par le Schtroumpf champion qui riait dans sa barbe (c’est normal, il est barbu) à l’idée de gratter les Open Bic, ce qu’il réussit brillamment.

Le Schtroumpf  hyper stable, n’était pas le seul à se mettre en valeur, car la Schtroumpfette déchainée   à la barre du 420 faisait  la course en tête, faisant travailler avec une autorité associée à de désagréables et piquantes remarques son dévoué papa focquier.  Ce dernier se voyait ainsi progressivement transformé en galérien par son héritière,( c’est normal, toutes les filles font marcher leur père.)

Les parents des Schtroumpfs régatiers, contemplaient avec fierté, attendrissement ou déception leur progéniture en fonction de la qualité de ses performances comme tout parent professionnel  qui se respecte.

Les Schtroumpfs laseristes : le Schtroumpf dessaleur et le Schtroumpf compétiteur regardaient avec émotion et fierté leurs petits frères les Schtroumpfs artiste et hyper -stable (c’est normal ils ont l’esprit de famille) .Ils ne se posaient pas trop de questions sur l’influence de l’inné et de l’acquis, une influence qui aurait du  pourtant leur sauter aux yeux.

Les Schtroumpfs organisateurs dévoués qui s’étaient déplacé avaient bien fait les choses  avec départ au pavillon, procédure réduite à 3 minutes, deux sécurités sur l’eau et en prime calcul des temps compensés, sur 4 manches (c’est normal ils ont l’habitude d’organiser.)

Tous déplorèrent l’absence remarquée du Schtroumpf poète et du Schtroumpf souriant pris par d’autres activités cet après midi là. (C’est normal, il y a toujours une activité plus sympa que la voile, à leur âge.)

A la surprise générale, c’est finalement la Schtroumpfette qui l’emporta en 420 devant le Schtroumpf hyper stable et le Schtroumpf musclé à l’issue des calculs en temps compensé du Schtroumpf  surfeur.

« Tu sais ce qu’elle a osé me dire dans la semaine ? » soupira Jean l’heureux père de la Schtroumpfette, une semaine après l’évènement :
« Vu comment que tu te débrouilles d’habitude, c’est beaucoup mieux quand c’est moi qui barre ! »

Rendez vous l’an prochain pour de nouvelles aventures un peu plus tôt en saison.

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Coupe Robert Legrand

Les lendemains de changement d’heure entrainent toujours une certaine hésitation dans la gestion du temps dominical régatier et allez savoir pourquoi la mise en place d’une régate est beaucoup plus longue alors que le jour est beaucoup plus court.
Malgré le début des vacances scolaires les frettois avaient tout de même réuni 10 fringants voiliers pour en découdre amicalement sur la Seine en hommage à Robert Legrand.
4 VO, 4 lasers, un fireball et un open Bic.

La célèbre girouette frettoise conçue par Claude et Gaétan Jolly s’étant mise à l’ouvrage vers 11 heures, la première manche fut énergiquement lancée par Philippe qui s’était sacrifié à cet effet pour assurer le comité lors de cette dernière.
Exilé dans la cabine, il soustrayait son physique de surfeur aux regards des dames en crinoline extrêmement déçues le long du quai de Seine par ce beau dimanche.
Du côté des Vent d’ Ouest Tommy et Jean Paul ne laissèrent planer aucun doute sur leurs ambitions démesurées en tenant la première place de la série jusqu’à la première bouée, moment fatidique ou François et Cédric les doublèrent sans remord apparent.
En laser Alan dominait une fois de plus ses adversaires Gaétan et Halvard.
Lorsque le vent est dans le sens du courant, sur la Seine, les régates sont toujours plus sélectives et Victor venu en renfort, fermant la marche avec Jacques, rêvait de sauter sur son vélo en approchant du quai pour retrouver un peu de vitesse.
François au comité confiait pour la 2eme manche son frêle esquif à Cédric, alors que les résultats du mercato frettois, voyaient Victor transféré chez Dominique et Gonzague racheté par Jacques contre une forte somme demeurée secrète. Hélas le vent retomba rapidement.
Cédric qui menait la course en VO jusqu’à la deuxième bouée, fut doublé par le redoutable duo constitué par Jacques et le professeur Gonzague sur le dernier bord de près, alors qu’Alan affichait toujours une isolante réussite.
Victor qui fermait la marche avec Dominique, n’en pouvant plus de mâchonner son écoute rageusement, commençait à ronger le liston bâbord du bateau, un léger indice de nervosité relevé par ceux qui le connaissent bien « j’suis maudit, faut plus m’appeler pour une régate, j’en peux plus je craque ! »
Pendant ce temps Nicolas en Open Bic tournait comme une horloge sur son parcours réduit avec un sourire à faire pâlir un marchand de dentifrice.
Un repas convivial, pris en non loin d’une table de ping- pong dans le club house permit aux régatiers de savourer une pause bien méritée après l’épreuve.
L’après midi, chez les VO, se traduisit par un duel serré impliquant le bateau de Cédric et François avec celui de Gonzague et Jacques tandis qu’un autre duel avait lieu entre Dominique et Jean – Paul.
Chez les lasers, Alan s’arrêta après la 3eme manche, pour partir en stage, tandis qu’ Halvard cherchait des noises à Philippe et Gaétan En fireball, jean Paul et Céline étaient au milieu.
Le vent capricieux faiblit encore dans la dernière manche, les VO 262 et 127 touchèrent la bouée et réparèrent ensuite, incident payant quant à la gestion du temps sur la manche.
Chaque équipage dans le souci d un strict respect des règles ne manqua pas de signaler à l’autre, à haute voix, la collision entre son bateau et la bouée ainsi que l’obligation de réparer des fois qu’ils ne l’auraient pas remarqué, on ne sait jamais avec des amis comme eux.
Venus en observateurs amicaux Michel et Jeannette Moreuil purent se réjouir de la bonne santé du VO 262.
La nuit tombant bien vite avec le décalage horaire, le quai se trouva déserté vers 17 h30 au profit de la chaude ambiance de la salle Paul Fischesser, de son ping pong et de ses résultats.

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Coupe Raymond 2008

En attendant la  dissipation des brumes matinales, le  rangement du hangar à bateaux  et un sympathique barbecue sous le soleil d’automne, permirent de gérer  sereinement  les conditions anticycloniques de cette mi octobre. Les équipages des 10 bateaux qui disputaient la désormais légendaire coupe Raymond se consacrèrent enfin  aux choses sérieuses, avec un petit force 2 qui descendait la Seine, l’après midi.
La coupe Raymond n’est pas une régate comme les autres, elle ne récompense pas la meilleure performance sportive mais, le barreur ou le focquier qui aura marqué la journée ou les esprits  par une action technique  mémorable  relevée par un jury impartial dont  la composition aléatoire garantit l’objectivité.
Cette épreuve engendre donc une certaine tension  bien compréhensible chez ses participants qui n’ont pas encore eu le privilège de la remporter.
5  VO, 2 lasers, 1 420, et 2 Open Bic  étaient à l’affiche  de cette édition 2008.
D’emblée l’équipage du VO 262, François et Gaétan prit un ascendant psychologique certain sur ses adversaires grâce à un superbe lancé de spi latéral réussi par un   Gaétan  insoupçonnable quant au caractère spontané du montage particulier de la voile ballon.
« Ben quoi, y’avait marqué T comme têtière, je ne pouvais pas savoir que ça voulait dire Tribord ! ».
Le VO  du porter sa croix, enfin son spi de côté, sur tout le bord de vent arrière, avec une efficacité aussi certaine que la mauvaise foi de l’équipier : «  mais si j’t’assure, ça marche mieux comme ça, et on ne perd pas de place ! »
Les témoins ont toutefois remarqué que le barreur vérifiait la bonne tenue de ses lunettes noires, en priant pour qu’il n’y ait pas de photographes, alors que le reste de la flotte hurlait « une  photo, une photo ! » sur l’air des lampions. Quand on a des amis comme eux…
Les laseristes, bien fatigués par les épisodes précédents du championnat départemental n’étaient représentés que par les rivaux historiques  Alan  et Cédric qui passèrent leur temps à essayer de se dégager du VO 262 bien décidé à  leur faire « rien que des misères » en les obligeant à virer à la berge , manœuvre  qui provoqua une poussée d’adrénaline et de décibels chez les barreurs d’une série où l’on a décidément les nerfs fragiles.
Gonzague et Frederick en solitaire battirent chacun une fois François et Gaétan son âme damnée, inventeur du lancer de spi latéral et  génial tacticien jour.
Jean équipé par Tiphaine la, finniste en 420 s’efforçait de suivre les évènements le moins loin possible, alors que Dominique continuait à observer les évènements avec sa distance habituelle. Thomas et Nicolas bouclaient imperturbables leurs parcours réduit en Open Bic avec une sérénité que leurs ainés laseristes  auraient pu leur envier, mais sans la moindre initiative qui aurait pu leur valoir l’attribution de la coupe Raymond.
En l’absence de Philippe le surfer provoquant la déception de  ses admiratrices en crinoline, pour les inscriptions et le classement, Georges, Louis rafistolé tant bien que mal  après sa chute de moto, Halvard et Anne Marie tinrent le comité et  Gonzague, la sécurité.
Pendant ce temps l’ami Yves immortalisait les évènements avec son coup d’œil de photographe à nul autre pareil tandis que l’ami Claude procédait aux réglages  fastidieux de son bolide ex- marcellien   avant lancement.
Au final François et Gaétan remportent la coupe Raymond dont ils rêvaient depuis si longtemps et très accessoirement sur le plan sportif, après verdict du classement en temps compensé l’abominable  Cédric des neiges  en laser standard, l’emporte devant Alan en radial, 3eme le Vo 262, puis le 263 avec Fred, suivi du ville de la Frette, du ville d’ Herblay, du 420 de Tiphaine la finniste  du 213, alors que chez les Open Bic, Thomas devance Nicolas.

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