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DES PODIUMS A ENGHIEN ET LAVACOURT LE 7 OCTOBRE

Encore une fin de semaine chargée pour les navigateurs du Parisis.

Samedi malgré la pluie une quinzaine de voiliers tiraient des bords sur la Seine l’après midi.

Nicolas était déja parti à Lavacourt pour défendre ses prétentions en laser 4.7, tandis que ses petits camarades s’entrainaient et se préparaient pour la régate départementale d’Enghien.

Pour la première fois, il a fallu refuser du monde, non pas faute de bateaux et de remorques mais faute de remorqueurs, il devient difficile d’aller au delà de 3 remorques normales avec 2 bateaux et l’installation de système d’attelages ou simplement de barres de toit sur les voitures laisse à désirer …

votre club préféré a toutefois réussi à emmener 8 bateaux à Enghien le 7 octobre, 6 lasers, 1 fireball et un Open bic.

Un temps nuageux mais agréable a accompagné les coureurs pendant les 5 manches disputées sur la partie “diplomatique” du plan d’eau hélas bien déventée par le casino, alors que de l’autre côté du lac….

l’homme du jour, ne fut pas Brice à l’incomparable talent ou encore Manu toujours dans les bon coups, mais l’inattendu, le modeste mais persévérant jean Sire qui s’adjugea d’autorité la première manche avec brio devant ses concurrents stupéfaits;

Impeccable choix des bords, vitesse optimale , virements à la refusante ,recentrages tactiques;marquages impitoyables, les dames en crinolines qui déambulaient sous leur ombrelle par ce sombre dimanche sur la promenade du lac d’ Enghien n’avaient plus d’yeux que pour sa longue et blonde chevelure de surfer.

Brice qui ne s’attendait pas à pareille concurrence dut faire appel à toute sa science technique et tactique pour venir à bout de cet adversaire plus que coriace.

François remarquable dans sa constance pour les choix tactiques erronés se fit larguer par Amine et Raphael loin devant sur la ligne.

Les ainés n’aiment pas se faire doubler par les jeunes, les maitres par les élèves et les compliments volèrent bas .

“tu vas finir par rentrer à pied ” ou encore:

“J’comprends pas c’est plutôt un spécialiste du newmatic d’habitude…”

Jean continuait avec une assuranc efrisant l’arrogance sa course dominatrice dans la 2eme manche en s’accrochant au sillage de Manu, alors que Brice, dont la conception del’ordre du monde vélique vacillait, peinait visiblement à se remettre du traumatisme sirien de la manche précédente.

Thomas commentait à grand renfort de décibels les contre performances de ses adversaires et néanmoins futurs ex amis.

Les manches suivantes retrouvèrent toutefois une espèce de normalité rassurante avec une nette domination de Brice, bien aidé toutefois et bien conscient de l’être par les erreurs de navigation du barreur d’un laser bleu aux dépends de celui d’un laser fleuri.

Mais il faut reconnaitre une chose Brice, c’est la courtoisie faite homme, avec toujours le compliment et le petit mot de remerciement sincère qui va droit au coeur de l’auteur de la désatreuse manoeuvre qui l’a avantagé. au moins on a pas à faire à un ingrat…

Lors de la dernière manche François requinqué mais en retard d’un demi parcours suite à un choix de bord peu judicieux se vanta un peu vite d’un regain de vitesse lors d’un virement bascule,à la bouée de près , mais cette joie fut vite interrompue par le chavirage brutal de son bateau ce qui lui procura une cure thermale hyper rapide dans les eaux du lac, ainsi que les aplaudisements joyeux de ses suiveurs Amine et Raphael au coude à coude.

Il n’y avait plus qu’à faire le tour du bateau et s’accrocher à la dérive avec les 2 bras, la remise à plat du canot ne lui parut pas trop dure, pour une fois.

Mais lorsqu’il évoqua cette facilité à redresser pendant les changements, il devint évident qu’une main secourable avait discrètement mais efficacement empêché le mat du laser de s’enfoncer dans la célèbre et gluante vase du lac.

De son côté, la fille de la révélation du jour, la célèbre Tiphaine, avantagée par son poids léger et sa finesse de barre dans ce frêle zéphir, dominait, fine mouche, l’ensemble de ses adversaires presqu’à chaque manche.Enghien est il devenu une affaire de famille chez les Sire ?

Lors de la remise des prix Tiphaine fut particulièrement applaudie pour sa victoire, mais Jean second des solitaires derrière Brice fut le vainqueur à l’applaudimètre, assailli par des fans hurlant leur joie et leur soif d’autographes.

Manu 5eme voyait s’échapper les gains de sa 2eme manche en tête anullée , François 8eme ne pouvait espérer mieux suivi par Amine, 9eme et Raphael 11eme mais ravi de courir enfin dans la cour des grands en radial .

Bonne affaire aussi pour Jean Paul et Thomas qui se classent 2emes en double derrière le 505 du CYVIA.

A lavacourt pendant ce temps , Nicolas obtenait la 2eme marche du podium derrière Célestine qui tenait sa revanche havraise , Nicolas n’était qu’à 3 points devant Ferréol son grand rival de Cergy qui avait lui ausi gagné 2 manches.

Pas encore d’informationqs sur les équipages de VO à Morsang.

admin

Régate des municipalités

La régate des municipalités La Frette, Herblay , Cormeilles, constitue une épreuve phare de la saison de navigation du club de voile avec cette année encore un nombre important d’équipages .

les conditions matérielles de son organisation ont été plus difficiles en 2012 avec l’évacuation du hangar à bateaux et l’utilisation de la salle pour le stockage du matériel , mais le prêt de tables par la municipalité nous a permis d’accueillir convenablement les régatiers pendantl a pause.

Un brouillard à couper au couteau, une situation anticyclonique et les prévisions déventées de windguru laissaient présager une journée sans vent .

Avec la foi des régatiers chevillée au corps, les nombreux sociétaires présents dès 9 heures du matin avaient commencé à préparer leurs frêles embarcations comme si de rien n’était et les dames en crinoline familières du quai, de Seine et de ses barreurs au physique de surfer s’étaient dotées d’un modèle chinois d’ombrelle anti-brouillard.

Vers 11 heures une risée persistante incita le comité de course à renoncer à un remorquage en amont des 17 bateaux de la flotte frettoise pour lancer une manche des plus classiques entre 2 bouées.

Le vent léger , les risées aléatoires , bref le petit temps en rivière, “c’est une affaire de spécialistes de vieux renards et de sorciers” vous diront les spécialistes.

C’est aussi quand le vent remonte la Seine la domination assurée des dériveurs légers sur les Vent d’Ouest et les quillards:

Chez ces derniers l’économie de poids ne nuit pas et ces équipiers légers et de petite taille qu’on appelle les enfants , à défaut de manoeuvrer correctement garantissent tout de même le petit surcroit de vitesse qui peut faire la différence.

La première manche ensoleillée permit de vérifier ces évidences, les lasers et la yole devancèrent nettement les VO et l’ Open 500.

le premier VO le 262 équipé par un focquier pondéralement favorisé, embarqué sur le quai au dernier moment, rivalisa timidement avec la yole avant de se faire larguer logiquement au vent arrière;

la flotte passa toutefois la ligne sans trop de difficultés.

Le vent qui s’écroula dans la 2eme manche finit par ôter tout intérêt à la course avec des équipages plus préoccupés par le prochain apéritif que par les performances de leurs frêles esquifs, les regroupements aux bouées furent diversements appréciés par les premiers coincés par les derniers d’où des échanges peu amènes, préjudiciable à la convivialité et à l’esprit sportif : “mais j’étais devant!”, “tirez vous delà!”, “comment ça j’ai touché la bouée alors que tu viens de m’y pousser!”, “y’a pas d’eau!”, “j’demande de la place !”, “ouais j’ai rattrapé tout le monde! “”quand est ce qu’on mange?” “tais toi Thomas!” .

L’ordre des arrivées ne fut toutefois pas bouleversé en dériveur, Nicolas en laser standard ( ce qui à la limite constitue un cas de concurrence déloyale) et Brice sur un bateau du même métal règlèrent son compte à Thomas embarqué en yole après tirage au sort, tandis qu’Amine se remettait très mal psychologiquement d’une agression à la bouée et que Jean sauvait les meubles.

Gonzague qui avait remplacé François à la barre du Vo 262, conservait sa première place dans la catégorie après avoir scientifiquement modifié tous ses réglages pour un résultat strictement identique.

La pause repas corespondant à celle du vent fut particulièrement appréciée.

La troisième manche de la journée , la plus pénible , celle de la reprise , ressembla étrangement à la première, avec comme variante, 2 échappés dominant la flotte, le laser vert de Nicolas et le Vent d’ouest orange de François et Fayçal plus chanceux .A signaler que François avait scientifiquement modifié tous les règlages concoctés par Gonzague pour arriver strictement au même résultat .

Quelques équipages les pieds dans l’eau regagnèrent le quai sans trop de dépit alors que d’autres s’accrochaient comme Georges en recherche permanente d’équilibre et Raphael toujours zen, d’autres patientaient à l’affut de la risée en grève…On vit même quelques spis lancés par d’audacieux équipiers et équipières.

La quatrième manche fut sans doute la plus difficile avec une panne totale de vent à la bouée aval entrainant une dérive générale, et une tactique évangéliste les derniers se retrouvant les premiers, c’est le moment précis ou l’abominable Georges des neiges en laser 4.7 retrouva le sourire et la vitesse pour doubler Raphael , handicapé , il est vrai par une prise de bôme inopinée de Fayçal le pirate;

Evidement, vu du quai c’était très beau tous ces voiliers avec ses reflets sur l’eau calme, mais sur l’eau quel jeu de patience !, la dernière risée permit toutefois à la flotte de mettre fin à cette belle aventure nautique.

Grace à Jean-Paul et sa maestria sur Freg, les résultats furent donnée en temps et en heure devant les représentants des municipalités de la Frette, Herblay et Cormeilles. Nelly Léon remit une coupe au meilleur équipage féminin pour le conseil général, Nicolas l’emporte devant Brice en laser et Thomas en yole ok chez les solitaires , chez les quillards, le VO de François, Gonzague et Fayçal l’emporte sans surprise devant les 6 autres Vent d’Ouest .

admin

OPEN BIC A ENGHIEN le 23 septembre

Pendant que les frettois plus anciens se livraient aux plaisirs nostalgiques des régates sixties à la BNO, quatre de nos jeunes et dynamiques barreurs attaquaient la régate en open bic de haut niveau avec l’élite à la SNE.

Les parents s’étaient mouillés activement en organisant les transports de bateaux, Loic avait ainsi transformé une ancienne remorque de 420 en mini bétaillère pour Open bic et sans épater la galerie, jean avait utilisé celle de savoiture pour emmener un autre bateau.

Quelle ne fut pas la surprise des 3 mousquetaires fretto-confluanais , Logan, tiphaine, Faustine et l’abominable Georges des neiges que de découvrir le 5eme élément des SNF en la personne de Gwenhael qui rêvait d’une régate sur ce drôle d’engin lui aussi .

l’ Open bic peut faire aussi rêver les grands, d’ailleurs moi même je l’ai essayé avec de l’eau jusqu’aux chevilles et j’ai regretté qu’il n’existe pas un modèle plus grand selon le même concept pour des adultes;

, je vous passe les épisodes divers et variés concernant l’inscription d’une jeune frettoise quelque peu oublieuses des nécessaires formalités.

Il y avait ce jour là du vent à Enghien et aussi des pointures venues de toute la France et de ce fait le résultat d’ensemble des SNf fut, disons, la preuve d’un esprit d’équipe marqué par la cohésion avec un fort potentiel de progression. en effet à l’exception d’un certian gwenhael quelque peu handicapé par son grand age et son embonpoint, enfin c’est relatif , les frettois se trainaient plutot dans la fin du classement.

cependant en regardant les résultats, on s’aperçoit que Logan lors de la première manche en terminant 9eme établit la meilleure performance des jeunes des SNF.

Malheureusement, il semble que par la suite, un coup de bôme près de l’arcade sourcillière ait mit fin prématurément à son enthousiasme .Faustine , l’après midi fut elle aussi victime d’un autre coup de bôme, rejoignant Logan chez les grands blessés .

Pendant que Gwenhael tournait comme une horloge sans pouvoir accrocher le podium en raison de sa compréhensible surcharge pondérale, Georges et tiphaine ne lâchaient pas le morceau.

Entre 2 dessalages, Georges accrochait jusqu’à mi parcours le milieu de la flotte et Tiphaine dopée par les conseils de ses entraineurs continuait le combat sans souci des naufrages.Dans la série tu suis le meilleur , elle jeta son dévolu sur un barreur vedette qui n’arriva pas à échapper à sa féroce sollicitude jusqu’au 5 minutes; Le malheureux suivi comme son ombre par l’ambitieuse frettoise finit par se retrouver coincé entre sa suiveuse et le bateau comité sans arriver à se dégager.

Plus à l’aise techniquement Georges pour éviter de rester dans le troupeau n’hésitait pas de son côté à oser les bords suicidaires hors du cadre qui lui garantissaient l’arrivée après Tiphaine.”Ben oui , elle était devant, concéda-til fataliste, au téléphone, “on se demande encore comment ça a pu se produire….”

La conclusion de tout celà , quatre frettois dans le vent et dans les derniers n’est pas dramatique , en raison du fort niveau de la compétition, c’est simplement qu’il faut poursuivre sans se décourager les entrainements et les régates, c’est en se frottant aux meilleurs que l’on progresse. Nos problèmes actuels de locaux qui ne sont que provisoires ne nous ont pas permis de développer un peu de théorie comme on aurait du le faire faute de place.

Celà dit, j’espère revoir un peu de tout ce beau monde au niveau départemental plus adapté à l’apprentissage de la régate et je leur répète une fois de plus de ne pas se décourager. .

admin

Régate collector à Verneuil

Le ronflement caractéristique de la Subaru de Philippe entrainant un 470, une sorte d’hommage à une scène culte de “la vie est un long fleuve tranquille”, marqua les débuts en fanfare de cette édition 2012 de la régate des dériveurs de collection à la BNO.

Un temps doux et venté, des spécimens de dériveurs devenus bien rares en régate, quelques beaux vauriens , des yoles ok, des vieux lasers en couleur, des 470 et un très beau caneton Aubin, un parcours simple avec 2 triangles, des discussions de connaisseurs ou d’amateurs éclairés, voilà le tableau de cette régate si particulière concoctée par François Maréchal depuis quelques années.

Le régatier collectionneur passe beaucoup de temps à bichonner l’objet de sa passion , ce qui lui laisse parfois peu de temps pour la navigation, ou alors le temps qui est assassin, ruine ses beaux projets bachés dans des garages et délaissés au profit d’accesoires nautiques plus récents à l’aspect moins réussi.

Tout celà explique parfois quelques erreurs au montage, quelques négligences dans la préparation:

“t’es sur que c’est le bon circuit pour le bout du tambour de hale bas ?”

“tiens on dirait qu’une souris a grignoté la drisse de foc en coton à côté du guignol!”

“j’avais tout bien poncé, mais c’était pas le bon vernis”

Bien sur tout celà n’empêchait pas de s’intéresser avec bienveillance et curiosité aux bateaux des concurrents passionés de vieilles coques comme vous et moi:

“Ah c’était déja autorisé sur les lasers dans ces si vieux numéros le hale bas harken si récent ?”

ou encore” il est chouette votre caneton , mais à l’époque je suis pas sur de la bordure libre ?”

Faut vous dire, monsieur, que chez ces gens là, on joue pas monsieur , on ne joue pas,on régate,

et puis, y’a le plan d’eau qu’est beau comme un soleil, qu’on y navigue pareil que si c’était en mer…

Les premières manches tout le monde partait tribord dans un bon vent malgré quelques “mollles”, les 470 dominaient la situation serrés de près par des lasers et des yoles, à l’exception d’un vaurien particulièrement véloce, ces derniers fermaient généralement la marche avec un skellig zefisé pour la circonstance pour de sombres histoires de temps compensé.

Côté frettois, Nicolas qui avait joué le jeu navigait sur un laser vert frettois rescucité à l’issue d’une année de travaux par ses soins entre autres, ce qui ne gatait rien.

Nico était dans la ligne côté grément: barre bois,dérive CYC d’origine retapée “made in Fanch,”intérieur refait par Yves, trappes de visite by Amine et lui même, Peinture des établissements Laridan,Pied de mat griffé par Patrick, bref tout le luxe frettois au service du talent du barreur modèle.

La Yole OK franciscaine attirait les regards avec sa coque bleu turquoise et son pont bleu foncé, mais allongé sur le pont entre les manches, la barre entre les pieds le barreur quelque peu maussade, sous son chapeau et ses lunettes noires, paraissait très occupé à tenter l’impossible,: remettre un cable dans un axe de tambour dans un équilibre instable, d’où des réponses laconiques aux concurrents attentifs qui s’interrogeaient sur la situation.

l’embaince était plus sereine à bord du 470 barré avec entrain par Amine . Mais ses directives avaient toutefois du mal à passer dans les oreilles de Philipe qui peinait à retrouver la stéréo après ses vrombrissants exploits dans sa Subaru;

les promeneuses en crinoline qui déambulaient le dimanche le long des berges riantes de Verneuil en espérant retrouver un barreur frettois au physique de surfer avait bien envie d’agiter leur ombrelle pour leur enseigner une bonne pratique du langage de signes.

La pause de midi fut un régal de détente et de bonne humeur à l’exception de 2 yolistes en mal de réparation qui mirent à contribution François M pour résoudre leurs problème technique, à savoir un fil de fer pour réparer un hale bas et une articulation de stick victime d’un empannage plus que rock and roll à la bouée de largue .

Beau et vent continuèrent l’après midi à alimenter la bonne humeur des régatiers, la dernière manche objet d’un vent plus aléatoire laissa échapper un laser radial et une yole ok frettoise babord sur la ligne aux dépends d’une flotte éparse regroupée sur tribord , qui ne parvint jamais à les rejoindre.

Au final ,Nicolas l’emporte sur son laser rétro , accastillé d’époque , sauf la voile, François passe la 5eme, Amine et Philippe 9emes,le tout devant un pot de l’amitié qui valait bien un apéritif dinatoire, c’est qu’on est bien reçu à la BNO , il faut le souligner !

je vous passe les fastidieux rangements, (qu’est ce que c’estpénible en fin de régate), les allées et retours vrombrissants de la Subaru avec les sacs oubliés des équipiers et le retour par les routes aléatoires qui mènent à La frette la lointaine .

 

admin

NICOLAS THEPAUT CHAMPION DE FRANCE EN LASER 4.7 AU HAVRE

Ce 31 du mois d’aout 2012 restera comme dans la chanson de marin , une date historique pour les sports nautiques de La frette puisque c’est le jour ou Nicolas Thepaut est devenu champion de france espoir N2 dans la catégorie la catégorie laser 4.7.
Depuis 6 ans nous voyons Nicolas progresser très régulièrement au club de voile de la frette et sur les plans d’eau intérieurs et maritimes.Nicolas a fait ses premières armes en Open-Bic ce qui va être particulièrement motivant pour les plus jeunes qui usent encore leur fond de shorties dans cette série.
Cette place est aussi le fruit d’un travail d’entrainement très régulier et de la disponibilité et du dévouement de son staff.

Bravo encore à Nicolas qui apporte à son club de voile son premier titre de champion de France de voile!

La régate s’est disputée sur une dizaine de manches cette semaine au Havre et Nicolas est le barreur qui a fait preuve de la plus grande régularité, les résultats sont visibles sur le site de la FFV.

championnat-de-france-2012-le-havre-007

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UN LASERISTE BIEN PLACE EN ILE DE FRANCE

Nicolas Thepaut sur son laser 4.7 a dignement représenté le club de voile du Parisis pendant les régates de ligue et d’interligue, dans cette série cette année .
depuis février Nicolas a aligné les premières places à Cergy, Saint Quentin en Yvelines, Créteil et plus récemment sur le lac du Der. Les SNF ont été l’un des premiers clubs de voile de la région à investir dans les gréments de laser  4.7 dès 2003.Dans les débuts faute d’avoir suffisament de lasers ces gréments réduits étaient implantés sur de vieilles coques de X4 et faisaient quand même le bonheur de leurs utilisateurs.Nicolas, meilleur barreur du classement 2011 de La frette n’a cependant pas encore remporté une régate intersérie dans le  championnat départemental du Val d’ Oise, en 2012, bien qu’il figure tout de même aux places d’honneur.
le titre prestigieux  de champion de ligue  en laser 4.7 ne devrait pas lui échapper cette année, et il lui reste deux régates pour réparer son oubli dans le championnat départemental.
Bravo Nicolas!

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UNE DEPARTEMENTALE FRETTOISE BIEN ARROSEE

Trempés, rincés, essorés, les 17 équipages des voiliers de la régate départementale frettoise avaient l’impression de participer à un programme de machine à laver.
L’eau commençait par s’infiltrer dans les cols des combinaisons de cap-hornier ou de pompiste des coureurs au bout de quelques bords seulement et dégoulinait ensuite dans les manches pour attaquer les bras, tandis que les pieds mijotaient depuis longtemps dans les cockpits transformés en baignoire. La sueur attaquait ensuite tout ce qui aurait pu rester sec.
Vous l’avez compris « régate sous pluie, source de dépits », cette prolongation du printemps pluvieux contredisait la météo du milieu de la semaine qui devait sans doute concerner un spot hawaïen plutôt qu’un plan d’eau valoisien.
Le vent fort annoncé en provenance du sud-ouest se fit un peu prier, à l’exception d’une manche agrémentée de quelques rafales un peu brutales qui firent réaliser à Jean quelques cascades dignes de la coupe Raymond.
Quelques équipages, douchés, ne réussirent même pas à terminer une course malgré les encouragements de Bruno, qui avait de bon gré échangé son ciré de coureur pour celui d’organisateur.
Chez les frettois, Gonzague domina son sujet et mouilla son k-way s’offrant même le luxe de battre les frères Thépaut venus en force et à deux, et ce grâce à sa régularité.
Chez nos invités, essentiellement la bande de jeunes du CV95 emmenée par Ferréol, ce dernier en bon leader , fut à la hauteur de sa réputation en s’offrant même une 2eme place dans la 2eme manche , devant Audrey meilleure féminine de la régate, Killian et Sacha.
Chez les juniors frettois, Amine se rapproche tout doucement de Nicolas, mais devance Brice et Manu, et ce qui constitue une performance inhabituelle jusqu’ici, pourrait fort bien se répéter.
Seuls représentants du CYVIA, Cyrille et Cristelle terminent juste derrière Jean Paul et Thomas qui décrochent leur première timbale de la saison en double.
François qui rêvait d’une possible dernière manche en yole ok sous le soleil, dut se contenter de vérifier l’étanchéité de sa combinaison vintage de pompiste en arrivant sur le quai vers 16 heures Quelques échanges avec les cap-horniers accompagnateurs lui firent l’effet d’une douche froide.
Après les résultats concoctés par Jean-Paul, (gloire à Gonzague, aux frères Thépaut, à Ferréol, Audrey et Thomas équipier de Jean- Paul), quelques frettois historiques trainaient encore autour du bar en refaisant la régate autour d’un verre et des restes du barbecue si ensoleillé de la veille.
« Ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne à La Frette » constata, un brin désabusé et provocateur un laseriste passionné.
« Des fois il faut boire la coupe jusqu’à la lie » rétorqua le vainqueur en brandissant ironiquement un trophée déjà généreusement remis en jeu.
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VICTOIRE FRETTOISE EN VO DANS LA DESCENTE

La descente de Seine est une transhumance annuelle qui, sur le fleuve , amène invariablement les très nombreux voiliers de trois clubs du Pecq à La Frette, en passant par Montesson.Sa préparation est fastidieuse, et son organisation ne l’est pas moins, car elle mobilise des dirigeants de clubs, un comité de course, des arbitres, des conducteurs de sécurité, des remorqueurs comme dans les tableaux d’ Haffner, des ravitailleurs en boissons pour l’accueil et bien d’autres bénévoles. Merci à Philippe, Loïc, Gonzague, Patricia , Jean Paul, Nadia, Josian, Anne-Marie, Sylvie,Brice et toutes celles et ceux que j’aurais pu oublier.
La descente est plus appréciée quand il y a du vent, mais en général le courant suffit pour amener à bon port les concurrents.
Dans sa grande sagesse ces dernières années, la descente partait dans le sens de la descente et les concurrents n’y trouvaient pas grand-chose à redire car la descente est avant tout un rassemblement qui avait commencé un 1er mai comme l’a rappelé Michel Moreuil, l’un de ses fondateurs, à l’occasion de cette 31eme édition.
Cette année le comité de course avait tenté un départ au près avec une bouée de dégagement à virer en amont comme dans toute autre régate qui se respecte un vent apparemment constant le matin semblait justifier ce choix audacieux.
Hélas le vent, le vent fripon, cher à Brassens se fit bien vite moins constant, car « la descente » n’est plus habituée à commencer par une montée.
La bouée d’amont au moment du passage des croiseurs, dépassa les limites de son rôle sélectif pour se transformer en passage à niveau fermé pour une douzaine de voiliers de toute catégorie.Ces derniers patientèrent trois bons quarts d’heures lors de vaines tentatives de passage entre risées aléatoires et courant constant , alors que le gros de la flotte profitait vent arrière d’une belle régate classique, vers Montesson la lointaine.
Des solutions extrêmes furent essayées comme de gagner l’autre rive remonter 500 mètres et essayer de passer sur l’élan de la descente
le fatal obstacle. La rumeur fit état de fâcheux propos parlant de supprimer une bouée à grands coups d’opinel. Mais quel créditaccorder à une telle rumeur ?
Les retardataires, une fois l’obstacle miraculeusement franchi se retrouvèrent bizarrement à descendre un fleuve désert avec la sensation d’avoir manqué un épisode mais, sur les bateaux les plus stables, des équipages en profitèrent pour entamer le piquenique avant la pause, histoire de se remonter le moral, faute de remonter le
reste de la flotte. Les écarts se mesuraient déjà en miles.
Cette année les croiseurs réussirent à s’agglutiner bord à bord à Montesson lors du repas où la bouée amont tint la vedette des conversations sans pour autant faire l’objet de propos particulièrement élogieux.
S’en suivirent quelques rumeurs sur une fermeture de ligne qui sapèrent définitivement le moral des retardataires.
Fidèle à sa politique du jour et confiant dans un vent qui se renforçait, le comité de course indiqua un nouveau départ vers l’amont, mais laissa une distance plus réduite entre la ligne et la bouée, peine perdue après le départ raté des croiseurs en panne de vent, la bouée amont fut définitivement abolie sous lesapplaudissements des uns et les regrets hypocrites des autres.
La deuxième partie de la régate fut plus enlevée de ce fait, les spis envoyés rapidement pour le plaisir des spectateurs plus friands
de voiles de couleurs gonflées que de bateaux lamentablement scotchés devant
une bouée.
Les conducteurs de sécurité surent faire le ménage au passage des péniches en rabattant avec autorité les concurrents parfois
réticents quand il le fallait.
Les joies du vent arrière et ses effets accordéons furent respectées ce qui amena des duels parfois inattendus entre des Vauriens et des Vent d’Ouest et l’arrivée à La Frette sous le soleil fut particulièrement réussie et disputée. Le comité de course avait parfois bien du mal à distinguer les Numéros des voiles dans ces conditions, ce qui aurait pu cette fois justifier une arrivée au près avec un vent suffisant.
Pour les frettois il s’agissait cette année de conserver la coupe des vents d’ouest pour leur club, mission réussie par l’équipage du VO 168, (voilier le plus titré du club jusqu‘en 1996,) qui renouait enfin avec la victoire, barré cette fois par Frederik son ancien équipier.
Frederik était équipé par Amine, spécialiste du laser, et pour l’occasion manipulateur de spi de grand talent.
En 2011 c’était Alain le père de Frederik qui avait gagné dans cette catégorie, « la descente » est-elle devenue une affaire de famille à La frette ?
Les dériveurs frettois étaient représentés par Jean Loup en Finn et Bruno en Vaurien, Bruno et fils terminent très étonnés et deuxièmes, derrière un autre Vaurien au moderne gréement surtoilé.

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