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Descente de la Seine, Millésime 2002

La descente de Seine du Pecq à la Frette n’est pas une régate comme les autres, c’est la seule manifestation monstre des voiliers et des équipages sur le fleuve depuis les années 80.
Elle rappelle les tableaux de Léon Haffner avec ses files de bateaux remorqués pendant la remontée, elle fait aussi penser à une course cycliste avec ses échappées victorieuses, ses arrivées regroupées où les sprints seraient filmés au ralenti…
C’est une journée d’espoirs, de déceptions, d’inquiétude aussi avec les passages de trains de péniches qui obligent les bateaux de sécurité (nos chiens de bergers) à rabattre les concurrents sur les berges dans de bruyants ballets nautiques.
Pour les spectateurs des berges, c’est un spectacle et une pagaille sans nom où des grappes de voiliers suivent bizarrement des trajectoires sinueuses vers une destination imprécise.
L’édition 2002 a été facilitée par le remorquage des 11 bateaux frettois par le Neptune qui a raccroché chez nos amis de Montesson une flotte pour une fois moins nombreuse que la notre.
Frédérik Delecroix et Guy Baupel ont assuré brillamment notre sécurité en Newmatic sous un soleil sympathique. Georges et Dominique ont troqué leur beau 470 qui fuyait contre un vilain Vent d’Ouest, étanche celui là, Alain Delecroix sans équipier a mené seul son Vent d’Ouest.
Au Pecq ,les dériveurs et les croiseurs partent avant nous vers 11 heures, le départ des Vents d’Ouest est plus compliqué. Au coup de signal sonore des 5 minutes, le « bouton d’or » de Pierre Toureau franchit la ligne suivi aussitôt, réputation oblige, par la moitié de la flotte (6 VO sur 12). Bien entendu, le comité de course n’envoie logiquement pas de rappel puisque le départ n’a pas été donné et les « dissidents » devront découvrir eux-mêmes leur erreur.
Un peu étonné, je regarde les pavillons, j’explique à Philippe qui m’équipe que le « I »*continue à flotter et nous continuons les circlings* le long de la ligne en attendant le vrai départ*.
Raymond et Bernard se sont fait piéger, Jean Bortoli et Philippe Souques rôdent autour de nous.
Après le départ normal qui récompense notre patience, notre philosophie très zen, ainsi que la connaissance très subsidiaire des pavillons de régate nous croisons au niveau du pont les partants prématurés qui remontent vers la ligne en se demandant visiblement à qui on peut encore se fier en ce bas monde.
Le vent est faible et portant , nous dépassons le 168 qui patauge au spi, l’équipier s’emploie en effet à hisser la bulle multicolore et présentement maudite pour la 1ère fois de sa vie et reste visiblement perplexe devant l’accastillage compliqué susceptible de bloquer ses projets.
Constatant avec lassitude que ses explications un peu rapides restent sans effet et renonçant à tout effort pédagogique suicidaire sur le plan tactique, Jean lui laisse finalement la barre à la satisfaction générale , reprend le spi, et le bateau aussitôt sa vitesse.
Nous nous retrouvons assez vite entraînés dans un duel* avec un bateau de Montesson que nous ne lâchons pas et qui ne nous lâche pas non plus.
Leur bateau est visiblement léger, mais pas son équipage qui semble aguerri et manœuvre comme à la parade.
Philippe Thibault «assure » sous spi, les entraînements d’hier, plus efficaces que les entraînements d’hivers, ayant visiblement payé (une trentaine d’envois, d’empannages et d’affalages en ont fait un vrai pro la veille et nous sommes synchronisés* ).
Bref les affaires marchent mais nous sommes quand même battus d’une demi- longueur par le bateau du CVMS soutenu par son public délirant et partial sur la ligne à Montesson.
Les difficultés d’accostage à Montesson sont vite résolues, j’ai d’ailleurs définitivement renoncé à accoster à Montesson, j’utilise un grappin ce qui est beaucoup plus simple.
Les coureurs entament un pique-nique bucolique à l’ombre des arbres sur la berge, chacun commente sa course, les péripéties du départ pour les Vent d’Ouest, du côté dériveur Gonzague réfléchit pour améliorer les résultats, les jumeaux sont toujours très joueurs, Grégoire qui barre un laser neuf du club se perd en conjectures à propos de la distance incompréhensible qui le sépare de certains solitaires et dresse lui aussi des plans.
Pour l’après midi, je jette du lest et confie à Frédérik et à Mathieu les sacs et le grappin, je trouve que notre concurrent direct démarrait un peu vite par rapport à nous, peine perdue Pierre Toureau ainsi que notre adversaire du matin trouvent une risée à droite sur la ligne de départ et nous mettent 500 mètres dans la vue.
Le moral en prend un coup, en discutant avec Philippe je lui certifie que rien n’est joué, sans trop y croire, finalement la chance tourne, car au vent arrière le vent vient aussi de l’arrière de la flotte, et je vois qu’à l’entrée du méandre à la hauteur de l’usine de ciment nos échappés sont trop au centre et sans vent, ils ne peuvent même pas profiter du courant qui est à droite à l’extérieur du virage. Je vois Gonzague et Julien en 470 plantés au centre, ils verront passer les trois quarts de la flotte sur la droite dans un état d’esprit que je vous laisse deviner.
On reste à droite en arrivant la Frette où le regroupement est général. Le passage de la bouée du virage se fait dans une belle pagaille avec une péniche montante qui croise, une péniche avalante* .
Jérôme en Yole OK qui n’a pas réagi aux injonctions de la sécurité ( bonjour, bonjour les papillons…) se retrouve coincé entre les deux péniches dans un espace assez réduit mais suffisant pour sa sécurité, il gagne ainsi subtilement par erreur une quinzaine de places.
Nous avons rejoint les dériveurs partis 10 minutes plus tôt et les croiseurs qui n’ont pas encore passé la ligne participent au désastre.
C’est un véritable mur de toile qui avance par à coups vers le quai de La Frette.
Philippe empanne comme un fou à la moindre occasion, j’essaie de me débarrasser du Grégoire Leroy qui prend un malin plaisir à nous piquer le vent et à calquer sa route sur la notre .Je ne comprends pas, je suis méconnaissable, habillé comme un bédouin à cause du soleil et je pensais naviguer incognito*, mais dès qu’on a le malheur d’être bien placé*……
Et en plus il persiste à nous suivre malgré nos réflexions bruyantes et désagréables. (« Ben alors t’es amoureux » ! aurait dit Michel Moreuil qui a des convictions. )
Je reste à droite, je me rappelle une arrivée strictement identique et gagnante il y a 10 ans, maintenant à 100 mètres de la ligne tout le monde est bloqué sur place, P.Toureau est en embuscade juste derrière nous, Raymond et Bernard déchaînés sont à notre droite un paquet de voiles indéfinissables sur la gauche couvre toute la largeur de la Seine. Toureau affale le spi, comme il n’y a plus de vent on fait pareil, erreur grossière la risée est là et Bernard me chambre, en deux secondes Philippe à rehissé le pépin* et nous démarrons un peu plus vite malgré la tentative désespérée de déventement de Pierre Toureau.
Je hais ces arrivées en troupeau sous spi, la distance est courte mais les secondes très longues, cependant la risée ne nous trahit pas et nous coupons la ligne les premiers, pour la victoire, c’est dans la poche le premier VO de la matinée est à plusieurs places, victime du méandre. Philippe affale, tranquillement cette fois, certain d’une coupe de plus, bravo l’artiste !
En dériveur le Jérôme Pichon termine troisième loin devant Gonzague et Julien.
En Vent d’Ouest en 2002 l’équipage François Perche et Philippe Thibault remporte donc la descente devant Raymond Legendre et Bernard Lebon, succédant ainsi à un autre équipage frettois Pierrick. Vervin et Guy de la Tour en 2001.
Un bon cru pour la frette que cette descente de Seine 2002.

Fanch. VO262

*Pour tout renseignement sur les termes techniques, réponses dans « les cours du Professeur François, » ou par E mail : moi.d’abord@les.autres.après.fr

admin

Régate départementale de Beaumont du 16 juin 2002

Personne n’ayant voulu faire le compte-rendu de cette régate, je m’y colle même si j’ai tout fait pour ne pas le faire au moins ce jour là.
Après plusieurs contretemps je parviens enfin à prendre le départ d’une régate départementale pour l’année 2003.
Manu et Brice avaient aussi fait le déplacement pour défendre les couleurs des SNF mais aussi défendre leurs chances aux championnats étant respectivement 1er et 2ème au classement général provisoire.
Pour ma part, je n’avais rien à perdre et il restait 4 régates à courir dans ce championnat et il en fallait 4 pour être classé.
Le vent ne soufflait pas bien fort, mais le soleil était de la partie et les 18 concurrents, le comité de course était heureux de pouvoir ce rencontrer et de croiser le fer sur l’eau.
5 manches ont été couru ce jour, et il y eu fort à faire pour les 2 Yole OK présente ce jour là face à une concurrence importante et féroce de Laser sur un plan d’eau et un parcours qui ne donne pas le droit à l’erreur.
C’était dit je ne donnerai pas ma part aux autres, et seul Jean-François Boucher se fit la belle lors de la dernière manche. Manu 5ème n’était visiblement pas en grande forme et Brice 3ème guère plus.

Bruno PIN FRA 9

admin

National YOLE OK à MADINE ( à coté de Metz)

Arrivé dans la matinée de jeudi 9 c’est sous le soleil que nous déballons notre matériel. Rien ne presse le vent n’est pas au RDV ce matin…
L’arrivée des concurrents va s’étaler tout au long de la journée. Bonne participation avec 38 inscrits, 17 Allemands, 7 Belges, 1 Italien et 13 Français…
L e départ de la 1er manche est lancée vers 18 heures avec un vent de 1 à 3, par notre comité de course habituel et Bart Bomans n’est décidément pas près à laisser quelqu’un lui prendre la 1ère place. Il remporte cette manche ainsi que 3 des 4 autres manches courues. Pour ma part j’essaie ma nouvelle voile et mon départ est catastrophique, mais je me rattrape sur le dernier bord pour finir à la 23ième place. Les autres français font un tir groupé11, 13, 14, 15, 17, 21 pour ce qui me précèdent.
Pour le début du classement des autres manche je ne peux pas vous dire grand chose si ce n’est que j’aperçois de loin la yole de Bart poursuivit par 3 ou 4 Allemands et 1 Belge régulièrement, mais aussi par des français, chacun leur tour et dans des manches différentes. La belle 1ère partie de la 4ème manche de Gautier avant de perdre beaucoup de temps et de place sur un problème technique, qui ne peut nous donné que de bons espoirs sur ces prochaines navigations. Il est d’ailleurs très régulièrement près de moi, voir même quelques fois devant, mais mis à part une fois où je n’ai pas eu le dernier mot il est resté derrière moi ; mais pour combien de temps encore…
Au final je me classe donc 15ème et 3ème français et Gautier Aribaud 31ème et progresse depresque une dizaine de place par rapport à l’an dernier.

Bruno PIN FRA 9

admin

Les 31ème J.O. du Val d’Oise

Organisé par le club ABC voile et réservé à des jeunes de moins de 20 ans, cette régate s’est déroulé dans le courant du mois de mai….
3 frettois ont fait le déplacement, Gautier Aribaud qui fini 2ème avec un Laser, Jérôme et Julien Pichon sur les Laser du club qui finissent 4ème et 6ème sur 7 partant.
Merci à Emmanuel PIN qui a prêté son bateau et véhiculé nos jeunes concurrents.

admin

Régate départementale de Cergy ( ABCVoile Cergy ) du 7 avril 2002

Grâce aux transports Gautier et Cie ( spécialité : bétaillères, yoles ok et bateaux du club) le convoi des SNF s’est reconstitué à la base de loisirs de Cergy pour affronter un vent de nord-est glacial, des dessalages et les autres clubs du val d’Oise.
Les conditions de temps idéales pour les poids-lourds et les gros bras du laser et du 470 ont donné les résultats suivants au terme de 5 manches éprouvantes pour les hommes et pour le matériel sur un parcours olympique de petite taille .
1er poids lourd en laser Emmanuel Pin, 2emes en 470 un équipage également bien enrobé composé de Gonzague et Julien, 3eme votre serviteur encore courbatu je devrais dire ankylosé (c’est moi que je fais le compte rendu puisque je suis 3eme, celui qui invoque le poids des ans ,je me le fais !…), 4eme Brice qui a perdu quelques kilos pendant l’épreuve, un peu après les élément plus sveltes (qui ont pris du muscle) Jérome Pichon en laser club et en apesanteur , Gautier Aribaud en yole ok et un poids plume Philippe Thibault trop souvent désarçonné par son impitoyable monture.
Les combinaisons isothermiques du club ont été particulièrement appréciées.
Au tableau des dessalages la bataille fut rude : hors concours Gautier en yole et Philippe en laser qui n’ont pas pu courir toutes les manches ( pour Gautier son matériel ne faisait pas le poids et Philippe n’était pas assez lesté) , suivi de votre serviteur : à contre auprès et au vent arrière généralement en tête de la régate (c’est beaucoup mieux, c’est encore plus frustrant !) avec en prime arrachage de safran ( la cerise sur le gâteau !) , très belle performance de Jérome également, très grosse déception pour, Brice, Manu, Gonzague et Julien qui nous ont fait honte avec un dessalage seulement !
Espérons qu’il feront mieux la prochaine fois !
Merci encore à Gautier, contraint à l’abandon sur incident technique, qui a assuré la logistique du transport et bravo aux SNF qui confortent leur position de meilleur club du Val d’Oise.

François, Laser 96391

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Régate départementale du 14/10/01 à Enghein

Le calvaire,
Tout avait pourtant bien commencé, 9 bateaux du club ont fait le déplacement, et après un trajet sans encombre nous arrivons au lycée à côté du lac.
Après avoir descendu les bateaux et les avoir gréé, nous faisons les formalités d’usage, inscriptions, instructions de course….
25 bateaux sur la ligne de départ, plutôt tribord, et malgré un réveil difficile je me bat avec un 420 du SNE. Je sors vainqueur de cette première confrontation. Mes concurrents direct pour le classement des solitaires sont loin de moi.
Un bon repas et nous voilà reparti pour une deuxième manche. Le vent a forci et la digestion est difficile. J’ai mal à la tête depuis que nous sommes repartis. Je prends un départ plus que moyen et je me bat pour ne pas me faire décrocher par Manu, Brice et Gautier, Fanch est déjà loin. A la bouée de largue je perd le contact avec Manu et Brice à la suite d’une grosse erreur. Les deux autres manches ne seront pas meilleure pour moi. Ma seule satisfaction est de voir Manu et Fanch se tiré la bourre sur le devant de la scène. Fanch aura raison de Manu , à l’expérience…
Brice ne marche pas si bien que cela aujourd’hui ce qui me permet de le coiffer au général.
Je souhaiterai avoir une explication avec ces trois lascars, dans le même temps et si possible un jour où je serai en forme.

Bruno PIN, YoleOK F9

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Régate départementale du 30 septembre 2001 à Port-Montjoie

Malgré une brume matinale menaçante pour la suite des évènements, la bande à Chrstian Ecourtemer a très bien fait les choses et avec l’apparition du soleil ( accompagné d’une légère brise ) deux manches ont pu être courues dans les règles sur un joli parcours faisant appel à toutes les subtilités du petit temps.( et ce sans pomping s’il vous plait ! )

Parmi 21 les bateaux inscrits, ce sont les solitaires qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu.

Lors des 2 manches le départ sur le côté gauchedu plan d’eau s’est révélé payant.
Pendant la première étape Brice Goineau, la nouvelle star du Laser frettois, vite échappé du peloton s’est fait rattraper sur la fin par un autre SNFien Bruno Pin ” the genius of the Yole OK “, un autre frettois terminant troisième malgré les remontées du régional de l’étape Sébastien Réal et de Laurent Vautier du CYVIA.

Un scénario identique la deuxième manche et Bruno Pin remportait la coupe.
En double la bataille fut très rude entre les 470, et c’est finalement le 470 vedette de Port-Monjoie de Laurent Ecourtemer et Rubinstein junior qui l’emportait au terme d’une arrivée haletante sur le bateau de Serge Barbe et Fabien Beaumont et sur le double frettois de Gonzague Téry et Jules Paris trop malmené pendant la première manche ( le bateau pas Jules ! )

Le pot de l’amitié fut une fois de plus mémorable, le club de Port-Monjoie mérite donc bien de garder ses trois manilles ( équivalent des étoiles pour le nautisme ) dans le guide Michelin du yaching.

F.Perche, Laser 96391

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Régate départementale de La Frette.

Enfin la 1ère régate de la saison. La Seine a un peu de courant mais c’est navigable. La matinée est peu ventée et Manu, fier sur son nouveau bateau – mon ancien Laser -, s’annonce comme un concurrent sérieux pour la saison. Il me colle, je le colle…..ça promet pour le championnat. On décide de manger pour profiter du vent de l’après-midi et on ne sera pas déçus. Le vent se renforce et le comité lance une manche de 2 tours – dur pour un début de saison. Après un premier tour chaud au vent arrière je suis en 2nd position derrière un double…et là ce joue la régate. On aborde le 2nd bord de vent arrière dans un vent assez violent, c’est le dessalage, la galère pour remonter sur le bateau…Derrière aussi ça dessale : Manu est dans le lot mais remonte vite sur son Laser et passe devant. Moi j’abandonne, assez éprouvé. D’autres aussi abandonnent, certains ont cassé…
Je suis battu mais j’aurai ma revanche Manu. Toi aussi tu finira 3ème et tu devra taperun compte rendu

Brice, Laser STD 169961

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