Les SNF champions de voile du Val d’Oise en 2008 pour la 8eme fois de leur histoire
Les 32 sociétaires frettois qui ont équipé les 17 voiliers participant aux 7 régates du championnat départemental de voile du Val d’ Oise en 2008 n’ont pas fait les choses à moitié.
Dans ce championnat qui regroupait une soixantaine de participants de 5 clubs de voile du Val d’Oise, les frettois remportent toutes les catégories, pour gagner en solitaire, en double, et par équipe.
En catégorie solitaire 3 frettois remportent les 3 premières places :
1er Bruno Pin en yole ok, 2eme Alan Thepaut en laser radial, 3eme François Perche en laser standard, sur 38 concurrents.
En catégorie double, la première place revient à Gonzague Théry en Jet, successivement équipé par Victor Gasquet, Maël Mignot, et Nicolas Thepaut .Jean Paul et Céline Chrismann qui terminent 4emes en Fireball, frôlent le podium.18 équipages de double sont classés.
Les SNF, remportent une nouvelle fois le challenge Legrand -Thery qui récompense le meilleur club par équipe, devant le CYVIA et la SNE.
Enfin, et ce pour la première fois, les frettois gagnent également la coupe de la participation.
Bravo à tous nos coureurs qui ont défendu en 2008 les couleurs de leur club à La Frette, à l’Isle Adam, à Enghien à Cergy et à Beaumont sur Oise, un grand merci aussi à tous ceux qui les ont soutenu, transporté et accompagné.
Compte rendu de la régate départementale de Cergy
Lancer, ou ne pas lancer, tel était encore une fois le dilemme pour le comité de course du CV95 confronté à la pétole pour l’ultimate récital du championnat départemental de voile 2008 sans grand enjeu pour l’attribution du titre.
Le niveau olympique nous étant pour le moment toujours refusé pour de mystérieuses et inavouables raisons, le président du CV 95 fort bien épaulé par sa jeune et dynamique équipe prit donc le parti de procurer une belle journée ensoleillée sur l’eau aux coureurs, fidèle à l’esprit convivial de ce championnat.
Régater dans le petit temps, c’est tout un art, vous diront les spécialistes, cet art favorise d’ailleurs la compréhension du spectateur dans la mesure où il n’y a pas besoin de ralenti pour comprendre l’action, contrairement à d’autre sports comme l’escrime où tout va si vite.
Les artistes placides, calmes sereins, voire benoits y trouvent leur compte alors, que les tempéraments réactifs ont plus de mal à gérer « la longue route » entre 2 bouées (les plus anciens d’entre vous apprécieront l’hommage à Moitessier).
La performance du meilleur exécutant es virements bascules, qui ne manque pas de l’emporter au final, n’est pas forcément la plus intéressante comparée à l’incroyable exploit sportif du jour réalisé par celui qui, longtemps condamné aux profondeurs humiliantes et anonymes du classement, sut remonter lentement mais surement vers la surface de la gloire vélique et départementale.
Philippe, dont le physique de surfeur aux longs cheveux blonds fait se pâmer les dames en crinoline qui déambulent le dimanche sous leur ombrelle le long des étangs de la base de loisir, car c’est de lui qu’il s’agit, se montra donc impérial dans cette épreuve.
Lancé à la vitesse d’un bigorneau emballé, vissé, intransigeant, sur son caisson sous le vent, le regard noir, il n’hésita pas quant aux options extrêmes à frôler le bord du cadre pour se jouer de ses poursuivants aussi admiratifs que décontenancés.
Sourd aux clameurs de ses adversaires, pitoyables sirènes travesties vautrées sur leurs bateaux englués dans la calmasse, le nouvel Ulysse frettois vira les bouées en tête, enfin presqu’en tête, ayant successivement avalé tout ses concurrents frettois. François fut rapidement doublé au vent, histoire de mieux le vexer, Cédric et Alan expédiés au près comme quantité négligeable, Manu échappé sournoisement fut rattrapé dans la foulée et même Bruno victime de son irréprochable attitude sportive fut dépassé par les évènements et par le Phiphiboat lancé comme un diesel.
Jean et Gaétan, à la peine, regardaient tout cela de façon… distanciée. Lancé sur son rail savonné d’indifférence, le Fireball de Jean Paul et Céline, glissait, imperturbable, sur le lac avec un beau reflet, apportant sa touche habituelle de calme et de beauté dans cet univers impitoyable.
Lors des deux premières manches Philippe se détacha à la dernière bouée sans s’inquiéter des décibels du joyeux groupe de tête et de ses réflexions bruyantes mais désormais classiques interdisant définitivement aux barreurs de dériveurs l’attribution du Goncourt de la courtoisie et du fairplay :
« Pousse-toi de là ! J’étais engagé ! Mais non ! Mais si ! De l’eau ! Si c’est comme ça je ne me représente pas ! Quand est ce qu’on mange ? Y’a combien de kilomètres ? »E t j’en passe…
Philippe eut toutefois un bref moment de doute existentiel bien compréhensible pendant la 2eme manche quand Gaétan se retrouva en tête de la régate à la bouée de près, mais il fut vite rassuré en comprenant que la prouesse tactique de ce dernier s’expliquait par l’imminence du prochain ravitaillement, car je cite « ben- quoi, c’est- normal- je –suis- en- pleine- croissance ! ».
La troisième manche un peu plus ventée ne parvint pas à modifier l’immuable scénario.
Manu et François bien recentrés après un bord de près difficile s’en allaient passer sereinement la bouée de largue, côte à côte, quand l’étrave du bateau emmanuelien s’engagea sous l’écoute franciscaine. Manu « pour rendre service », je cite, défit donc prestement le circuit d’écoute d’un adversaire moyennement ravi, pour se dégager, mais léger détail, il se garda bien de refaire le dit circuit. Tel un chef Gaulois dépité (je suis fatigué, mais fatigué…) le barreur du laser bleu termina la manche, la poulie de bôme pratiquement à la main, ruminant cet incident ajouté aux tardifs babordesques virements d’un autre concurrent de mauvaise foi, en se disant « qu’avec des amis comme eux, on n’avait décidément pas vraiment besoin d’ennemis ».
Epilogue : Philippe second de la régate fut porté en triomphe par les 8 équipages frettois immédiatement réconciliés, à l’annonce de sa deuxième place historique particulièrement méritée et garantie sans pomping.
Les SNF remportent donc le championnat 2008 par équipe, ainsi que les catégories double et solitaire, le suspense demeure seulement pour la participation.
Régate Paul fischesser du 11 novembre
« La régate le dimanche, ça m’détend !, même quand y’a pas de vent, j’suis jamais énervé !, d’ailleurs moi j’suis patient j’aime attendre, j’suis toujours calme! ».
Les propos de Victor, 1 m 95 et 95 kilos prochainement, remarquable athlète, débités d’une voix saccadée et rageuse sur un Vent d’Ouest scotché à 10 mètres de la bouée amont depuis 5 minutes pouvaient laisser planer quelques doutes sur leur authentique sincérité.
Les doutes furent d’ailleurs publiquement confirmés, lorsqu’il sauta sauvagement à la gorge de son barreur qui eut le plus grand mal à garder son sérieux devant ce numéro d’improvisation très réussi, digne de la ligue du même nom.
En effet, c’est par un vent irrégulier et tournant de sud ,sud ouest que se déroulait la coupe Paul Fischesser du nom du fondateur des SNF, « ultilmate » récital de notre saison sportive qui réunissait tout de même 15 bateaux, 7 lasers, 5 VO, 1 Fireball , une yole ok et un Equipe .
Dans ce type de vent à dominante descendante, les quillards sont habituellement favorisés grâce à leur inertie qui leur permet d’avoir l’élan nécessaire pour faire la jonction entre deux risées .Les dériveurs solitaires ont plus de mal à négocier les tourbillons et les dériveurs doubles perdent du temps dans les virements de bord.
Voilà pour la théorie, en pratique, c’était sans compter sur le talent du « sorcier » local Bruno Pin qui est un artiste incomparable sur sa yole ok, pour exploiter la moindre risée favorable et réduire les espoirs des barreurs de VO presque tous équipés de poids plumes, et des conducteurs de laser aguerris au fil des manches.
Que retenir de cette régate, pourtant très disputée en Vent d’ Ouest, avec des duels serrés et jusqu’au bout incertains, entre l’équipage de François et Victor sur le 262, luttant à couteaux tirés avec le 263 de Frederik et Thomas, se doublant et se redoublant au fil des risées incertaines rythmées par les remarques cinglantes des équipiers goguenards ou dépités au fil des dépassements ?
« Il professore » Gonzague et Jacques n’étaient pas en reste sur le Ville de Cormeilles pour leur contester leur chancelante suprématie, les commentaires en moins, car c’est un équipage sérieux et professionnel qui a un peu plus de tenue et de sérieux que les fantaisistes précédemment évoqués.
Les villes de la Frette et ville d’ Herblay, Alain et le souriant Quentin (en dépit de son échouage tragique dans son Vendée globe virtuel), jean Paul et le téméraire Tommy se livraient à leur duel habituel, avec cependant une attirance certaine du bateau de Jean Paul pour les berges frettoises, moultes fois caressées par son bulbe.
Chez les lasers, Alan, toujours aux avants postes ne parvint pas à concrétiser son habituelle domination, face au dynamisme parfois acrobatique d’un Louis survolté, dont les photos de Philippe le surfeur aux dames en crinoline peuvent témoigner, ne t’inquiète pas pour la diffusion des photos, louis, tu peux compter sur un ami comme lui……
Cédric finit par craquer, pour renforcer le comité de course alors que Gaétan, parti comme une tortue était enfin lancé comme un diesel pour rendre la vie impossible à François M qui disputait à domicile sa première régate en Laser, surpris par le niveau des concurrents.
Mais l’incroyable nouvelle du jour fut la domination de Jean sur Philippe, qu’un esprit cartésien honnête, comme vous ou moi, par exemple aurait bien du mal à expliquer.
Choix du bon bord, passage de bouée parfait, fluidité des virements, tout réussissait à Jean alors que Philippe arborait son visage des jours sombres, tel celui du surfeur face à un océan sans vagues.
Jean fut toutefois, très évasif sur la découverte d’une poupée en chiffon ressemblant de façon étrange à Philippe, tombée de son caddy –sac à voiles, marmonnant qu’il s’agissait d’un doudou égaré par Tiphaine, même que les copains lui firent remarquer que ça pouvait être dangereux avec toutes ces épingles.
En Equipe, dans ces conditions difficiles, Nicolas et Enzo, si brillants la veille dans la régate des mousses, avaient bien du mal à boucler leur parcours, ce qui milite pour un parcours systématiquement réduit pour les jeunes régatiers .
Anne–Marie, fidèle présidente du comité, mit fin aux hostilités après 4 manches vers 16 heures, permettant à Claude et aux sacrifiés d’une manche de retirer les bouées avant les résultats « fréguisés » par Philippe.
La remise des prix autour d’un pot convivial donna lieu à de grands moments d’hésitation des plus jeunes devant les lots fournis par Marc et Martine, (quelle BD prendre ?, le sac ou le cadre ? ) que nous remercions de tout cœur.
Epilogue : 1 Bruno en yole ok, 2 François et Victor (meilleur équipier), 3 louis meilleur laser, 4, Fred et Thomas, 5 Alan ……. sur 15 classés.
Régate des municipalités 2008
Que faire quand il n’y a pas de vent le dimanche matin après avoir scientifiquement préparé une régate des municipalités en mobilisant le banc et l’arrière banc du club de voile afin de réussir cette manifestation nautique ?
Telle était la question ce 28 septembre avant midi.
Les utilisateurs des quillards et des dériveurs doubles attendaient sagement à côté de leurs bateaux déjà amarrés depuis longtemps alors que les pratiquants du dériveur contemplaient encore leur bateau toujours à quai, voiles hissées, enfin l’attentiste forcené, les mains dans les poches, et le regard dans le vague, montait la garde à côté de son bateau soigneusement langé dans ses multiples tauds, bien décidé à…. ne rien décider.
Les plus jeunes effectuaient des exercices de dessalages, comme le faisaient leurs aînés à leur âge.
Le café du matin fut lentement suivi, d’un apéritif durablement développé, précédent un nonchalant repas pris sur le quai près du barbecue, comme pendant l’unique jour de beau temps de l’été dernier, pour soutenir d’ Eole, l’improbable venue.
Résultats du souffle des discussions épiques du repas précédemment évoqué, l’invité tant attendu, le vent, daigna timidement se manifester mais suffisamment pour espérer des résultats à l’heure voulue.
«A terre ce sont des amis, sur l’eau ce sont des ennemis ! »,tonnait autrefois plein de bon sens mon guide spirituel Michel Moreuil.
Résumons nous : En laser, Cédric, débarrassé de son éternel rival parti disputer une régate de ligue à Vineux, avait pour objectif de battre Brice qui se voyait bien déjà gagner la régate. Jean voulait à tout prix battre Philippe le surfeur (qui fait se retourner les passantes en crinoline, etc.…) qui se voyait déjà battre la campagne faute de vent.
L’ambitieux Gaétan s’était promis de battre Jean, alors que Jacques se voyait bien dépasser Gaétan.
Jean loup quant à lui, ne laissait rien paraître d’une quelconque volonté de s’impliquer dans une rivalité quelconque, sur son Finn collector.
En Vent d’ouest ; la situation était plus simple, tout le monde voulait battre François et Halvard et prétextait ne pas avoir besoin d’équipiers dans ce vent si léger. Ah le poids, voilà l’ennemi !
Halvard voulait battre Gonzague son ex futur barreur pour d’obscures raisons, Jean Paul et Céline voulaient aussi dépasser ce dernier mais par pur esprit sportif, enfin Louis équipé par Tiphaine la finniste « remarquable athlète 1m 35 et 28 kilos » visait la victoire finale.
Chez les trois plus jeunes Maël, Nicolas et Thomas, c’était moins compliqué, chacun voulant simplement gagner.
Faussement désintéressés par cette ambiance à couteaux tirés, Bruno, Claude et jean Paul 2 se contentaient de suivre les évènements hors de portée d’écope un peu comme Michel, parti prudemment en croisière sur son 5.10 m..
Trois manches s’en suivirent à petite vitesse, lancées par Anne Marie, Fleur et Martine, Alain à la manière d’un sorcier, remporta la première en VO, devant François et Halvard qui ne voulaient pas en démordre, alors que Cédric et Brice se disputaient la première place en laser La deuxième manche vit quelques beaux effets de regroupement en accordéon mais des averses très localisées, signe d’un proche orage vinrent troubler la quiétude de certains concurrents.
La troisième manche et sa suite sont difficilement racontables au vu de la brutalité des évènements et du manque d’objectivité des acteurs et des témoins.
Afin, d’éviter un choc entre son fragile VO rattrapé et le solide laser rattrapant de Gaétan, lancé à la vitesse d‘un escargot emballé, le barreur du VO 262 au péril de sa vie se vit contraint de le repousser par le côté et par la bôme pour préserver son tableau arrière d’un choc presque certain et éviter un déplaisant constat.
Cette manœuvre courageuse et civique offusqua par méprise Gaetan,qui pour 3 bons petits mètres de marche arrière, n’en comprit pas sur le coup la nécessité.
Bref, après l’arrivée, le barreur du 262 se retrouva invité sur le bateau de Gaétan, à l’insu de son plein gré, lequel chavira aussitôt bizarrement par surprise. La suite est un peu confuse et très humide.Certain prétendent avoir vu un laser avec d’un côté, un passager plein de bonne volonté tentant de le redresser, et de l’autre un barreur essayant de le faire dessaler.
La situation, déjà bien embrouillée fut compliquée par l’intervention d’un Cédric aux intentions incertaines déjà parti à l’abordage du bateau de Philippe. Quoi qu’il en soit, après cette chronique d’un naufrage annoncé ,Gaétan désabusé, finit par s’asseoir bras croisés sur un bateau retourné complètement, alors qu’un laser chargé comme un boat people avec Philippe, Cédric et le mystérieux barreur du VO 262 qui avait tenu à garder l’anonymat par modestie, regagnait lentement et au ras de l’eau la terre ferme.
Un grand merci à Philippe Souques pour l’organisation générale de la régate et à tous ceux qui l’ont aidé.
Les vainqueurs sont, au classement général et en solitaire sur 19 bateaux : Cédric Chapuis en laser devant Brice, Halvard Savary en VO, Maël Mignot en Open Bic, et en féminine Tiphaine la finniste
Les résultats furent proclamés vers 17 h30 en présence des représentants des municipalités de La Frette, Herblay et Cormeilles qui purent apprécier le dynamisme de notre association.
M. Chevigny, maire de la Frette, nous fit part d’une très bonne nouvelle concernant la modification prochaine du bassin de vitesse qui devrait accroitre la zone autorisée à la navigation à la voile vers l’amont.
Compte rendu de la départementale d’Enghien
Ayant pris, les chemins de traverse pour arriver au lac d’Enghien, en évitant soigneusement le raccourci de saint Gratien centre placé sous la protection de sœur Angèle, la horde frettoise prépara son matériel digne d’une brocante nautique, fort bien accueillie par la SNE.
Nos 10 bateaux ; 8 lasers, le gonzyjet et le fireball occupaient déjà les bonnes places du parking en attendant de pied ferme nos adversaires et néanmoins amis du CYVIA. Mais les équipages engoncés dans leurs fourrures polaires se doutaient déjà que le plus dur restait à faire en écoutant siffler un vent fais bien plus fort que prévu.
Malgré l’absence du maestro Bruno et du facétieux Gaétan, la joyeuse équipe frettoise fut très vite dans le bain. Tous les coureurs sentirent passer le souffle du goulet, cet endroit étroit du lac où furent donnés les départs bénéficiait d’un remarquable effet Venturi provoquant d’emblée plannings et dessalages multiples. Pendant que les acharnés s’en donnaient à cœur joie, les plus prudents profitaient du bras du lac sous venté par l’ile, transformé en espace de relaxation et de méditation sous l’égide de Michel, gourou du CYVIA
Comme d’habitude dans l’hémisphère nord le coin favorablement orienté du parcours se situait à droite et le grand chic consistait à y arriver dégagé, à ce jeu Alan nettement au dessus du lot remplaça brillamment Bruno pendant que Brice Manu et François se livraient à une guerre fratricide un peu plus loin vers l’arrière dans le premier peloton.
Ainsi Manu s’était fixé pour seul objectif de battre François en le doublant systématiquement au largue, tactique qui eut, à la longue, pour effet d’énerver ce dernier , lequel opta pour un marquage sauvage du style vendetta , assez satisfaisant sur le plan intellectuel et moral mais peu concluant d’un point de vue stratégique. Cette guérilla perturba la course de Brice préparée la veille par ordinateur jusqu’à pas d’heure, ce dernier pris entre deux feux ne savait plus trop à quel saint se vouer côté marquage, un bain forcé dans une dévente ne parvint pas à lui rafraichir suffisamment les idées pour trouver une solution satisfaisante.
L’autre victime du duo infernal fut le malheureux Jean pris en sandwich à la bouée de près par l’agressif duo et par une risée traitresse, il effectua un splendide chavirage en touchant la dite bouée sous les yeux hagards du comité de course; Par contagion le laser de François fut aussi couché dans la foulée enlevant désormais tout intérêt à l’affaire.
Plus a l’arrière Jacques et Sébastien rivalisaient en dessalages avec un net avantage esthétique pour Jacques dont le style au vent arrière est nettement plus « rock and roll », mais c’est Sébastien, qui l’emporte pour l’ensemble de son œuvre pour le césar du petit baigneur. La mention du dessalage le plus bruyant est décernée à Cédric, certainement envouté par l’esprit de Mathieu…
François se relaxant tranquillement quelques minutes sur sa dérive après un dessalage entre 2 manches put apprécier la gentillesse des coureurs locaux qui lui donnèrent de très bons conseils, l’un pour le placement des pieds, l’autre pour lui signaler que son mat n’était plus planté dans la vase. Philippe dont le look de surfer fait se retourner les dames en crinoline qui se promènent le dimanche autour du lac, tenait son bateau à plat, jugeant la force du vent un cran au dessus de ses espérances. Le jet et le fireball de jean Paul et Céline (la grâce de la gazelle et la force du tigre sacré), se jouaient des bourrasques.
« Mais comment faites vous au rappel ? » fut il demandé à Gonzague à la vue de son équipier, Nicolas, remarquable athlète qui n’atteint pas encore 1m 95 et 95 kilos. Surprise par un ultime bain de Sébastien lors de la sortie des bateaux, la caravane frettoise remballa son nautique chargement dans l’attente des résultats pour les uns et de ses clés de voiture pour les autres…
Epilogue :Gonzague gagne en double équipé par Nicolas qui possède enfin la coupe dont il rêvait tant, en solitaire, Alan, 3eme, gagne la catégorie laser la plus représentée, le syndicat des François (SNF et CYVIA) obtient une révision de ses résultats après avoir relevé quelques anomalies , malgré les insinuations malveillantes de leurs propres sociétaires, mais quand on a des amis comme eux, on n’a pas besoin d’ennemis…
Régate départementale du 29 juin
Pour cet ultimate récital du championnat départemental du val d’oise du 1er semestre, La Frette avait bien fait les choses, soleil, vent léger remontant la Seine et ambiance de début de vacances.L’ami Christian Ecourtemer assura avec son professionalisme habituel le comité de course, relié par VHF aux 2 conducteurs de bateaux de sécurité, François, amateur de rafraichissants bains de pied après la sieste, et Jean Paul Catherine lequel délaissa pour l’occasion son cher Vent d’Ouest.Merci aussi à Brice et Fleur pour leur patience dans l’installation des drapeaux et à Marc pour leur acrobatique désinstallation.Merci aussi au bateau pompe qui croisait dans les parages pour ses fabuleux passages en fond de toile.
Nous pourrions écrire que seuls 3 équipages des clubs extérieurs avaient fait le déplacement,nous préférons féliciter l’élite du CYVIA pour sa venue: Michel en laser, jean Paul en Europe , Brigitte et Thierry en Fireball .
En fait la participation de 15 bateaux n’était pas si mauvaise pour une régate de rivière et les 4 manches disputées avec de beaux regroupements au vent arrière assuraient largement le spectacle. Bruno Pin domina une fois de plus la régate sur sa yole Louis XV à liston galbé, devant un Alan toujours aux aguets sur son laser accastillé à la dernière mode, mais Bruno ne gagna pas tout car le subtil Michel Hermann du CYVIA,l’autre génie du petit temps,gagna la 3eme manche avec une longueur de parcours d’avance, quel talent ce Michel!.L’équipage féminin frettois constitué par la douce Fleur et l’audacieuse Martine, alliant le charme et la combativité, triompha finalement de la voie d’eau due à une trappe arrière, sans doute sabotée par un concurrent mysogine et envieux, pour terminer la dernière manche en vie et en bonne santé.(A part les bosses de l’équipière dues aux coups de bôme parce que c’est un peu bas la bôme d’un 420).Sébastien dont c’était la première régate, après, s’être désencastré du siège avant d’un 420 victime d’une voie d’eau, prétendument provoquée par le sabotage de la trappe arrière , boucla 2 manches en X4, dont une dernière tout à fait honorable en battant précisément un 420 féministe en train de couler.
Le manque de suspense chez les solitaires , malgré la trés belle manche du gourou du CYVIA, ne fit pas école chez les doubles.Le subtil François Maréchal, l’autre président des SNF , voir rubrique:section belle plaisance, usa de toute sa science de la voile pour propulser son Mousse magnifiquement restauré à la première place en temps compensé devant le Gonzy boat dépité de Gonzague et Mael, pourtant ultra favori chez les parieurs.La lutte fut également serrée entre les 2 Fireball(s) aux équipages mixtes, le modèle frettois de Jean Paul et Céline l’emportant d’un cheveu devant celui du CYVIA.Autre équipage mixte Louis et Camille en 420, terminent 3emes sans que le barreur puisse prétendre, une fois de plus, déposer une candidature crédible pour le Goncourt de la courtoisie en régate.
Le classement final , en double : 1ers François et Yvan Marechal en Mousse, 2emes Gonzague et Mael en Jet, 3emes Camille et louis en 420.4emes : Jean Paul et Céline en FB, 5emes Brigitte et Thierry en FB,6emes Fleur et Martine en 420.
En solitaire : 1 Bruno Pin2. Alan Thepaut, 3 Brice Goineau 4. Michel Hermann5.Jean Paul Hamoignon 6. Philippe Souques. 7. Jean Sire 8eme Jacques Leprovost. 9eme Sebastien Meot.
Toute notre gratitude enfin , pour l’utilisation de Freg et les classements , soigneusement gonzycontrôlés, à Philippe dont le physique de surfer et les longs cheveux blonds font se pâmer les gracieuses promeneuses qui déambulent sur les quais de Seine le dimanche après midi, sous leur ombrelle.
Régate de Vo la frétillante du 22 juin 2006
Pour cette régate de série Vent d’Ouest ,s’ajoutaient aux 5 quillards frettois le renfort de 2 bateaux du CVBS, celui de son président Claude équipé par Patrick et celui des 2 Alains . Un jet , un 420 et un laser radial de dernière minute étaient également invités avec classement spécifique à titre d’entrainement pour la prochaine régate départementale frettoise.
Le comodore du CVBS, Pierre Toureau vint renforcer le comité de course frettoiscomposé de François M (président de la section belle plaisance)et de Martine , la rigueur fut de mise dans un exemplaire usage des drapeaux.La cohérence entre signaux sonores et visuels atteignit une perfection inégalée, dont bien des clubs de voile pourraient s’inspirer.
Il est bien difficile de naviguer dans un vent d’orage par nature variable et capricieux, ce qui exige des équipages une infinie patience sous un soleil de plomb, pour faire face aux sautes de vent et aux tourbillons.
Bref il fallait rester zen dans un vent éprouvant qui fit plusieurs fois modifier le sens du départ.
L’équipage local presqu’habituel du VO 262 de François et Cédric sut tirer partie de sa connaissance du terrain et des fondamentaux du vent d’orage, pour remporter in extremis la première manche devant Claude et Patrick pourtant bien méritants.
Ces derniers avaient passé en avance la bouée en amont, François et Cédric sur le 262 touchèrent allègrement la bouée, réparèrent par un 360°envoyèrent le spi en torche , “détricotèrent” et remportèrent la manche de quelques mètres.C’est dans ces situations que l’on apprécie les équipiers exceptionnels et Cédric fait partie du lot.Au fil des manches , les équipages frettois, mélanges de jeunes et d’anciens Jean Paul et Tommy, Jacques et Gaetan, Alain et Mael , Georges et Nicolas prirent de l’assurance.Après bien des rebondissements , et quelques exercices de l’homme à la Seine de son équipier,le VO 262 gagna les 3 premières manches et laissa la 1ère place de la 4eme pour quelques mètres à Jean Paul et Tommy .
La remise des prix eut lieu sur le quai des SNF où les concurrents purent retracer leur orageo-venteux calvaire nautique, un verre à la main.La sécurité fut assurée avec brio par Claude sous son chapeau de paille et par Philippe , dont les traits burinés de hells angel nautique font se pamer les dames en crinoline qui déambulent langoureusement,le dimanche sous leur ombrelle, le long du fleuve.